Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2016
— 930 —
plantes vivantes. Mais le problème peut se résoudre d'une manière scientifique en recherchant des méthodes de désinfection pour la terre entourant les racines.
Ces recherches ont été faites par MM. SCHEERLINK et GHARLIERS, en Belgique.
Le sulfure de carbone qui est le plus généralement employé n'est pas toujours efficace; par contre, des résultats intéressants ont été obtenus avec YUpsulum (chlorophénolate de mercure) et le sulfocar- bonate de Potasse. La méthode par injections, au travers de la motte de terre, est bien supérieure à tout autre. Contre les insectes on a essayé d'introduire dans la motte des capsules de cyanure de calcium ; et, à la fois contre insectes et cryptogames, des injections à base de produits salycilés, ont également donné des résultats intéressants.
M. Louis CAYEUX présenta un mémoire sur les maladies du Dahlia qui peuvent être de nature bactérienne: a) Pourriture du collet ou graisse; b) gangrène ou brunissure ; ou encore de nature cryptoga- mique comme la Bouille du Dahlia. Pour la pourriture du collet, le trempage dans l'eau formolée, ou dans des bouillies cupriques, a donné de bons résultais; pour la Rouille, le rapporteur préconise surtout l 'emploi, au soufflet, de poudres anticryptogamiques; pour la gangrène il n'y a pas de traitement efficace connu jusqu'fi ce jour.
Le Dr BARBIERI (Italie) nous parla du tabacol, produit qu'il a extrait du tabac. Le principe toxique de cette plante serait la tabacine (et non la nicotine qui est un corps complexe et variable). Celle tabacine traitée à froid par des doses alcalines faibles donne, entre antres pro- duits, un corps basique, le tabacol, qui est un insecticide puissant et d emploi facile. Mais il reste à savoir si le prix de revient de cet imec- ticide ne sera pas tellement supérieur à celui de la nicotine ordinaire qu'il n'en devienne prohibitif.
Jardins botaniques. — Plusieurs intéressantes études furent présentées sur cette question. Dans son rapport, M. CHOUARD consi- dère les jardins botaniques à deux points de vue : 1° la conservation de documents botaniques vivants; 2° leur utilisation.
Dans le premier cas, il s'agit d'un musée pouvant comporter, outre les espèces sauvages, les « archives de formes horticoles périmées »; dans le second, 1 utilisation de ces types vivants, dans un but d'ensei- gnement ou de recherches. Essayer de joindre à cela une présentation agréable comme cela a été réalisé à Kew (Londres) et à Dahlem (Berlin).
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98.55%.
Facebook
Twitter