Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1931-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1931 01 janvier 1931
Description : 1931/01/01 (T11)-1931/08/31. 1931/01/01 (T11)-1931/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1263637b
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/08/2016
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- SOMMAIRE du N° 113
- Revue de Botanique appliquée et d'Agriculture tropicale
- NOTES & ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 36
- .......... Page(s) .......... 37
- .......... Page(s) .......... 39
- .......... Page(s) .......... 40
- SEDDON (H. R.); BELSCHNER. (H. G.).
Sur une Ciccadée dont les graines sont toxiques pour les Moutons.......... Page(s) .......... 42 - .......... Page(s) .......... 44
- .......... Page(s) .......... 45
- .......... Page(s) .......... 49
— 25 —
En voyage, on préserve ses effets de la pluie ou de l'eau de mer en
les entourant d'une ou deux feuilles de Bananier.
On étend également ces feuilles sur la terre battue des cases nouvel-
lement construites pour y entretenir la fraîcheur et l'empêcher de se
fendiller..
Les feuilles vertes constituent une excellente nourriture pour les
animaux domestiques. A la mission de sainte Anne du Fernan-Vaz,
l'éléphant « Fritz » en recevait chaque jour, matin et soir, une bonne
brassée dont il ne laissait rien se perdre.
Les feuilles desséchées (idyavi, s'ibono, mimbo, kogondu, maku-
teka, bivugu ou magodo) servent parfois à envelopper les bâtons de
Manioc, du moins chez les Bengas et certaines autres tribus de la Côte
Nord.
On en garnit également les couchettes des malades pour les rendre
moins dures et moins incommodes.
A défaut de paille ou d'herbes sèches, on peut répandre ces feuilles
sur le sol en guise de litière pour le bétail.
Enfin la nervure de la feuille (ogéléngé, ntomele, musogu, nka-
kondya, Ennn, muvovo ou mobonga) est un fouet tout indiqué pour donner
la fessée aux petits enfants récalcitrants. On en fait aussi des tuyaux
de pipe (olangi, ebommuvovo, alangé, obam ou mokunduku).
FLEURS. - On nous a rapporté que les Bandjabis, les Bapunus et
d'autres races du Sud accommodaient en hachis, à l'huile de palme, les
Heurs situées h l'extrémité du bourgeon terminal (ngomba, abing,
kugudu, lèpongo ou piikako), ainsi que les bractées membraneuses
de teinte violette qui les recouvrent, lorsqu'elles sont encore tendres.
TirE — Avec les fibres extraites de la tige du Bananier (otindi,
nkuc-ekon, mugugu, mbémbya, mubimba ou geboga), les femmes
pahouines fabriquent de la corde pour filets de pêche (tan ou angang)
avec lesquels elles prennent des crevettes et du menu fretin. Mais cette
corde n'est pas utilisable pour la confection des éperviers ou des
sennes : elle ne résiste guère au choc des gros poissons.
A mesure que les pétioles ou gaines des feuilles du Bananier (gOtVU-
na), dont l'agencement forme la tige, viennent à se dessécher, on
peut les utiliser en guise de bandes pour le pansement des plaies, ou
de bourre pour charger les fusils à silex. Les mamans s'en servent
journellement pour les soins de propreté à donner à leurs enfants en
bas âge. Ces gaines portent les noms indigènes de « evèvo, avuvid-
ekon, gipupu, gepopo ».
En voyage, on préserve ses effets de la pluie ou de l'eau de mer en
les entourant d'une ou deux feuilles de Bananier.
On étend également ces feuilles sur la terre battue des cases nouvel-
lement construites pour y entretenir la fraîcheur et l'empêcher de se
fendiller..
Les feuilles vertes constituent une excellente nourriture pour les
animaux domestiques. A la mission de sainte Anne du Fernan-Vaz,
l'éléphant « Fritz » en recevait chaque jour, matin et soir, une bonne
brassée dont il ne laissait rien se perdre.
Les feuilles desséchées (idyavi, s'ibono, mimbo, kogondu, maku-
teka, bivugu ou magodo) servent parfois à envelopper les bâtons de
Manioc, du moins chez les Bengas et certaines autres tribus de la Côte
Nord.
On en garnit également les couchettes des malades pour les rendre
moins dures et moins incommodes.
A défaut de paille ou d'herbes sèches, on peut répandre ces feuilles
sur le sol en guise de litière pour le bétail.
Enfin la nervure de la feuille (ogéléngé, ntomele, musogu, nka-
kondya, Ennn, muvovo ou mobonga) est un fouet tout indiqué pour donner
la fessée aux petits enfants récalcitrants. On en fait aussi des tuyaux
de pipe (olangi, ebommuvovo, alangé, obam ou mokunduku).
FLEURS. - On nous a rapporté que les Bandjabis, les Bapunus et
d'autres races du Sud accommodaient en hachis, à l'huile de palme, les
Heurs situées h l'extrémité du bourgeon terminal (ngomba, abing,
kugudu, lèpongo ou piikako), ainsi que les bractées membraneuses
de teinte violette qui les recouvrent, lorsqu'elles sont encore tendres.
TirE — Avec les fibres extraites de la tige du Bananier (otindi,
nkuc-ekon, mugugu, mbémbya, mubimba ou geboga), les femmes
pahouines fabriquent de la corde pour filets de pêche (tan ou angang)
avec lesquels elles prennent des crevettes et du menu fretin. Mais cette
corde n'est pas utilisable pour la confection des éperviers ou des
sennes : elle ne résiste guère au choc des gros poissons.
A mesure que les pétioles ou gaines des feuilles du Bananier (gOtVU-
na), dont l'agencement forme la tige, viennent à se dessécher, on
peut les utiliser en guise de bandes pour le pansement des plaies, ou
de bourre pour charger les fusils à silex. Les mamans s'en servent
journellement pour les soins de propreté à donner à leurs enfants en
bas âge. Ces gaines portent les noms indigènes de « evèvo, avuvid-
ekon, gipupu, gepopo ».
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