Titre : La Quinzaine coloniale : organe de l'Union coloniale française / directeur Joseph Chailley-Bert
Auteur : Union coloniale française. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Date d'édition : 1899-10-10
Contributeur : Chailley-Bert, Joseph (1854-1928). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34425263p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 10 octobre 1899 10 octobre 1899
Description : 1899/10/10 (A3,N67). 1899/10/10 (A3,N67).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t51298353s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-LC12-208
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/10/2023
10 Octobre 1899. Troisième Année Tome VI. N° 67
LA QUINZAINE
COLONIALE
LA COLONISATION DU TONKIN
(7 e et dernier article) (I)
| Les devoirs de l’Administration
Peu à peu, nous avons avancé sur la voie où
| nous nous étions engagé. Nous voici mainte-
I naut au terme, ou peu s’en faut. Nous avons j
pris cette question de la colonisation du Tonkin
! Par un bout et l’avons suivie jusqu’à l’autre
I bout.
I Avant de terminer et de conclure, tâchons de |
[ jalonner la route et de compter les étapes. Il
I n’est pas question de tout revoir, mais seule-
I ment de marquer à grands traits le chemin
| suivi; quant aux accidents de terrain, aux
j I Points notés comme dangereux ou incertains,
■ que le lecteur se reporte à ce qui a précédé. Ici,
5 B ‘est un résumé; qu’il ne l’accuse pas d’être ou
I trop bref ou trop général : le détail et les
I réserves ont été donnés ailleurs.
s *
I * *
Tout d’abord, nous avons dit quelle catégorie
I de colons convient au pays : cultivateurs de
d B Profession, s’il se peut, ou, tout au moins, agro-
! nomes de par leurs études ; gens d’endurance
I t Te labeur et de goûts modestes, ne s’effrayant
19 B " de la peine, ni des échecs, ni non plus de la
! 16 retirée, peut-être même solitaire.
= B Puis nous avons parlé des capitaux qu’il leur
I al) Voir la Quinzaine Coloniale des 1 et 25 j uillet, 10 et 25
1 et 10 et 25 septembre 1899»
faudrait ; et, tenant compte des conditions du
pays, du régime des terres et des entreprises
qu’il comporte, des tâtonnements possibles,
enfin, des ambitions qui s’éveillent, nous avons
admis comme chiffre minimum de 30.000 à
100.000 francs ou, plus exactement, raison
nant d’après l’expérience, un chiffre triple de
1 celui que comportaient les devis primitifs,
soit, si l’on a au d but tablé sur 30.000 francs,
de 90.000 à 100.000 francs.
Le colon parti et arrivé dans la colonie, nous
avons abordé le problème de la terre. Le Ton-
kin n’en est pas encore au régime de la vente,
mais jusqu’ici au régime de la concession par
le Gouvernement. Concessions, non pas dans le
Delta, mais plutôt dans le Haut-Tonkin, où
d’ailleurs l'altitude moyenne convient mieux
au colon et où plus de terres sont disponibles.
Les superficies concédées sont vastes : 1.000,
2.000, A.000 hectares.
Sur de pareilles étendues, que faire? nous
l’avons dit. Pas trop de cultures riches, qui sont
trop aléatoires; mais surtout les entreprises
traditionnelles du pays : le riz et l’élevage,
i dont les produits sont d’un écoulement assuré.
Enfin, ces entrepris s, aini conçues, exigent
une main-d’œuvre, régulière, abondante, et à
bon marché. Le gouvernement par ses agents
locaux peut en faciliter le recrutement aux
colons. Il est un contrat déjà pratiqué au
Tonkin, contrat de métayage, association des
capitaux européens et du travail indigène, que
le gouvernement, loin de redouter, peut et doit
encourager. Et s’il y a là pour lui une respon-
sabilité, il ne doit pas la décliner : il est là pour
les assumer précisément.
Et ceci nous amène, en terminant, à indiquer
LA QUINZAINE
COLONIALE
LA COLONISATION DU TONKIN
(7 e et dernier article) (I)
| Les devoirs de l’Administration
Peu à peu, nous avons avancé sur la voie où
| nous nous étions engagé. Nous voici mainte-
I naut au terme, ou peu s’en faut. Nous avons j
pris cette question de la colonisation du Tonkin
! Par un bout et l’avons suivie jusqu’à l’autre
I bout.
I Avant de terminer et de conclure, tâchons de |
[ jalonner la route et de compter les étapes. Il
I n’est pas question de tout revoir, mais seule-
I ment de marquer à grands traits le chemin
| suivi; quant aux accidents de terrain, aux
j I Points notés comme dangereux ou incertains,
■ que le lecteur se reporte à ce qui a précédé. Ici,
5 B ‘est un résumé; qu’il ne l’accuse pas d’être ou
I trop bref ou trop général : le détail et les
I réserves ont été donnés ailleurs.
s *
I * *
Tout d’abord, nous avons dit quelle catégorie
I de colons convient au pays : cultivateurs de
d B Profession, s’il se peut, ou, tout au moins, agro-
! nomes de par leurs études ; gens d’endurance
I t Te labeur et de goûts modestes, ne s’effrayant
19 B " de la peine, ni des échecs, ni non plus de la
! 16 retirée, peut-être même solitaire.
= B Puis nous avons parlé des capitaux qu’il leur
I al) Voir la Quinzaine Coloniale des 1 et 25 j uillet, 10 et 25
1 et 10 et 25 septembre 1899»
faudrait ; et, tenant compte des conditions du
pays, du régime des terres et des entreprises
qu’il comporte, des tâtonnements possibles,
enfin, des ambitions qui s’éveillent, nous avons
admis comme chiffre minimum de 30.000 à
100.000 francs ou, plus exactement, raison
nant d’après l’expérience, un chiffre triple de
1 celui que comportaient les devis primitifs,
soit, si l’on a au d but tablé sur 30.000 francs,
de 90.000 à 100.000 francs.
Le colon parti et arrivé dans la colonie, nous
avons abordé le problème de la terre. Le Ton-
kin n’en est pas encore au régime de la vente,
mais jusqu’ici au régime de la concession par
le Gouvernement. Concessions, non pas dans le
Delta, mais plutôt dans le Haut-Tonkin, où
d’ailleurs l'altitude moyenne convient mieux
au colon et où plus de terres sont disponibles.
Les superficies concédées sont vastes : 1.000,
2.000, A.000 hectares.
Sur de pareilles étendues, que faire? nous
l’avons dit. Pas trop de cultures riches, qui sont
trop aléatoires; mais surtout les entreprises
traditionnelles du pays : le riz et l’élevage,
i dont les produits sont d’un écoulement assuré.
Enfin, ces entrepris s, aini conçues, exigent
une main-d’œuvre, régulière, abondante, et à
bon marché. Le gouvernement par ses agents
locaux peut en faciliter le recrutement aux
colons. Il est un contrat déjà pratiqué au
Tonkin, contrat de métayage, association des
capitaux européens et du travail indigène, que
le gouvernement, loin de redouter, peut et doit
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sabilité, il ne doit pas la décliner : il est là pour
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