Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1935-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11286 Nombre total de vues : 11286
Description : 01 avril 1935 01 avril 1935
Description : 1935/04/01 (A11,N116)-1935/04/30. 1935/04/01 (A11,N116)-1935/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1257155h
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2016
11e Année. — No 118. Avril 1935
ACTES & COMPTES RENDUS
DE L'ASSOCIATION
COLONIES - SCIENCES
SIÈGE SOCIAL : 60, rue Taitbout, PARIS IX" — Tél. TRINITÉ 32-29.
Chèques postaux Paris 752-17
L'Arachide et la préservation de la forêt au Sénégal
HISTORIQUE SOMMAIRE DE LA CULTURE DES ARACHIDES
L'arachide, introduite au Sénégal à une époque incertaine (XVllc ou
xvni' siècle) n'apparaît dans l'économie extérieure de ce pays que
vers 1840. Jusqu au milieu du xix° siècle elle ne servait guère qu'à
la consommation indigène.
Les négociants métropolitains pendant près de 80 ans ont agi
avec succès sur l'industrie européenne pour lui faire consommer
un produit autrefois ignoré et sur le cultivateur indigène pour aug-
menter les surfaces cultivées.
L'exportation, qui vers 1912 était encore inférieure à 200.000
tonnes, est aujourd'hui dans l'ordre de 5oo.ooo tonnes. La produc-
tion pour les marchés extérieurs est à peu près, dans notre colonie
sénégalaise, de 8 à 10 °/0 de la production mondiale.
Les régions du Sénégal qui produisent l'arachide ont varié au
cours de cette évolution.
Au xixe siècle, les chemins de fer de pénétration n'existaient pas
encore. Seule la ligne de Dakar à Saint-Louis, construite en 1887,
permettait l'exploitation industrielle de la région côtière. Dans ce
temps-là, l'axe de la grande production, suivant l'axe du chemin
de fer, reliait Rufisque, Thiès, Tivaouane, Louga, Saint-Louis.
Tracé historique du pays des arachides avant 1900. Aires aujour-
d'hui à peu près désertiques. Tous les Sénégalais savent qu'en par-
Colonies-Sciences 4
ACTES & COMPTES RENDUS
DE L'ASSOCIATION
COLONIES - SCIENCES
SIÈGE SOCIAL : 60, rue Taitbout, PARIS IX" — Tél. TRINITÉ 32-29.
Chèques postaux Paris 752-17
L'Arachide et la préservation de la forêt au Sénégal
HISTORIQUE SOMMAIRE DE LA CULTURE DES ARACHIDES
L'arachide, introduite au Sénégal à une époque incertaine (XVllc ou
xvni' siècle) n'apparaît dans l'économie extérieure de ce pays que
vers 1840. Jusqu au milieu du xix° siècle elle ne servait guère qu'à
la consommation indigène.
Les négociants métropolitains pendant près de 80 ans ont agi
avec succès sur l'industrie européenne pour lui faire consommer
un produit autrefois ignoré et sur le cultivateur indigène pour aug-
menter les surfaces cultivées.
L'exportation, qui vers 1912 était encore inférieure à 200.000
tonnes, est aujourd'hui dans l'ordre de 5oo.ooo tonnes. La produc-
tion pour les marchés extérieurs est à peu près, dans notre colonie
sénégalaise, de 8 à 10 °/0 de la production mondiale.
Les régions du Sénégal qui produisent l'arachide ont varié au
cours de cette évolution.
Au xixe siècle, les chemins de fer de pénétration n'existaient pas
encore. Seule la ligne de Dakar à Saint-Louis, construite en 1887,
permettait l'exploitation industrielle de la région côtière. Dans ce
temps-là, l'axe de la grande production, suivant l'axe du chemin
de fer, reliait Rufisque, Thiès, Tivaouane, Louga, Saint-Louis.
Tracé historique du pays des arachides avant 1900. Aires aujour-
d'hui à peu près désertiques. Tous les Sénégalais savent qu'en par-
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