Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1930-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1930 01 janvier 1930
Description : 1930/01/01 (A10,[T10],N101)-1930/06/30... 1930/01/01 (A10,[T10],N101)-1930/06/30 (A10,[T10],N108).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k122470v
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/09/2008
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SOMMAIRE du N° 101
- Actes et Comptes-Rendus de l'Association « Colonies-Sciences » (N° 55)
§ 2. Description de l'écussônnage. – Avant d'entrer dans les
détails de la technique, je veux exposer en quelques mots la méthode
en général nous prenons la méthode la plus employée comme exemple.
A la base du tronc d'un arbre d'un an ou d'un âge légèrement supé-
rieur on fait trois incisions dans l'écorce jusqu'au bois, en forme de
rectangle vertical, auquel le côté basal manque. On appelle ce rec-
tangle la lèvre. Après avoir fait ces incisions on courbe soigneuse-
ment l'écorce de la lèvre en bas sans la séparer à la base du tronc.
La ligne de division entre la lèvre et le bois du tronc est la
couche molle du cambium dont les cellules sont déchirées. Ensuite
l'écusson que l'on a coupé d'un morceau de bois de greffage et dont
on a soigneusement enlevé la couche mince de bois adhérente à
l'écorce, est d'abord ajusté par quelques coupes et puis mis contre le
tronc, sur la place où. se trouvait d'abord la lèvre, de sorte que le
cambium de l'écusson est en contact continu avec le cambium du
tronc. La lèvre est ensuite remise en place on l'y fixe en entourant
à cette hauteur le tronc d'une ligature solide. Après quelque temps
on ouvre les ligatures, on courbe la lèvre vers l'extérieur et on rend
ainsi visible l'écusson sur le cambium du sujet avec lequel il com-
mence à s'unir, Un peu plus tard on coupe le sujet au-dessus de la
greffe et on force ainsi l'écusson à pousser. Bientôt le bourgeon de
la greffé développe un rejet qui croît en épaisseur et qui, à la longue,
est uni parfaitement avec le sujet, à la manière dn rejet d'un stump
qui forme union avec la partie basale. Le résultat de Técussonnag©
est donc, dans sa forme la plus simple, de produire une plante
vivante composée de deux parties, une qui est enracinée dans le sol, le
sujet, et une qui se développe au sommet de l'autre, le greffon. Ces
deux parties sont originaires de deux individus différents; elles appor-
tent avec elles les caractères particuliers de ces individus et exercent
une influence mutuelle l'une sur l'autre.
§ 3. Caractères distinctifs des greffes. Examinons les diffé-
rences qui existent entre plants greffés et plants de semis. D'abord on
peut considérer la greffe comme le sommet d'un arbre que l'on aurait
rapproché du sol. Sous beaucoup de rapports, elle se comporte plutôt
comme le sommet d'un arbre adulte que comme le sommet d'un jeune
plant. Elle se ramifie beaucoup plus tôt et plus densément quoiqu'il
existe des clones qui fassent exception à cette règle; elle commence
à fleurir beaucoup plus tôt et chez quelques clones le plant greffé fleurit
déjà au bout d'une année aussi le port ressemble plutôt à celui du
détails de la technique, je veux exposer en quelques mots la méthode
en général nous prenons la méthode la plus employée comme exemple.
A la base du tronc d'un arbre d'un an ou d'un âge légèrement supé-
rieur on fait trois incisions dans l'écorce jusqu'au bois, en forme de
rectangle vertical, auquel le côté basal manque. On appelle ce rec-
tangle la lèvre. Après avoir fait ces incisions on courbe soigneuse-
ment l'écorce de la lèvre en bas sans la séparer à la base du tronc.
La ligne de division entre la lèvre et le bois du tronc est la
couche molle du cambium dont les cellules sont déchirées. Ensuite
l'écusson que l'on a coupé d'un morceau de bois de greffage et dont
on a soigneusement enlevé la couche mince de bois adhérente à
l'écorce, est d'abord ajusté par quelques coupes et puis mis contre le
tronc, sur la place où. se trouvait d'abord la lèvre, de sorte que le
cambium de l'écusson est en contact continu avec le cambium du
tronc. La lèvre est ensuite remise en place on l'y fixe en entourant
à cette hauteur le tronc d'une ligature solide. Après quelque temps
on ouvre les ligatures, on courbe la lèvre vers l'extérieur et on rend
ainsi visible l'écusson sur le cambium du sujet avec lequel il com-
mence à s'unir, Un peu plus tard on coupe le sujet au-dessus de la
greffe et on force ainsi l'écusson à pousser. Bientôt le bourgeon de
la greffé développe un rejet qui croît en épaisseur et qui, à la longue,
est uni parfaitement avec le sujet, à la manière dn rejet d'un stump
qui forme union avec la partie basale. Le résultat de Técussonnag©
est donc, dans sa forme la plus simple, de produire une plante
vivante composée de deux parties, une qui est enracinée dans le sol, le
sujet, et une qui se développe au sommet de l'autre, le greffon. Ces
deux parties sont originaires de deux individus différents; elles appor-
tent avec elles les caractères particuliers de ces individus et exercent
une influence mutuelle l'une sur l'autre.
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rences qui existent entre plants greffés et plants de semis. D'abord on
peut considérer la greffe comme le sommet d'un arbre que l'on aurait
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