Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2016
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jardins botaniques, mais aussi dans les catalogues d'horticulteurs; enfin, M. WROBLKSKY (Pologne), nous parla des arbres et arbustes exotiques, cultivés dans le bel arboretum de Kornik.
Communications diverses. — M. RADOEFF (Allemagne) avait envoyé un mémoire traitant de la « stimulation cellulaire en horti- culture ». On a observe que les graines de différentes plantes traitées pendant un certain temps, avec des solutions de produits chimiques ayant des propriétés catalytiques, germaient mieux et plus rapidement. Le rapporteur donne, pour l explication de ce phénomène, les théo- ries émises parPoroFF et ZLATAROFF; les stimulants les plus pratiques d'emploi seraient les sels de manganèse et de magnésie.
M. PROEBSTING (Etats-Unis), nous parla des modifications qui se produisent dans les solutions qui circulent dans le sol : nitrates, sul- fates, etc... et qui varient, comme nous le pensions bien, selon les saisons et les diverses conditions des sols.
Le Dr BARBIERI nous exposa sa théorie révolutionnaire, d'après laquelle les plantes sont dans l'impossibilité de transformer le monde minéral en monde organique, contrairement à l'opinion admise. La matière organique seule joue un rôle dans le développement et non la matière minérale. Cette dernière se divise en sels solubles et en sels insolubles; les premiers facilitent l'absorption des principes organi- ques, tandis que les sels insolubles constituent, pour ainsi dire, le squelette de la plante.
i\ l appui de celte théorie, le Dr BARBIERI nous démontre : 1° la pos- sibilité de vie des plantes, dans des atmosphères confinées, dépour- vues d'anhydrique carbonique; 2° la possibilité de cultiver des plantes dans un compost organique absolu.
Nous aurions été heureux de la présence, lors de cette communi- cation, de physiologistes en mesure de discuter, ou de réfuter, cette théorie pour le moins audacieuse.
M. HODGSON, spécialiste américain, qui vient d'être chargé d'une mission officielle pour l'étude des fruits en Afrique du Nord et princi- paiement en Tunisie, présenta un résumé de son rapport, avec une analyse climatologique de la Tunisie, basée sur l'emploi, comme indicateurs, des différents types de plantes spontanées ou introduites. Il a pu ainsi, pour la Tunisie, délimiter 7 régions climatériques natu- relles dont 6 tempérées et une subtropicale.
Le DI' BEATTIE, du Département de l'Agriculture de Washington, parla de la question, toujours fort discutée, des essais comparatifs en
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