Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1931-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11286 Nombre total de vues : 11286
Description : 01 septembre 1931 01 septembre 1931
Description : 1931/09/01 (A11,N121)-1931/12/31 (A11,N124). 1931/09/01 (A11,N121)-1931/12/31 (A11,N124).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1256082r
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/11/2016
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- SOMMAIRE
- du N° 114
- SOMMAIRE du N° 115
- du N° 116
- du N° 117
- .......... Page(s) .......... 97
- Revue de Botanique appliquée et d’Agriculture tropicale
- du N° 119
- des Nos 120-121
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 169
- Fiches sur les tanins d’Outre-Mer (suite et fin):
- .......... Page(s) .......... 177
- Congrès de la production forestière coloniale et nord-africaine:
- .......... Page(s) .......... 180
- .......... Page(s) .......... 183
- Congrès international du bois et de la sylviculture:
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 194
- .......... Page(s) .......... 194
- Revue de Botanique appliquée et d’Agriculture tropicale (N° 120).
- Revue de Botanique appliquée et d’Agriculture tropicale (N° 121).
- du N° 122
- du N° 123
— 732 —
pas favorable à la transformation des Arachides du Soudan sous le
prétexte que cette opération aurait diminué les recettes du chemin de
fer. Cependant un wagon de 10 t. ne peut être chargé qu'à 4 t. d'Ara-
chides en coques tandis qu'il peut facilement contenir 8 t. d'Arachides
décortiquées. Comme les tarifs ne faisaient pas de distinction entre les
deux produits, en fait, les Arachides décortiquées, pour un même
travail effectué, rapportaient le double de la recette fournie par les
Arachides en coques.
La direction du chemin de fer, ne considérant que les recettes totales,
prétendait que, puisque huit t. d'Arachides décortiquées représen-
taient 12 t. d'Arachides en coques, le chemin de tel' perdrait 1/3 de
ses recettes en favorisant le décortiquage des Arachides. Il est utile de
souligner combien un tel raisonnement s'opposait au développement
rationnel du pays, mais l'Administration est entièrement revenue sur
sa première manière de voir puisque, à partir du mois de mars, le
transport des Arachides en coques entre Koulikoro et Kaolack reste
fixé à 290 fr. par t., tandis que celui des Arachides décortiquées est
abaissé à 155 fr. Ce tarif présente un caractère provisoire mais il faut
espérer qu'il restera définitif.
Indépendamment de cette modification de tarifs, l'Administration a
abaissé les taxes frappant les Arachides de façon à augmenter la limite
d'achat aux indigènes.
L'importance de la question ressortira mieux lorsqu'on aura exposé
que, quand l'Arachide en coque valait £ 16 la t. en Europe, la parité
d'achat au Soudan ressortait à 1000 fr., tandis que lorsque la valeur
est tombée à £ 7 le montant des frais correspondait à la valeur de
réalisation, ce qui devait amener la ruine du pays.
Pour tous les exemples chiffrés que nous aurons à citer nous avons
considéré la situation du Soudan à partir du terminus du rail, Bamako
ou Koulikoro, et pris comme base de calcul la voie la moins onéreuse
pour le transport c'est-à-dire par Kaolack.
On sait en effet que les distances respectives sont : de Koulikoro à
Dakar : 1 290 km. et de Koulikoro à Kaolack de 1 108 km. En outre
vers Dakar, les produits doivent emprunter à partir de Thiès le réseau
du Dakar-Saint-Louis dont les tarifs sont sensiblement plus élevés. Il
en résulte une majoration qui atteint 65 fr. par t.
L'exportation des Arachides décortiquées est commandée par la
nécessité d'assurer d'abord le décortiquage puis l'évacuation du stock
avant la saison des pluies, c'est-à-dire pendant une période de cinq
mois allant de décembre à mai.
pas favorable à la transformation des Arachides du Soudan sous le
prétexte que cette opération aurait diminué les recettes du chemin de
fer. Cependant un wagon de 10 t. ne peut être chargé qu'à 4 t. d'Ara-
chides en coques tandis qu'il peut facilement contenir 8 t. d'Arachides
décortiquées. Comme les tarifs ne faisaient pas de distinction entre les
deux produits, en fait, les Arachides décortiquées, pour un même
travail effectué, rapportaient le double de la recette fournie par les
Arachides en coques.
La direction du chemin de fer, ne considérant que les recettes totales,
prétendait que, puisque huit t. d'Arachides décortiquées représen-
taient 12 t. d'Arachides en coques, le chemin de tel' perdrait 1/3 de
ses recettes en favorisant le décortiquage des Arachides. Il est utile de
souligner combien un tel raisonnement s'opposait au développement
rationnel du pays, mais l'Administration est entièrement revenue sur
sa première manière de voir puisque, à partir du mois de mars, le
transport des Arachides en coques entre Koulikoro et Kaolack reste
fixé à 290 fr. par t., tandis que celui des Arachides décortiquées est
abaissé à 155 fr. Ce tarif présente un caractère provisoire mais il faut
espérer qu'il restera définitif.
Indépendamment de cette modification de tarifs, l'Administration a
abaissé les taxes frappant les Arachides de façon à augmenter la limite
d'achat aux indigènes.
L'importance de la question ressortira mieux lorsqu'on aura exposé
que, quand l'Arachide en coque valait £ 16 la t. en Europe, la parité
d'achat au Soudan ressortait à 1000 fr., tandis que lorsque la valeur
est tombée à £ 7 le montant des frais correspondait à la valeur de
réalisation, ce qui devait amener la ruine du pays.
Pour tous les exemples chiffrés que nous aurons à citer nous avons
considéré la situation du Soudan à partir du terminus du rail, Bamako
ou Koulikoro, et pris comme base de calcul la voie la moins onéreuse
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On sait en effet que les distances respectives sont : de Koulikoro à
Dakar : 1 290 km. et de Koulikoro à Kaolack de 1 108 km. En outre
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