publièrent une description correcte de la fleur (encore qu'ils aient pris les étamines pour des pétales) sous le nom de Tacca pinnatifida.
Ce nom est encore actuellement le plus employé, bien que 0. KUNTZE ait préconisé le nom linnéen : Tacca leonlopetaloides et qu'il ait été suivi par BAILLON et HEYNE.
Classification. — Cette espèce s'étendant depuis l'Afrique Occiden- tale jusqu 'en Océanie, elle n est pas une espèce homogène. On cons- tate d'abord une variation dans la forme des feuilles; en Afrique
Fig. 1. — 1 à 5. Extrémités des lobes de : Tacca pinnatifida à lobes larges, T. pinnatifida à lobes découpés, T. involucrata, T. maculata, T. ar- tocarpifolia.
6 à 10. Moitiés de feuille de : Tacca palmata Blume, T. Rumphii Schas- ser, T. palmata borneensis Limpricht, T. Elmeri Krause, T. fatsiifolia Warburg.
Occidentale, les lobes latéraux sont souvent arrondis et nettement séparés les uns des autres. SCHUMACHER et THONNING en ont fait une espèce distincte: T. involucrata (Voir Fig. 1, 3). Actuellement, on appelle ainsi toutes les formes africaines de Tacca. On aurait à faire à deux espèces vicariantes : T. involucrata d'Afrique et T. pinnati- fida d'Asie-Océanie. Mais en Australie, on trouve également des formes à lobes découpés que SEEMANN a dénommées T. Brownii. Enfin, les formes à lobes larges (Voir Fig. 1, 1) doivent être divisées, selon J. D. HOOKER, en formes à bractées larges (surtout en Polyné- sie) et en formes à bractées étroites (surtout en Malaisie).
En réalité, on a des sous-espèces écologiques et non pas géogra- phiques.
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