Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1930-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11286 Nombre total de vues : 11286
Description : 01 janvier 1930 01 janvier 1930
Description : 1930/01/01 (A10,[T10],N101)-1930/06/30... 1930/01/01 (A10,[T10],N101)-1930/06/30 (A10,[T10],N108).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k122470v
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/09/2008
- Aller à la page de la table des matièresNP
-
SOMMAIRE du N° 101
- Actes et Comptes-Rendus de l'Association « Colonies-Sciences » (N° 55)
fait dans les dernières trente années a en pour but de parer à la soi-
disant dégénérescence des variétés cultivées. Il semble bien établi
aujourd'hui qu'en réalité ce sont moins les « clones » qui se sont
modifiés que les facteurs environnants et surtout ceux de sol qui ne
sont plus aussi bien adaptés au besoin de la Canne incriminée.
Comme au début de ces recherches, la seule Canne cultivée en
dehors des Indes était le Saccharum officinarum et qu'on n'avait
guère d'indications précises sur sa résistance aux diverses maladies, le
travail d'hybridation dans la plupart des pays n'a guère été en fait
qu'une fécondation entre clones. Les autofécondations effectuées entre
fragments d'un même clone ont montré la grande variabilité des des-
cendants obtenus et l'impôssibilité de compter de façon certaine sur la
transmission des caractères désirés.
Les travaux de sélection à Java ont eu au contraire pour but de
trouver des Cannes résistant à la maladie du Sereh. On a donc été
amené à se tourner vers les Cannes plus rustiques de l'Inde. Le S. offi-
cinarum en effet se caractérise au point de vue agronomique par des
tiges franchement grosses, juteuses, tendres, à jus très riche en saccha-
rose et pauvre en glucose, à fort rendement à l'hectare. Ce sont donc
des Cannes très intéressantes pour la culture, mais dotées d'un appa-
reil radiculaire un peu insuffisant et sujet aux attaques de parasites
divers ? De plus, elles sont en général sensibles à la mosaïque. Les
Cannes du S. Barberi qui, botaniquement, diffèrent assez des précé-
dentes, représentent la plus grande partie des variétés cultivées par les
Indigènes dans l'Asie tropicale. Elles sont minces, dures, fibreuses, à
feuilles très engainantes, à système radiculaire très développé. Ce
sont des Cannes rustiques, tallant beaucoup, mais dont l'immunité
aux maladies à virus est assez variable d'un cloue à l'autre, ce qui
pourrait laisser supposer qu'en réalité cette espèce est assez peu
homogène. Ces Cannes sont en général sensibles au charbon et à la
pourriture rouge. Le pollen est souvent avorté. Quant au S. sinense,
également très cultivé dans le N de l'Inde, ses variétés montrent très
souvent les symptômes de la mosaïque sans en souffrir. Ils sont très
résistants au froid et se so-.it montrés intéressants pour l'hybridation
avec les autres Saccharum. Quant au S. spontaneum qui n'est pa s
saccharifère, il a fourni un matériel d'hybridation remarquable par la
fidélité de transmission de sa rusticité, et de sa résistance aux maladies.
Il est malheureusement susceptible au mildiou de Li Canne.
L'idée directrice de la séleciion à Java an cours de ces dernières
années a été le croisement de S. officinarum avec S. spontaneum
disant dégénérescence des variétés cultivées. Il semble bien établi
aujourd'hui qu'en réalité ce sont moins les « clones » qui se sont
modifiés que les facteurs environnants et surtout ceux de sol qui ne
sont plus aussi bien adaptés au besoin de la Canne incriminée.
Comme au début de ces recherches, la seule Canne cultivée en
dehors des Indes était le Saccharum officinarum et qu'on n'avait
guère d'indications précises sur sa résistance aux diverses maladies, le
travail d'hybridation dans la plupart des pays n'a guère été en fait
qu'une fécondation entre clones. Les autofécondations effectuées entre
fragments d'un même clone ont montré la grande variabilité des des-
cendants obtenus et l'impôssibilité de compter de façon certaine sur la
transmission des caractères désirés.
Les travaux de sélection à Java ont eu au contraire pour but de
trouver des Cannes résistant à la maladie du Sereh. On a donc été
amené à se tourner vers les Cannes plus rustiques de l'Inde. Le S. offi-
cinarum en effet se caractérise au point de vue agronomique par des
tiges franchement grosses, juteuses, tendres, à jus très riche en saccha-
rose et pauvre en glucose, à fort rendement à l'hectare. Ce sont donc
des Cannes très intéressantes pour la culture, mais dotées d'un appa-
reil radiculaire un peu insuffisant et sujet aux attaques de parasites
divers ? De plus, elles sont en général sensibles à la mosaïque. Les
Cannes du S. Barberi qui, botaniquement, diffèrent assez des précé-
dentes, représentent la plus grande partie des variétés cultivées par les
Indigènes dans l'Asie tropicale. Elles sont minces, dures, fibreuses, à
feuilles très engainantes, à système radiculaire très développé. Ce
sont des Cannes rustiques, tallant beaucoup, mais dont l'immunité
aux maladies à virus est assez variable d'un cloue à l'autre, ce qui
pourrait laisser supposer qu'en réalité cette espèce est assez peu
homogène. Ces Cannes sont en général sensibles au charbon et à la
pourriture rouge. Le pollen est souvent avorté. Quant au S. sinense,
également très cultivé dans le N de l'Inde, ses variétés montrent très
souvent les symptômes de la mosaïque sans en souffrir. Ils sont très
résistants au froid et se so-.it montrés intéressants pour l'hybridation
avec les autres Saccharum. Quant au S. spontaneum qui n'est pa s
saccharifère, il a fourni un matériel d'hybridation remarquable par la
fidélité de transmission de sa rusticité, et de sa résistance aux maladies.
Il est malheureusement susceptible au mildiou de Li Canne.
L'idée directrice de la séleciion à Java an cours de ces dernières
années a été le croisement de S. officinarum avec S. spontaneum
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91.41%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91.41%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 40/724
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k122470v/f40.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k122470v/f40.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k122470v/f40.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k122470v
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k122470v