Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1936-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1936 01 février 1936
Description : 1936/02/01 (A16,N174,PART2)-1936/12/31... 1936/02/01 (A16,N174,PART2)-1936/12/31 (A16,N184,PART2).
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k12571454
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 22/05/2016
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- SOMMAIRE des Nos 181-182
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-- 676 —
L examen de la carte de la densité de la population du Sénégal pu-
bliée en 1929 par M. ROUSSEAU montrant les escales de traite de l 'Ara-
chide permet du reste de se rendre compte que les régions de plus
grande densité de population sont aussi celles qui exportent le plus
d'Arachides.
Pour les deux raisons que nous venons d'indiquer : 1" pleine utili-
sation de la main-d'œuvre agricole pendant la période favorable aux
cultures, 2° absence de nouvelles terres disponibles pour l'agriculture
dans les régions de grande culture de l'Arachide, il semble certain que
la production de la précieuse plante oléagineuse est arrivée presque à
son plafond si on ne modifie pas la technique de la culture. Sans doute,
il pourra survenir des années au cours desquelles, en raison des con-
ditions climatériques plus favorables, la récolte exportable dépassera
sensiblement 500 000 ou même 600 000 t., mais de telles années seront
toujours très exceptionnelles si on n'apporte pas des transformations
profondes dans l'agriculture de ce pays.
Alors, en effet, que tout a évolué en Afrique tropicale, qu'il existe
maintenant des voies ferrées, des routes automobilisables une grande
partie de l'année, un commerce très actif, des habitants parvenus à un
niveau social plus élevé, épris de bien-être et accessibles à l'idée de
coopération, l'agriculture sénégalaise n'a pas évolué : les méthodes de
culture sont toujours aussi primitives, les insectes et les parasites pré-
lèvent sur les récoltes une dime élevée, faute de mesures relativement
aisées à prendre.
Nous passerons successivement en revue tous les facteurs dont dé-
pend la production agricole, le climat, le sol, les régions agricoles, les
méthodes de culture, les variétés cultivées, les maladies et les insectes
nuisibles, la nécessité de rotation.
2. Les débuts de la culture extensive
en Afrique Occidentale.
Apportée d'Amérique en Afrique dès les premiers temps de la traite
des esclaves, l'Arachide, pendant plus de trois siècles, ne joua qu'un
rôle très secondaire dans l'agriculture ouest-africaine. La haute valeur
alimentaire des graines la fit adopter très vite par les indigènes comme
culture vivrière d'appoint. Elle ne remplaçait pas les céréales (Sorgho,
Pénicillaire, Riz de Casamance), mais comme les Doliques (Niebés) et
les Voandzou elle jouait un rôle non négligeable dans la nourriture
L examen de la carte de la densité de la population du Sénégal pu-
bliée en 1929 par M. ROUSSEAU montrant les escales de traite de l 'Ara-
chide permet du reste de se rendre compte que les régions de plus
grande densité de population sont aussi celles qui exportent le plus
d'Arachides.
Pour les deux raisons que nous venons d'indiquer : 1" pleine utili-
sation de la main-d'œuvre agricole pendant la période favorable aux
cultures, 2° absence de nouvelles terres disponibles pour l'agriculture
dans les régions de grande culture de l'Arachide, il semble certain que
la production de la précieuse plante oléagineuse est arrivée presque à
son plafond si on ne modifie pas la technique de la culture. Sans doute,
il pourra survenir des années au cours desquelles, en raison des con-
ditions climatériques plus favorables, la récolte exportable dépassera
sensiblement 500 000 ou même 600 000 t., mais de telles années seront
toujours très exceptionnelles si on n'apporte pas des transformations
profondes dans l'agriculture de ce pays.
Alors, en effet, que tout a évolué en Afrique tropicale, qu'il existe
maintenant des voies ferrées, des routes automobilisables une grande
partie de l'année, un commerce très actif, des habitants parvenus à un
niveau social plus élevé, épris de bien-être et accessibles à l'idée de
coopération, l'agriculture sénégalaise n'a pas évolué : les méthodes de
culture sont toujours aussi primitives, les insectes et les parasites pré-
lèvent sur les récoltes une dime élevée, faute de mesures relativement
aisées à prendre.
Nous passerons successivement en revue tous les facteurs dont dé-
pend la production agricole, le climat, le sol, les régions agricoles, les
méthodes de culture, les variétés cultivées, les maladies et les insectes
nuisibles, la nécessité de rotation.
2. Les débuts de la culture extensive
en Afrique Occidentale.
Apportée d'Amérique en Afrique dès les premiers temps de la traite
des esclaves, l'Arachide, pendant plus de trois siècles, ne joua qu'un
rôle très secondaire dans l'agriculture ouest-africaine. La haute valeur
alimentaire des graines la fit adopter très vite par les indigènes comme
culture vivrière d'appoint. Elle ne remplaçait pas les céréales (Sorgho,
Pénicillaire, Riz de Casamance), mais comme les Doliques (Niebés) et
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