Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1931-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1931 01 janvier 1931
Description : 1931/01/01 (T11)-1931/08/31. 1931/01/01 (T11)-1931/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1263637b
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/08/2016
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- SOMMAIRE du N° 113
- Revue de Botanique appliquée et d'Agriculture tropicale
- NOTES & ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 36
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 39
- .......... Page(s) .......... 40
- SEDDON (H. R.); BELSCHNER. (H. G.).
Sur une Ciccadée dont les graines sont toxiques pour les Moutons.......... Page(s) .......... 42 - .......... Page(s) .......... 44
- .......... Page(s) .......... 45
- .......... Page(s) .......... 49
— 353 —
Lorsque les arbres sont à proximité d'une voie d'évacuation, on
peut les vendre sur pied ; ou bien on passe un contrat avec un mar-
chand qui enlève les arbres et les racines latérales en échange du bois
combustible. S'il n'y a pas de marchés d'écoulement pour du bois de
chauffage, on le brûle sur place. Dans ce cas il faut limiter les zones
où cette opération aura lieu, et les brûler en gros tas, de préférence
sur le bord des sentiers ou des routes, pour éviter la stérilisation du
sol et la destruction de l'humus qui en est la conséquence.
Si on a creusé une tranchée autour de l'arbre avant sa chute, c est là
qu'on doit brûler les débris afin de recueillir toute la cendre que l'on
répandra par la suite étant donné sa teneur en potasse assimilable.
On a envisagé la possibilité de convertir ce bois en charbon,
celui-ci coûtant, dit-on, quatre fois et demi moins cher que le pétrole,
ou de le réduire en poudre et de l'agglomérer en briquettes en le mélan-
geant à de la farine de manioc de qualité inférieure, ce produit permet-
tant de conserver les briquettes plus longtemps.
Préparation du sol. — A l'exception de te- t-ains très plots, il est
préférable de suivre les lignes de niveau et de creuser des tranchées.
Les trous laissés par l'enlèvement des arbres seront comblés en partie
par les feuilles qui forment un bon compost si on y ajoute de la
cyanamide.
De toute manière la plantation doit se faire en suivant les lignes de
niveau ; on plante ensuite des haies de Légumineuses qui arrêteront le
lessivage du sol par les pluies.
Pour que les conditions du sol soient les plus favorables, la culture
decovercrops est nécessaire ; il faut les semer dès que les arbres vien-
nent d'être enlevés, le sol étant encore ouvert.
On peut planter un mélange de Légumineuses pour obtenir rapide-
ment une épaisse couverture ; ainsi on fait des cultures simultanées
de Dolichos hosei ,Calopo(Joniwn)nucunoides, Centrosema pubes-
cens et C.plwnieri. Si, auparavant, le Vigna a acquis un développe-
ment satisfaisant, on peut le cultiver sans mélange.
Pour augmenter la teneur du sol en humus, on pratiquera avec de
bons résultats la culture des engrais verts suivants : 1 ephrosia can-
dida, Crotalaria divers, lndigofera arrecta, Desmodium gyroides,
Clitoria cajanifolia.
Les Gliricidia, ou Leucaena glauca, serviront de protège-vent et
de porte-ombres légers.
Brise-vents. — Avant de supprimer les vieux arbres il faut étudier
Lorsque les arbres sont à proximité d'une voie d'évacuation, on
peut les vendre sur pied ; ou bien on passe un contrat avec un mar-
chand qui enlève les arbres et les racines latérales en échange du bois
combustible. S'il n'y a pas de marchés d'écoulement pour du bois de
chauffage, on le brûle sur place. Dans ce cas il faut limiter les zones
où cette opération aura lieu, et les brûler en gros tas, de préférence
sur le bord des sentiers ou des routes, pour éviter la stérilisation du
sol et la destruction de l'humus qui en est la conséquence.
Si on a creusé une tranchée autour de l'arbre avant sa chute, c est là
qu'on doit brûler les débris afin de recueillir toute la cendre que l'on
répandra par la suite étant donné sa teneur en potasse assimilable.
On a envisagé la possibilité de convertir ce bois en charbon,
celui-ci coûtant, dit-on, quatre fois et demi moins cher que le pétrole,
ou de le réduire en poudre et de l'agglomérer en briquettes en le mélan-
geant à de la farine de manioc de qualité inférieure, ce produit permet-
tant de conserver les briquettes plus longtemps.
Préparation du sol. — A l'exception de te- t-ains très plots, il est
préférable de suivre les lignes de niveau et de creuser des tranchées.
Les trous laissés par l'enlèvement des arbres seront comblés en partie
par les feuilles qui forment un bon compost si on y ajoute de la
cyanamide.
De toute manière la plantation doit se faire en suivant les lignes de
niveau ; on plante ensuite des haies de Légumineuses qui arrêteront le
lessivage du sol par les pluies.
Pour que les conditions du sol soient les plus favorables, la culture
decovercrops est nécessaire ; il faut les semer dès que les arbres vien-
nent d'être enlevés, le sol étant encore ouvert.
On peut planter un mélange de Légumineuses pour obtenir rapide-
ment une épaisse couverture ; ainsi on fait des cultures simultanées
de Dolichos hosei ,Calopo(Joniwn)nucunoides, Centrosema pubes-
cens et C.plwnieri. Si, auparavant, le Vigna a acquis un développe-
ment satisfaisant, on peut le cultiver sans mélange.
Pour augmenter la teneur du sol en humus, on pratiquera avec de
bons résultats la culture des engrais verts suivants : 1 ephrosia can-
dida, Crotalaria divers, lndigofera arrecta, Desmodium gyroides,
Clitoria cajanifolia.
Les Gliricidia, ou Leucaena glauca, serviront de protège-vent et
de porte-ombres légers.
Brise-vents. — Avant de supprimer les vieux arbres il faut étudier
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