Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1934-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1934 01 septembre 1934
Description : 1934/09/01 (A14,N157)-1934/12/31 (A14,N160). 1934/09/01 (A14,N157)-1934/12/31 (A14,N160).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1258448q
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/05/2016
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- .......... Page(s) .......... 181
- SOMMAIRE du N° 159
- SOMMAIRE du N° 160
— 713 —
onze ans, une culture de cette plante a été fortement envahie avec perte
de 19,5 °/0. Il en conclut que les spores doivent se conserver dans le
sol, ce qui rendrait inefficaces, ou tout au moins insuffisants, les traite-
ments des semences parfois préconisés.
« D'ailleurs les traitements fongicides essayés préventivement, aux
Indes, n'ont pas donné de résultats sérieux ; ils sont, de plus, difficiles
à exécuter, les bouillies mouillant mal les feuilles d'arachides.
« Dans ces conditions, il est bien difficile de préconiser un traitement
contre la maladie des taches brunes. Dans les régions fortement conta-
minées, c'est seulement au choix judicieux des variétés qu'on peut
songer , il y a certainement des différences de résistance entre les
diverses variétés, car BUTLER a constaté, aux Indes, que celles qui
étaient importées offraient plus de résistance que les indigènes. En
outre il a conseillé de détruire les récoltes malades en brûlant les
feuilles, au besoin en se contentant de les enfouir profondément. »
(A. MAuBLANc, 1. c.)
Dans l'Inde où le Cercospora est connu sous le nom de Tikka par les
indigènes, il cause de très importants dégâts et c'est en raison de sa
fréquence sur les variétés anciennement cultivées qu'on a dû leur subs-
tituer, depuis 1900, des variétés plus résistantes importées d'Afrique.
En Afrique tropicale bien que très répandu (il n'est pas un champ
d'arachides qui ne présente, certaines années, des traces de Cercospora')
il ne constitue pas actuellement un grave danger. Les indigènes du
Sénégal nomment la maladie Lakho (en wolof) et ne lui attachent pas
une grande importance. Elle ne serait redoutable que quand elle appa-
raît précocement sur des plantes encore jeunes. Les champs s'infectent
très rapidement. Il n'est pas douteux que la maladie est propagée par
les insectes mangeurs de feuilles d'Arachides qui vont d'une plante à
l'autre. Ainsi que l'a montré WOLF les conidies passent dans le tube
digestif de ces insectes, y conservent leur vitalité et ces organes de
dissémination peuvent ainsi être véhiculés à de grandes distances.
Le Cercospora personala est probablement originaire de l'Amérique
du Sud comme le sont toutes les espèces du genre Arachis ; mais avec
A. hypogœa il a été transporté dans tous les pays du monde ; l'apport
a dû se faire par les gousses souvent infectées.
Nous l'avons observé dans l'Herbier du Muséum de Paris (Phané-
rogames) sur des parties de plantes conservées, spontanées au Brésil
et appartenant aux espèces suivantes : Arachis glabrata Benth., A. mar-
ginata Gardn., A. villosa Benth., A. tuberosa Benth., A. pusilla Benth.,
A. Rasteiro A. Chev.
onze ans, une culture de cette plante a été fortement envahie avec perte
de 19,5 °/0. Il en conclut que les spores doivent se conserver dans le
sol, ce qui rendrait inefficaces, ou tout au moins insuffisants, les traite-
ments des semences parfois préconisés.
« D'ailleurs les traitements fongicides essayés préventivement, aux
Indes, n'ont pas donné de résultats sérieux ; ils sont, de plus, difficiles
à exécuter, les bouillies mouillant mal les feuilles d'arachides.
« Dans ces conditions, il est bien difficile de préconiser un traitement
contre la maladie des taches brunes. Dans les régions fortement conta-
minées, c'est seulement au choix judicieux des variétés qu'on peut
songer , il y a certainement des différences de résistance entre les
diverses variétés, car BUTLER a constaté, aux Indes, que celles qui
étaient importées offraient plus de résistance que les indigènes. En
outre il a conseillé de détruire les récoltes malades en brûlant les
feuilles, au besoin en se contentant de les enfouir profondément. »
(A. MAuBLANc, 1. c.)
Dans l'Inde où le Cercospora est connu sous le nom de Tikka par les
indigènes, il cause de très importants dégâts et c'est en raison de sa
fréquence sur les variétés anciennement cultivées qu'on a dû leur subs-
tituer, depuis 1900, des variétés plus résistantes importées d'Afrique.
En Afrique tropicale bien que très répandu (il n'est pas un champ
d'arachides qui ne présente, certaines années, des traces de Cercospora')
il ne constitue pas actuellement un grave danger. Les indigènes du
Sénégal nomment la maladie Lakho (en wolof) et ne lui attachent pas
une grande importance. Elle ne serait redoutable que quand elle appa-
raît précocement sur des plantes encore jeunes. Les champs s'infectent
très rapidement. Il n'est pas douteux que la maladie est propagée par
les insectes mangeurs de feuilles d'Arachides qui vont d'une plante à
l'autre. Ainsi que l'a montré WOLF les conidies passent dans le tube
digestif de ces insectes, y conservent leur vitalité et ces organes de
dissémination peuvent ainsi être véhiculés à de grandes distances.
Le Cercospora personala est probablement originaire de l'Amérique
du Sud comme le sont toutes les espèces du genre Arachis ; mais avec
A. hypogœa il a été transporté dans tous les pays du monde ; l'apport
a dû se faire par les gousses souvent infectées.
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