Titre : La Quinzaine coloniale : organe de l'Union coloniale française / directeur Joseph Chailley-Bert
Auteur : Union coloniale française. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Date d'édition : 1899-02-25
Contributeur : Chailley-Bert, Joseph (1854-1928). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34425263p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 25 février 1899 25 février 1899
Description : 1899/02/25 (A3,N52). 1899/02/25 (A3,N52).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t512983383
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-LC12-208
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 08/10/2023
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Troisième Année
25 Février 1899.
M. FÉLIX FAURE
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lise
uis
de
im-
ant,
ux,
ien-
8p<
de
Pat
197.
n-1.
Tome V. — N° 52
LA QUINZAINE
COLONIALE
M. le Président Félix Faure est mort. Nous ne
le laisserons pas entrer dans la mort et dans l’his
toire sans lui dire adieu.
M. Félix Faure nous appartenait plus qu’à
d’autres : il était membre d’honneur de notre
association (il n’y en avait que deux). Avant d’être
président de la République, il avait, par trois fois,
été sous-secrétaire d’Etat aux colonies, puis il
avait été Ministre de la Marine; comme sous-secré
taire d’Etat et comme ministre, il avait témoigné
d’un vif intérêt pour les choses coloniales ; comme
président, il les avait, à diverses reprises, re
commandées à l’attention de la France. On se
rappelle le discours qu’il prononça au banquet
Que lui offrait, il y a deux ans, le Commerce fran
çais ; ce n’était plus seulement l’avis donné, en
Passant, à la nation de s'engager dans les entre
prises coloniales, c’était un conseil motivé, une
recommandation pressante. Si aujourd’hui les
colonies voient enfin venir à elles colons etcapi-
taux, M. Félix Faure est pour beaucoup dans
cette heureuse solution.
Mais M. Félix Faure ne croyait pas avoir encore
Tait assez pour les colonies. Il projetait une
démarché plus significative et, il l’espérait,
Brosse de plus de conséquences. A la suite d’une
ettre ouverte ; les colonies et les Chefs d^Etaty
que nous lui avions adressée par l’organe de
4 Quinzaine Coloniale l’an dernier, il avait — J
thef de sa maison militaire, M. le général
"agron s’en souviendra et le Bureau del’nion
Moniale, se le rappelle avec reconnaissance —
résolu de nous appeler un soir à l’Elysée, pour
faire, devant des invités de choix, une confé
rence sur la portée et l’avenir des entreprises
coloniales. Il espérait beaucoup de cette initia
tive et n’attendait pour la prendre qu’un peu
de tranquillité dans la politique et d'apaisement
dans l’opinion. La mort est venue, lui appor
tant, à lui du moins, l’apaisement et la tran
quillité. Et de cette intention généreuse il ne
nous reste que le souvenir.
Mais ce souvenir du moins ne sera pas fugitif.
Nous garderons a M. Félix Faure une longue
gratitude.
Nous pouvons, sur d’autres terrains, ne l’avoir
pas toujours entièrement approuvé, mais sur
celui-ci, nous étions avec lui sans réserve.
C’est La Rochefoucauld qui a dit qu’il ne faut
pas pas juger son bienfaiteur si l’on veut gar
der sa reconnaissance : nous n’avons pas à
juger ici la pleine et honorable carrière de
M. Félix Faure; nous sommes des amis des
colonies, qui ne retenons de sa vie que ce qui
peut intéresser les colonies; nous inscrirons son
nom parmi leurs patrons et leurs bienfaiteurs.
Joseph CHAILLEY-BERT.
LA STABILITE MINISTÉRIELLE :
M. Guillain et M. Delcassé
Le Président de la République, M. Loubet, a
reçu, le jour même de sa nomination, la démis
sion du cabinet Dupuy. Il devait la recevoir :
elle était de règle. Mais après l’avoir reçue,
M. Loubet a, dès le lendemain, purement et
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Troisième Année
25 Février 1899.
M. FÉLIX FAURE
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Pat
197.
n-1.
Tome V. — N° 52
LA QUINZAINE
COLONIALE
M. le Président Félix Faure est mort. Nous ne
le laisserons pas entrer dans la mort et dans l’his
toire sans lui dire adieu.
M. Félix Faure nous appartenait plus qu’à
d’autres : il était membre d’honneur de notre
association (il n’y en avait que deux). Avant d’être
président de la République, il avait, par trois fois,
été sous-secrétaire d’Etat aux colonies, puis il
avait été Ministre de la Marine; comme sous-secré
taire d’Etat et comme ministre, il avait témoigné
d’un vif intérêt pour les choses coloniales ; comme
président, il les avait, à diverses reprises, re
commandées à l’attention de la France. On se
rappelle le discours qu’il prononça au banquet
Que lui offrait, il y a deux ans, le Commerce fran
çais ; ce n’était plus seulement l’avis donné, en
Passant, à la nation de s'engager dans les entre
prises coloniales, c’était un conseil motivé, une
recommandation pressante. Si aujourd’hui les
colonies voient enfin venir à elles colons etcapi-
taux, M. Félix Faure est pour beaucoup dans
cette heureuse solution.
Mais M. Félix Faure ne croyait pas avoir encore
Tait assez pour les colonies. Il projetait une
démarché plus significative et, il l’espérait,
Brosse de plus de conséquences. A la suite d’une
ettre ouverte ; les colonies et les Chefs d^Etaty
que nous lui avions adressée par l’organe de
4 Quinzaine Coloniale l’an dernier, il avait — J
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Moniale, se le rappelle avec reconnaissance —
résolu de nous appeler un soir à l’Elysée, pour
faire, devant des invités de choix, une confé
rence sur la portée et l’avenir des entreprises
coloniales. Il espérait beaucoup de cette initia
tive et n’attendait pour la prendre qu’un peu
de tranquillité dans la politique et d'apaisement
dans l’opinion. La mort est venue, lui appor
tant, à lui du moins, l’apaisement et la tran
quillité. Et de cette intention généreuse il ne
nous reste que le souvenir.
Mais ce souvenir du moins ne sera pas fugitif.
Nous garderons a M. Félix Faure une longue
gratitude.
Nous pouvons, sur d’autres terrains, ne l’avoir
pas toujours entièrement approuvé, mais sur
celui-ci, nous étions avec lui sans réserve.
C’est La Rochefoucauld qui a dit qu’il ne faut
pas pas juger son bienfaiteur si l’on veut gar
der sa reconnaissance : nous n’avons pas à
juger ici la pleine et honorable carrière de
M. Félix Faure; nous sommes des amis des
colonies, qui ne retenons de sa vie que ce qui
peut intéresser les colonies; nous inscrirons son
nom parmi leurs patrons et leurs bienfaiteurs.
Joseph CHAILLEY-BERT.
LA STABILITE MINISTÉRIELLE :
M. Guillain et M. Delcassé
Le Président de la République, M. Loubet, a
reçu, le jour même de sa nomination, la démis
sion du cabinet Dupuy. Il devait la recevoir :
elle était de règle. Mais après l’avoir reçue,
M. Loubet a, dès le lendemain, purement et
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