Bulletin / Association cotonnière coloniale

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160 pages

Titre : Bulletin / Association cotonnière coloniale

Auteur : Association cotonnière coloniale. Auteur du texte

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1928-01-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327046323

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Description : 01 janvier 1928 01 janvier 1928

Description : 1928/01/01 (A26,N81)-1928/01/31. 1928/01/01 (A26,N81)-1928/01/31.

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k9758895m

Source : CIRAD, 2016-193402

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 13/12/2016

ferme de l'Etat à Nyangwe que l'expert américain
Fischer établit ses premières cultures cotonnières et
que l'infatigable M. Blommaert, inspecteur de l'Agri-
culture, organisa les premiers essais de culture du
,coton dans les villages indigènes.

Aujourd'hui le Maniéma compte plusieurs zones
cotonnières concédées les unes à la Cotonco, les autres
à la nouvelle Société cotonnière, très importante aussi,
créée par la Firme Lagache de Renaix. Cette Société
porte le nom de Textile Africaine (Texaf) : elle installe
à Kinshasa* une usine de filature et de tissage du
coton, capable de travailler sur place une partie impor-
tante de la récolte congolaise.

Nous constatons au Maniéma comme dans les Uélé,
que les routes et les moyens mécaniques de transport
sont indispensables au développement de l'agriculture :
des routes pour automobiles sont construites en colla-
boration entre les Sociétés cotonnières et l'Etat ; elles
partent de Kassongo et s'étendent vers les lacs Tan-
ganyka et Kivu.

Une station de sélection du coton existe à la ferme
de Nyangwé, exploitée aujourd'hui par la Cotonco
et une autre tout proche fut récemment établie par
l'Etat. Il faut, en effet, de grandes quantités de graines
sélectionnées pour permettre un développement consi-
dérable de la culture et surtout pour maintenir la
bonne qualité du coton.

Quittons Nyangwé et traversons le fleuve pour
reprendre le chemin de fer à Malela, centre très actif
d'exploitations forestières et agricoles. Nous y ren-
controns plusieurs colons belges, des planteurs de
café tels que les frères Vendelmans : nous constatons
une fois de plus que le café prend un réel dévelop-
pement au Congo Belge.

Edmond LEPLAÉ.

— 113 -

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