Titre : Bulletin mensuel de l'Agence économique de l'Afrique occidentale française
Auteur : Agence économique de l'Afrique occidentale francaise. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327181170
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 février 1934 01 février 1934
Description : 1934/02/01 (A15,N158)-1934/02/28. 1934/02/01 (A15,N158)-1934/02/28.
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Description : Collection numérique : L'Afrique et la France aux... Collection numérique : L'Afrique et la France aux XIXe et XXe siècles
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k97339916
Source : CIRAD, 2016-120610
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/07/2016
- Aller à la page de la table des matières33
- SOMMAIRE
Pages- I. Etude documentaire:
- .......... Page(s) .......... 35
- II. Législation économique. Jurisprudence:
- .......... Page(s) .......... 39
- .......... Page(s) .......... 39
- .......... Page(s) .......... 39
- III. Chronique fiscale:
- .......... Page(s) .......... 40
- .......... Page(s) .......... 40
- IV. Concessions agricoles en A. O. F.:
- .......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 41
- V. Renseignements économiques d’ordre général:
- .......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 44
- .......... Page(s) .......... 45
- VI. Situation économique d’ensemble:
- .......... Page(s) .......... 45
- VII. Situation économique par colonie:
- .......... Page(s) .......... 50
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 57
- VIII. Hygiène publique:
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 60
BULLETIN MENSUEL DE L'AGENCE ÉCONOMIQUE DE L'A. 0. F.
37
dévorer la totalité des amandes contenues dans 300
grammes, mais non de 400. Laissés libres ces insectes
agiraient,causé .beaucoup plus de dommages.
Devant de tels dégâts une lutte sévère s'impose.
MOYENS -DE LUTTE. — Ceux-ci peuvent se diviser
en trois :
Moyens mécaniques ... ventilage. "
Moyens physiques l lampés pièges.
r *^ \ sacs.
ÎGaz léger ... Anhydride sulfureux.
( Sulfure de carbone.
Gaz lourd... ] Tétrachlorure de' carbone.
/ sïïSS1 dé'"!;.
Moyens ~h-i miques Aspersion ... j de cuivre.
( Crésyl.
Moyens mécaniques. — Le ventilage donne peu de
résultàts, les bruches adultes ne sont pas éliminées
non plus que les larves ; seules le sont les gousses vides
ne renfermant plus de parasites :
Ce moyen ne doit être employé qu'après désinfec-
tion afin d'améliorer la présentation du lot traité. -
Moyens physiques. — Ceux-ci ne peuvent convenir
qu'aux adultes, on empêche ainsi les dégâts ultérieurs,
non ceux provoqués par les larves.
Lampes pièges, sacs étendus le soir permettent, de
détruire les insectes, mais la destruction n'est jamais
totale.
Moyens chimiques. — Ceux-ci, employés dans ■ les
conditions convenables, permettent de détruire la bru-
che sous toutes ses>formes.
Nous verrons que ces conditions sont très difficiles
à obtenir :
1° Désinfection des magasins vides. Ceux-ci n'ont
pas été construits en vue de permettre la désinfection
et, malgré les précautions prises, celle-ci sera toujours
incomplète. Etant donné la hauteur de certains des
magasins, seul un gaz léger peut être employé, le gaz
sulfureux doit donc être retenu. Le dose normale, 3 kilogs
de soufre pour 100 mètres cubes, devra être augmentée
suivant l'étanchéité du local.
2° Désinfection des arachides : un tas d'arachides
comporte de très nombreux interstices, les gousses se
tassant mâl. Dans ces conditions un gaz lourd descen-
dra rapidement, un gaz léger s'élèvera.
. Dans une expérience faite à Keur Samba Kane, un
tube d'anhydride ayant été ouvert en grand au milieu
d'un sac, les adultes placés en dessous n'ont pas été tués.
Dans dés expériences faites au Laboratoire avec d-u
tétrachlorure de carbone le contraire a été obtenu.
. Il faut donc, pour que la désinfection soit totale,
qu'après évaporation du liquide le gaz occupe la tota-
lité du volume des graines. Il faut de plus que le gaz
reste au moins 24 heures en contact avec les gousses,
pour éviter d'avoir à en employer une trop grande
quantité.
La désinfection par gaz lourd devra donc se faire
"i
t '
en tas peu épais, des bouteilles contenant le liquide à
évaporer seront placées dans la masse, les goulots,
autant que possible larges, à la surface.
Elles seront débouchées et le tas recouvert de bonnes
bâches.
Avec l'anhydride sulfureux le tas étant le mieux
possible recouvert, le gaz sera émis à la partie inférieure.
Anhydride sulfureux. — Des expériences faites ont
montré que le SO 2 n'avait pas une action suffisante
sur les larves, à moins d'arriver à une saturation com-
plète, ce qui est impossible en pratique,
Il a de plus l'inconvénient de nuire à la faculté ger-
minative des graines, il est donc à rejeter pour. la désin-
fection de celles-ci et ne doit être employé que pour
les magasins. A la station ceux-ci ont été soigneusement
rendus étanches. Ils seront désinfectés avant la rentrée
des gousses par ce moyen — après nettoyage parfait,
chaulage des parois et passage de la charpente au car-
bonyl.
Sulfure de carbone. — La désinfection à l'aide de
ce procédé a' été pratiquée à M'Bambey au Magasin
loué par la Société de Prévoyance. Afin d'éviter des
pertes trop sensibles de gaz, des fosses, ont été creusées
et bâchées. Une première expérience çfaite en y plaçant
des sacs d'arachides n'a donné aucun résultat. Le gaz
glissant entre les sacs s'étant infiltré en terre. Il a donc
été nécessaire de vider ceux-ci. Le sulfure employé à la
dose de 2 litres pour 35 mètres cubes a donné alors de
très bons résultats mais nous ne sommès par parvenus à
la désinfection totale. Le gaz s'infiltrant toujours dans
le sol (après 24 heures les manœuvres travaillaient au
fond des fosses sans difficulté). Il semble donc qu'il y
aurait intérêt à avoir des fosses étanches pour le traite-
ment des arachides parasitées. A la Station nous avons
fait construire un réservoir mobile en tôle de 2, rn/m.
d'une contenance de 8 mètres cubes permettant la désin-
fection soit par le gaz léger soit par le gaz lourd. Ceci
paraît l'idéal mais le prix en est élevé : 3.800 francs.
Dès que celui-ci sera terminé des expériences seront
faites en vue de déterminer la quantité de sulfure à
employer.
Au laboratoire, dans les bocaux de 5 litres, le dépara-
sitage complet a été obtenu avec 1 c/m cube pendant
36 heures. La dose est donc de 1 litre pour 5 mètres cubes
de graines, soit environ 1 tonne 500. Le prix n'est pas
excessif mais il faut tabler avec la main-d'œuvre néces-
saire.
Tétrachlorure de carbone. — Celui-ci s'emploie de la
même façon que le sulfure, il a sur lui l'avantage d'être
ininflammable mais son action est bien moins efficace.
En vase clos à la dose de 1 litres par mètre cube la des-
truction n'était pas complète au bout de 24 heures. Il
ne semble donc pas possible de l'employer.
Paradichlorobenzène. — Des recherches ont égale-
ment été faites mais n'ont pas donné de résultats pra-
tiques.
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dévorer la totalité des amandes contenues dans 300
grammes, mais non de 400. Laissés libres ces insectes
agiraient,causé .beaucoup plus de dommages.
Devant de tels dégâts une lutte sévère s'impose.
MOYENS -DE LUTTE. — Ceux-ci peuvent se diviser
en trois :
Moyens mécaniques ... ventilage. "
Moyens physiques l lampés pièges.
r *^ \ sacs.
ÎGaz léger ... Anhydride sulfureux.
( Sulfure de carbone.
Gaz lourd... ] Tétrachlorure de' carbone.
/ sïïSS1 dé'"!;.
Moyens ~h-i miques Aspersion ... j de cuivre.
( Crésyl.
Moyens mécaniques. — Le ventilage donne peu de
résultàts, les bruches adultes ne sont pas éliminées
non plus que les larves ; seules le sont les gousses vides
ne renfermant plus de parasites :
Ce moyen ne doit être employé qu'après désinfec-
tion afin d'améliorer la présentation du lot traité. -
Moyens physiques. — Ceux-ci ne peuvent convenir
qu'aux adultes, on empêche ainsi les dégâts ultérieurs,
non ceux provoqués par les larves.
Lampes pièges, sacs étendus le soir permettent, de
détruire les insectes, mais la destruction n'est jamais
totale.
Moyens chimiques. — Ceux-ci, employés dans ■ les
conditions convenables, permettent de détruire la bru-
che sous toutes ses>formes.
Nous verrons que ces conditions sont très difficiles
à obtenir :
1° Désinfection des magasins vides. Ceux-ci n'ont
pas été construits en vue de permettre la désinfection
et, malgré les précautions prises, celle-ci sera toujours
incomplète. Etant donné la hauteur de certains des
magasins, seul un gaz léger peut être employé, le gaz
sulfureux doit donc être retenu. Le dose normale, 3 kilogs
de soufre pour 100 mètres cubes, devra être augmentée
suivant l'étanchéité du local.
2° Désinfection des arachides : un tas d'arachides
comporte de très nombreux interstices, les gousses se
tassant mâl. Dans ces conditions un gaz lourd descen-
dra rapidement, un gaz léger s'élèvera.
. Dans une expérience faite à Keur Samba Kane, un
tube d'anhydride ayant été ouvert en grand au milieu
d'un sac, les adultes placés en dessous n'ont pas été tués.
Dans dés expériences faites au Laboratoire avec d-u
tétrachlorure de carbone le contraire a été obtenu.
. Il faut donc, pour que la désinfection soit totale,
qu'après évaporation du liquide le gaz occupe la tota-
lité du volume des graines. Il faut de plus que le gaz
reste au moins 24 heures en contact avec les gousses,
pour éviter d'avoir à en employer une trop grande
quantité.
La désinfection par gaz lourd devra donc se faire
"i
t '
en tas peu épais, des bouteilles contenant le liquide à
évaporer seront placées dans la masse, les goulots,
autant que possible larges, à la surface.
Elles seront débouchées et le tas recouvert de bonnes
bâches.
Avec l'anhydride sulfureux le tas étant le mieux
possible recouvert, le gaz sera émis à la partie inférieure.
Anhydride sulfureux. — Des expériences faites ont
montré que le SO 2 n'avait pas une action suffisante
sur les larves, à moins d'arriver à une saturation com-
plète, ce qui est impossible en pratique,
Il a de plus l'inconvénient de nuire à la faculté ger-
minative des graines, il est donc à rejeter pour. la désin-
fection de celles-ci et ne doit être employé que pour
les magasins. A la station ceux-ci ont été soigneusement
rendus étanches. Ils seront désinfectés avant la rentrée
des gousses par ce moyen — après nettoyage parfait,
chaulage des parois et passage de la charpente au car-
bonyl.
Sulfure de carbone. — La désinfection à l'aide de
ce procédé a' été pratiquée à M'Bambey au Magasin
loué par la Société de Prévoyance. Afin d'éviter des
pertes trop sensibles de gaz, des fosses, ont été creusées
et bâchées. Une première expérience çfaite en y plaçant
des sacs d'arachides n'a donné aucun résultat. Le gaz
glissant entre les sacs s'étant infiltré en terre. Il a donc
été nécessaire de vider ceux-ci. Le sulfure employé à la
dose de 2 litres pour 35 mètres cubes a donné alors de
très bons résultats mais nous ne sommès par parvenus à
la désinfection totale. Le gaz s'infiltrant toujours dans
le sol (après 24 heures les manœuvres travaillaient au
fond des fosses sans difficulté). Il semble donc qu'il y
aurait intérêt à avoir des fosses étanches pour le traite-
ment des arachides parasitées. A la Station nous avons
fait construire un réservoir mobile en tôle de 2, rn/m.
d'une contenance de 8 mètres cubes permettant la désin-
fection soit par le gaz léger soit par le gaz lourd. Ceci
paraît l'idéal mais le prix en est élevé : 3.800 francs.
Dès que celui-ci sera terminé des expériences seront
faites en vue de déterminer la quantité de sulfure à
employer.
Au laboratoire, dans les bocaux de 5 litres, le dépara-
sitage complet a été obtenu avec 1 c/m cube pendant
36 heures. La dose est donc de 1 litre pour 5 mètres cubes
de graines, soit environ 1 tonne 500. Le prix n'est pas
excessif mais il faut tabler avec la main-d'œuvre néces-
saire.
Tétrachlorure de carbone. — Celui-ci s'emploie de la
même façon que le sulfure, il a sur lui l'avantage d'être
ininflammable mais son action est bien moins efficace.
En vase clos à la dose de 1 litres par mètre cube la des-
truction n'était pas complète au bout de 24 heures. Il
ne semble donc pas possible de l'employer.
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