Enfin on retrouve l'Okoumé contreplaqué dans de nombreux emplois
divers f décors de théâtre, voitures d'enfants, couveuses artificielles,
etc., etc..
̃
H. Commerce.
L'exploitation de l'Okoumé ne date que des premières années de ce
siècle et a pris une rapide extension, les exportations du Gabon en
cette essence passant de 5.000 tonnes en 1902 à 134.000 en 1913. Sus-
pendue pendant la guerre, elle a repris aussitôt pour atteindre son
plein développement en 1924.
Cette évolution est représentée par les courbes, et les tableaux
ci-après
EXPORTATION d'Okoumé du Gabon ('en tonnes)
Ki|uarris 1911 1913 1920 1921 1922 1923 1924 1925" 1926
et
rondins 86.193 134.223 33.365 47.419 69.834 87.373 175.251 202.337 221.725
Sciages 162 » » 376 286 5.854 5.640 162 380
Total: 86.355 134.223 33.365 47.795 70.120 93.227 180.891 202.499 222.105
La statistique douanière de l'A. E. F. indique que, sur cette produc-
tion, ont été exportés sur
1911 1913 1920 1921 1922 1923 1924 1925 1926-
France 14.972 15.619 14.97& 13.088 34.987 44.344 73.378 41.682 108.Ô91
Allemagne 43.183 62.595 » 20.243 23.892 29.633 67.841 92.217 56.749
Mais cette statistique ne correspond pas aux importations réelles de
bois du Gabon par les divers pays, de nombreux chargements étant"
expédiés sur ports français, option Hambourg, et débarqués dans ce •
dernier port.
Aussi faut-il signaler les importations suivantes d'Okoumé par l'Al-
lemagne
1909 1911 1913 1921 1922 1923 1924 1925
22.600 69.474 106.099 26.341 28,586 41,717 101.540 130.000
Ainsi, après-guerre, comme avant-guerre, l'Allemagne est la plus
forte consommatrice d'Okoumé, et les marchés de cette essence se trai-
tent surtout en livres sterling mais la consommation française s'est
néanmoins fortement développée avec l'industrie du déroulage et
contreplaquage.
Ainsi, à lui seul, l'Okoumé tient-il sur le marché une place aussi
grande que tous les autres bois d'Afrique réunis, bien que le Gabon
seul en produise. Il est asssuré, grâce au déroulage, des plus grands
divers f décors de théâtre, voitures d'enfants, couveuses artificielles,
etc., etc..
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H. Commerce.
L'exploitation de l'Okoumé ne date que des premières années de ce
siècle et a pris une rapide extension, les exportations du Gabon en
cette essence passant de 5.000 tonnes en 1902 à 134.000 en 1913. Sus-
pendue pendant la guerre, elle a repris aussitôt pour atteindre son
plein développement en 1924.
Cette évolution est représentée par les courbes, et les tableaux
ci-après
EXPORTATION d'Okoumé du Gabon ('en tonnes)
Ki|uarris 1911 1913 1920 1921 1922 1923 1924 1925" 1926
et
rondins 86.193 134.223 33.365 47.419 69.834 87.373 175.251 202.337 221.725
Sciages 162 » » 376 286 5.854 5.640 162 380
Total: 86.355 134.223 33.365 47.795 70.120 93.227 180.891 202.499 222.105
La statistique douanière de l'A. E. F. indique que, sur cette produc-
tion, ont été exportés sur
1911 1913 1920 1921 1922 1923 1924 1925 1926-
France 14.972 15.619 14.97& 13.088 34.987 44.344 73.378 41.682 108.Ô91
Allemagne 43.183 62.595 » 20.243 23.892 29.633 67.841 92.217 56.749
Mais cette statistique ne correspond pas aux importations réelles de
bois du Gabon par les divers pays, de nombreux chargements étant"
expédiés sur ports français, option Hambourg, et débarqués dans ce •
dernier port.
Aussi faut-il signaler les importations suivantes d'Okoumé par l'Al-
lemagne
1909 1911 1913 1921 1922 1923 1924 1925
22.600 69.474 106.099 26.341 28,586 41,717 101.540 130.000
Ainsi, après-guerre, comme avant-guerre, l'Allemagne est la plus
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tent surtout en livres sterling mais la consommation française s'est
néanmoins fortement développée avec l'industrie du déroulage et
contreplaquage.
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