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débouchés et atteint en 1926-27 des prix supérieurs à ceux des bois
d'ébénisterie africains, Acajou compris, bien que son prix de revient
soit beaucoup moindre, par suite de l'abondance de ses peuplements,
de la commodité des réseaux fluviaux et des baies maritimes qui les
desservent. Ces conditions exceptionnellespermettentpar exemple, un
rendement de 20 à 30 tonnes par homme et par an, tandis que pour
l'Acajou et les autres bois africains, on ne dépasse pas, en moyenne,
10 à 15 tonnes par homme et par an.
L'Okoumé s'importe en rondins de 3 mètres à 4 m. 50 de longueur
et 0 m. 60 à 1 m. 20 de diamètre, parfois plus, ou en billes équarries
de même longueur, et de 0 m. 50 à 1 m. 20 de large.
L'équarrissage est effectué soit à la scie soit à la hache.
La qualité « déroulage ne se trouve dans les lots importés sous la
dénomination « loyale et marchande que dans la proportion de 50 à
60»/ •
Le solde, qui est encore convenable, est utilisé pour la menuiserie
ou Fébénisterie. Quant aux billes équarries, elles sont également em-
ployées pour le débit, les meilleures pouvant faire du tranchage à plat.
Les coeurs des rondins déroulés ont encore de 15 à 25 centimètres
de diamètre, parfois davantage lorsque la présence de défauts dans le
bois a fait interrompre l'opération. Ils sont l'objet de transactions et
conservent une valeur marchande assez élevée.
L'Okoumé doit sa vogué à sa faible densité qui le rend plus intéres-
sant au mètre cube, et il n'a guère de concurrent, les bois tendres étant
de conservation très difficile, tandis que l'Okoumé est protégé un cer-
tain temps contre la piqûre des Xylophages par son oléorésine.
C'est ainsi qu'il assure la prospérité du Gabon où les chantiers,
coupes, concessions temporaires de coupe sont au nombre de 375, cou-
vrent 833.000 hectares, mais nécessitent déjà une main-d'œuvre supé-
rieure à celle que peut fournir la population de la colonie. Comme le
mentionne l'avis officiel du Gouvernement général de l'A. E. F. « l'ex-
tension de l'industrie forestière en cette colonie, industrie qui est avant
tout et pour plus des 9/10" celle de l'Okoumé, est étroitement liée à
l'heure actuelle, non à l'ouverture de nouvelles^exploitations, mais à
une meilleure utilisation de la main-d'œuvre qui doit être aidée par des
moyens mécaniques sans cesse plus importants et plus perfectionnés
voies Decauville, treuils à vapeur, etc. »
L'Okoumé, grâce à son tempérament d'essence de lumière se régé-
nère tout seul et croît rapidement, mais encore faut-il 50 ans au moins
pour avoir des bois marchands de 80 centimètres de diamètre,
C'est pour cette raison et celle de la main-d'œuvre qu'il y a lieu de
compter prudemment sur une limitation de la production aux rende-
ments actuels de 150 à 200.000 tonnes.
débouchés et atteint en 1926-27 des prix supérieurs à ceux des bois
d'ébénisterie africains, Acajou compris, bien que son prix de revient
soit beaucoup moindre, par suite de l'abondance de ses peuplements,
de la commodité des réseaux fluviaux et des baies maritimes qui les
desservent. Ces conditions exceptionnellespermettentpar exemple, un
rendement de 20 à 30 tonnes par homme et par an, tandis que pour
l'Acajou et les autres bois africains, on ne dépasse pas, en moyenne,
10 à 15 tonnes par homme et par an.
L'Okoumé s'importe en rondins de 3 mètres à 4 m. 50 de longueur
et 0 m. 60 à 1 m. 20 de diamètre, parfois plus, ou en billes équarries
de même longueur, et de 0 m. 50 à 1 m. 20 de large.
L'équarrissage est effectué soit à la scie soit à la hache.
La qualité « déroulage ne se trouve dans les lots importés sous la
dénomination « loyale et marchande que dans la proportion de 50 à
60»/ •
Le solde, qui est encore convenable, est utilisé pour la menuiserie
ou Fébénisterie. Quant aux billes équarries, elles sont également em-
ployées pour le débit, les meilleures pouvant faire du tranchage à plat.
Les coeurs des rondins déroulés ont encore de 15 à 25 centimètres
de diamètre, parfois davantage lorsque la présence de défauts dans le
bois a fait interrompre l'opération. Ils sont l'objet de transactions et
conservent une valeur marchande assez élevée.
L'Okoumé doit sa vogué à sa faible densité qui le rend plus intéres-
sant au mètre cube, et il n'a guère de concurrent, les bois tendres étant
de conservation très difficile, tandis que l'Okoumé est protégé un cer-
tain temps contre la piqûre des Xylophages par son oléorésine.
C'est ainsi qu'il assure la prospérité du Gabon où les chantiers,
coupes, concessions temporaires de coupe sont au nombre de 375, cou-
vrent 833.000 hectares, mais nécessitent déjà une main-d'œuvre supé-
rieure à celle que peut fournir la population de la colonie. Comme le
mentionne l'avis officiel du Gouvernement général de l'A. E. F. « l'ex-
tension de l'industrie forestière en cette colonie, industrie qui est avant
tout et pour plus des 9/10" celle de l'Okoumé, est étroitement liée à
l'heure actuelle, non à l'ouverture de nouvelles^exploitations, mais à
une meilleure utilisation de la main-d'œuvre qui doit être aidée par des
moyens mécaniques sans cesse plus importants et plus perfectionnés
voies Decauville, treuils à vapeur, etc. »
L'Okoumé, grâce à son tempérament d'essence de lumière se régé-
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pour avoir des bois marchands de 80 centimètres de diamètre,
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