Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1930-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11286 Nombre total de vues : 11286
Description : 01 janvier 1930 01 janvier 1930
Description : 1930/01/01 (A10,[T10],N101)-1930/06/30... 1930/01/01 (A10,[T10],N101)-1930/06/30 (A10,[T10],N108).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k122470v
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/09/2008
- Aller à la page de la table des matièresNP
-
SOMMAIRE du N° 101
- Actes et Comptes-Rendus de l'Association « Colonies-Sciences » (N° 55)
III. Palmiers Raphia. [Raphia viuifera et autres espèces).
Nommés encore Palmier-Bambou. Trois ou quatre espèces, selon les
régions. Les trois premières, au stipe élancé, se rencontrant en mas-
sifs serrés dans les marais ou le voisinage des cours d'eau. La der-
nière, au stipe court, pousse sur les collines forestières. On cultive
parfois le Raphia autour des villages.
Au Gabon, les Noirs tirent parti de tout dans le Raphia.
Les feuilles servent à confectionner des toitures. Le râchis donne
des chevrons et des lattes pour cases. On en fait aussi des claies et
des nasses pour la pêche, des stores et des couchettes. La moelle est
utilisée pour faire des portes ou des flotteurs.
Avec les fibres souples des jeunes feuilles non épanouies, on fabrique
des tissus (ibongho) et des costumes de danse (alomba) pour hommes
masqués.
De la sève on retire une boisson fermentée (itutu), et le bourgeon
central, dit « chou-palmiste » (ésonga), se mange comme celui du
Cocotier ou du Palmier à huile. Une espèce indigène fournit le « pias-
sava » ou fibre dure du commerce (isogosogn) employée par les Indi-
gènes, avant qu'elleVait trop durci, pour dresser des cordes de pièges.
Certaines tribus de la Ngouniè, de la Nyanga et du Kouilou se ser-
vent des fruits pour empoisonner le poisson.
Ces fruits, de forme oblongue el couverts d'écaillés [intyovî) sont
groupés en gros régimes. On les mange parfois grillés sur la braise.
Mais leur utilité principale consiste dans la matière grasse, très épaisse,
qu'ils fournissent! Ce corps gras, amer, n'est pas comestible. On n'en
fait usage que pour la toilette et pour la préparation de certains médi-
caments.
Noms veroaculaires 1. Inimba, lkoto et Irima; 2. A tut,
Akora, A fui et Andzim; 3. Dinirnba, Dikotu, Dirombi et Disima;
4. Dinyimba, Burutu, Tombi et Disima 5, Lipigu, Li/colo, Lipuru
et Lisiina; 6. Pèktt, Koto, Tombé et Sima; 7. Epéko, Ekolo
Etombè et Esima; 8. E nimba, E/coto, Etombè et Esima; 9. Laposo,
Dékolo, Lépitlu et Lèadjima 10. Dinimba, Dikoto, Utombii et
Dindjimè il. 12. Lènimba, Léromba et Lésima
13. Mako 14. Tombî, Makongo et Ntontu 15. Dinyimba,
Burutu, Tombi et Disima.
IV. Garcinia Klaineana Pierre (Guttifères). Petit arbre à
suc résineux jaune. L'écorce amère rend le vin de palme enivrant.
Le fruit rond (en pahouin onyê en eshira dutènda en akëtè
Nommés encore Palmier-Bambou. Trois ou quatre espèces, selon les
régions. Les trois premières, au stipe élancé, se rencontrant en mas-
sifs serrés dans les marais ou le voisinage des cours d'eau. La der-
nière, au stipe court, pousse sur les collines forestières. On cultive
parfois le Raphia autour des villages.
Au Gabon, les Noirs tirent parti de tout dans le Raphia.
Les feuilles servent à confectionner des toitures. Le râchis donne
des chevrons et des lattes pour cases. On en fait aussi des claies et
des nasses pour la pêche, des stores et des couchettes. La moelle est
utilisée pour faire des portes ou des flotteurs.
Avec les fibres souples des jeunes feuilles non épanouies, on fabrique
des tissus (ibongho) et des costumes de danse (alomba) pour hommes
masqués.
De la sève on retire une boisson fermentée (itutu), et le bourgeon
central, dit « chou-palmiste » (ésonga), se mange comme celui du
Cocotier ou du Palmier à huile. Une espèce indigène fournit le « pias-
sava » ou fibre dure du commerce (isogosogn) employée par les Indi-
gènes, avant qu'elleVait trop durci, pour dresser des cordes de pièges.
Certaines tribus de la Ngouniè, de la Nyanga et du Kouilou se ser-
vent des fruits pour empoisonner le poisson.
Ces fruits, de forme oblongue el couverts d'écaillés [intyovî) sont
groupés en gros régimes. On les mange parfois grillés sur la braise.
Mais leur utilité principale consiste dans la matière grasse, très épaisse,
qu'ils fournissent! Ce corps gras, amer, n'est pas comestible. On n'en
fait usage que pour la toilette et pour la préparation de certains médi-
caments.
Noms veroaculaires 1. Inimba, lkoto et Irima; 2. A tut,
Akora, A fui et Andzim; 3. Dinirnba, Dikotu, Dirombi et Disima;
4. Dinyimba, Burutu, Tombi et Disima 5, Lipigu, Li/colo, Lipuru
et Lisiina; 6. Pèktt, Koto, Tombé et Sima; 7. Epéko, Ekolo
Etombè et Esima; 8. E nimba, E/coto, Etombè et Esima; 9. Laposo,
Dékolo, Lépitlu et Lèadjima 10. Dinimba, Dikoto, Utombii et
Dindjimè il. 12. Lènimba, Léromba et Lésima
13. Mako 14. Tombî, Makongo et Ntontu 15. Dinyimba,
Burutu, Tombi et Disima.
IV. Garcinia Klaineana Pierre (Guttifères). Petit arbre à
suc résineux jaune. L'écorce amère rend le vin de palme enivrant.
Le fruit rond (en pahouin onyê en eshira dutènda en akëtè
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91.41%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91.41%.
- Auteurs similaires Agence économique des territoires africains sous mandat Agence économique des territoires africains sous mandat /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Agence économique des territoires africains sous mandat" or dc.contributor adj "Agence économique des territoires africains sous mandat")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 218/724
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k122470v/f218.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k122470v/f218.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k122470v/f218.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k122470v
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k122470v