Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1930-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1930 01 janvier 1930
Description : 1930/01/01 (A10,[T10],N101)-1930/06/30... 1930/01/01 (A10,[T10],N101)-1930/06/30 (A10,[T10],N108).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k122470v
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/09/2008
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SOMMAIRE du N° 101
- Actes et Comptes-Rendus de l'Association « Colonies-Sciences » (N° 55)
Quoiqu'il en soit, la connaissance des sols du pays ne peut résulter
que d'un ensemble d'observations, de discussions, d'analyses, dont le
nombre pour le Maroc est encore très restreint.
Ayant eu l'occasion de prélever quelques échantillons et de les sou-
mettre à l'analyse, il peut être utile de présenter en quelques lignes les
résultats obtenus.
Pour cette présentation, j'ai conservé les divisions adoptées pour
l'étude générale des sols marocains présentée l'an dernier (1).
Il est assez difficile de trouver en France des institutions pour suivre
des études de ce genre celles-ci n'ont pu être effectuées que grâce àla
générosité de la Société Commerciale des Potasses d'Alsace qui a bien
voulu eu assumer tous les frais cette Société s'est, en effet, toujours
attachée à propager dans les milieux agricoles les connaissances agro-
nomiques, oa doit lui en être reconnaissant.
Bien que toutes les études pédologiques actuelles soient basées sur
la matière colloïdale et ses réactions vis-à-vis de l'eau, de l'humus, des
éléments minéraux, aucune méthode d'analyse n'a été fondée sur ces
nouvelles connaissances; aussi on est bien obligé de s'en tenir aux
notions de la chimie minérale cependant bien qu'ayant effectué dans
chaque cas le dosage de la chaux, on s'est efforcé d'indiquer l'état
d'acidité et d'alcalinité de chaque sol par son pH.
En matière de sol, si l'acidité organique des sois humifères est depuis
longtemps connue, l'acidité d'origine minérale représente donc nue
notion d'acquisition récente. L'acidification se rattache aux phénomènes
d'échange debase et par suite, aux constituants colloïdaux, c'est-à-dire,
ce mélange d'argile et d'humus qu'on a appelé le complexe absorbant) ¡
quand ce complexe passe à l'étal non saturé, il s'achemine vers une
réaction acide et comme en pratique, la chaux représente 80 à 90 7» de
la totalité des bases échangeables, on comprend qu'on ait été amené à
associer le phénomène de décalcification et d'acidification bien qu'ils
ne puissent être confondus.
En particulier, quand l'ion calcium se trouve remplacé par l'ion potas-
sium, comme cela se produit par l'application des engrais potassiques
ou par l'ion sodium comme il arrive dans les terres salées d'Egypte,
non seulement il n'y a pas acidification du milieu, mais on peut
aboutir à une réaction alcaline. (Demolon).
(I) Ces notes sont, en effet, la suite d'une première étude intitulée « Etude sur
les sols marocains, leur classement, leur liîsloire, leur mise en valeur », dont nous
avons donné les éléments essentiels dans les a" de mars et avril 1929 de UR.B.A.
que d'un ensemble d'observations, de discussions, d'analyses, dont le
nombre pour le Maroc est encore très restreint.
Ayant eu l'occasion de prélever quelques échantillons et de les sou-
mettre à l'analyse, il peut être utile de présenter en quelques lignes les
résultats obtenus.
Pour cette présentation, j'ai conservé les divisions adoptées pour
l'étude générale des sols marocains présentée l'an dernier (1).
Il est assez difficile de trouver en France des institutions pour suivre
des études de ce genre celles-ci n'ont pu être effectuées que grâce àla
générosité de la Société Commerciale des Potasses d'Alsace qui a bien
voulu eu assumer tous les frais cette Société s'est, en effet, toujours
attachée à propager dans les milieux agricoles les connaissances agro-
nomiques, oa doit lui en être reconnaissant.
Bien que toutes les études pédologiques actuelles soient basées sur
la matière colloïdale et ses réactions vis-à-vis de l'eau, de l'humus, des
éléments minéraux, aucune méthode d'analyse n'a été fondée sur ces
nouvelles connaissances; aussi on est bien obligé de s'en tenir aux
notions de la chimie minérale cependant bien qu'ayant effectué dans
chaque cas le dosage de la chaux, on s'est efforcé d'indiquer l'état
d'acidité et d'alcalinité de chaque sol par son pH.
En matière de sol, si l'acidité organique des sois humifères est depuis
longtemps connue, l'acidité d'origine minérale représente donc nue
notion d'acquisition récente. L'acidification se rattache aux phénomènes
d'échange debase et par suite, aux constituants colloïdaux, c'est-à-dire,
ce mélange d'argile et d'humus qu'on a appelé le complexe absorbant) ¡
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réaction acide et comme en pratique, la chaux représente 80 à 90 7» de
la totalité des bases échangeables, on comprend qu'on ait été amené à
associer le phénomène de décalcification et d'acidification bien qu'ils
ne puissent être confondus.
En particulier, quand l'ion calcium se trouve remplacé par l'ion potas-
sium, comme cela se produit par l'application des engrais potassiques
ou par l'ion sodium comme il arrive dans les terres salées d'Egypte,
non seulement il n'y a pas acidification du milieu, mais on peut
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