Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2016
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Nous nous en voudrions de ne pas reproduire ici quelques lignes du beau panégyrique que M. J.-L. GI-IEERBRANDT, directeur de l 'Ins- titut colonial français, leur a consacré dans la Chronique Coloniale du 30 juin 1935.
« Au-dessus de toutes les ombres, de toutes les petitesses et les misères même, de tant de raisons enfin de douter de l heure pré- sente et de demain, que de réconfort, quels souffles salubres ne nous viennent pas de l'« Empire » le passé attestant la grandeur de l'œuvre nationale et son avenir, outre-mer, par de glorieux anni- versaires.
« On vient de célébrer celui d'une illustre et vénérable maison de la Science française, de la Science vivante au service de l'action et de l'expansion du génie national du Muséum d'Histoire naturelle. Des fêtes imposantes se déroulèrent à cette occasion et dans cette levée en masse des valeurs spirituelles et morales qu 'il faut opposer aux tumultes et aux nuées du chaos en marche, on comprend quelles noblesses et quelles sérénités souveraines elles firent do- miner sur le plus large horizon. Et après avoir rappelé « que le Muséum fut, en France par ses Professeurs et ses Correspondants, par ses Laboratoires et ses Collections, l'initiateur des études colo- niales » M. GHKEHBRANDT formait le souhait que la France « qui doit toute sa sollicitude et sa gratitude au Muséum, les témoigne en mettant au premier plan de ses devoirs la protection de la Recher- che scientifique et la mise en application de ses découvertes ».
« Heureuse la France, conclut-il, si du Tricentenaire de ce presti- gieux Jardin, générateur des plus riches moissons de l'Empire doit naître la résolution fervente d'assurer par la prospérité de la Science, la prospérité de l'Empire ».
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