Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1934-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1934 01 septembre 1934
Description : 1934/09/01 (A14,N157)-1934/12/31 (A14,N160). 1934/09/01 (A14,N157)-1934/12/31 (A14,N160).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1258448q
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/05/2016
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qucntc dans les régions ail on cultive l'arachide en rotation avec le
Tabac, mais la préexistence de cette culture n'est pas indispensable
pour que le Slime se développe. En certaines régions de Java il cause
de 10 à 50 °/0 de dégâts. On l'a signalé aussi à l'île Maurice ainsi que
dans l'Inde. La maladie est plus grave sur les sols latéritiques des
pays plus ou moins accidentés que dans les plaines.
Dans les cas graves l'Arachide se dessèche si rapidement que les
feuilles peuvent rester vertes; de légères infections n'atteignant qu'une
Fig. 22. — CC!'cospoJ'tdla cylilldros-
pora (D'après W. RUSSELL).
partie de la plante sont quelquefois
enrayées et l'hôte se rétablit complé-
tement.
Le système radiculaire des plants
atteints présente quantité de racines
mortes; les premières attaquées de-
viennent noires, alors que les plus
éloignées du foyer d'infection sont
brunes. Certains fruits restent pe-
tits ; la coque est souvent veinée de
hrun par suite de la présence de Bac-
téries dans le système vasculaire. Aux
derniers degrés de l'infection, le Sli-
me bactérien caractérisé par les
exsudations de la tige coupée et des
racines devient très apparent. Les
parties qui paraissent saines sont fréquemment pleines de Bactéries
sans qu'il y ait la moindre décoloration des vaisseaux atteints. Les
coques des fruits bien développées contiennent souvent des Bactéries
qui pénètrent aussi dans le funicule et même dans le tégument, mais
on ne les trouve jamais dans l'embryon.
La Bactérie peut pénétrer dans le sol jusqu'à une profondeur de un
mètre et s'y conserver des années. La maladie, d'après le Dr PALM
serait favorisée par l'humidité du sol ; elle apparaît surtout sur les
argiles lourdes. La culture de l'arachide faite plusieurs années de suite
sur le même terrain favorise son développement. On se préservera par-
fois de la maladie en elïectuant les semis par temps sec et en veillant à
ce qu'une nouvelle culture ne soit pas faite immédiatement après la
récolte; les plantes malades avec leurs racines doivent être arrachées
et brûlées ainsi que toutes les coques.
Enfin on évitera de cultiver l'arachide sur les terres fortes et
humides, la Bactérie se développant de préférence dans les sols saturés
qucntc dans les régions ail on cultive l'arachide en rotation avec le
Tabac, mais la préexistence de cette culture n'est pas indispensable
pour que le Slime se développe. En certaines régions de Java il cause
de 10 à 50 °/0 de dégâts. On l'a signalé aussi à l'île Maurice ainsi que
dans l'Inde. La maladie est plus grave sur les sols latéritiques des
pays plus ou moins accidentés que dans les plaines.
Dans les cas graves l'Arachide se dessèche si rapidement que les
feuilles peuvent rester vertes; de légères infections n'atteignant qu'une
Fig. 22. — CC!'cospoJ'tdla cylilldros-
pora (D'après W. RUSSELL).
partie de la plante sont quelquefois
enrayées et l'hôte se rétablit complé-
tement.
Le système radiculaire des plants
atteints présente quantité de racines
mortes; les premières attaquées de-
viennent noires, alors que les plus
éloignées du foyer d'infection sont
brunes. Certains fruits restent pe-
tits ; la coque est souvent veinée de
hrun par suite de la présence de Bac-
téries dans le système vasculaire. Aux
derniers degrés de l'infection, le Sli-
me bactérien caractérisé par les
exsudations de la tige coupée et des
racines devient très apparent. Les
parties qui paraissent saines sont fréquemment pleines de Bactéries
sans qu'il y ait la moindre décoloration des vaisseaux atteints. Les
coques des fruits bien développées contiennent souvent des Bactéries
qui pénètrent aussi dans le funicule et même dans le tégument, mais
on ne les trouve jamais dans l'embryon.
La Bactérie peut pénétrer dans le sol jusqu'à une profondeur de un
mètre et s'y conserver des années. La maladie, d'après le Dr PALM
serait favorisée par l'humidité du sol ; elle apparaît surtout sur les
argiles lourdes. La culture de l'arachide faite plusieurs années de suite
sur le même terrain favorise son développement. On se préservera par-
fois de la maladie en elïectuant les semis par temps sec et en veillant à
ce qu'une nouvelle culture ne soit pas faite immédiatement après la
récolte; les plantes malades avec leurs racines doivent être arrachées
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