3. Lobes des feuilles adultes étroites à bords parallèles T. maculata Seem.
3. Lobes de formes variées, ovales ou pointus T. pinnalifida Forster.
1. T. viridis Hemsley : Espèce de Malacca et du Siam. Usages inconnus.
2. T. arlocarpifolia Seeman : Espèce endémique de Madagascar el des îles voisines. Cette plante a été recueillie par COMMERSON, qui l'a dessinée dans ses manuscrits sous le nom de Villeria. Mais ce natu- raliste est mort à l'Ile de France en 1773, et ses manuscrits n'ont jamais été publiés. Les échantillons de COMMERSON se trouvent dans les herbiers de A. DE JUSSIEU et de LAMARCK. Ces naturalistes s'en sont servi pour décrire le genre Tacca dans leurs ouvrages et l)es figures données par LAMARCK (ill. gen., tab. 232) en 1793 se rapportent incontestablement à T. arlocarpifolia (longueur des bractées, forme des feuilles, etc.) et non pas comme tous les auteurs l'ont écrit jus- qu'ici à T. pinnatifida. Si LAMARCK avait pu finir son Encyclopédie Botanique, il aurait sans doute nommé l'espèce qu'il avait soigneu- sement décrite, malheureusement son continuateur POIRET était loin d'avoir son talent.
En 1806 (Encycl. t. VII, p. 548), sous le nom de T. pinnatifida Linn. f., celui-ci décrit une plante ayant : « un involucre extérieur composé de plusieurs grandes folioles sessiles,... beaucoup plus lon- gues que les fleurs, étroites, lancéolées, longuement acuminées », et il indique avoir vu la plante dans l'herbier DE JUSSIEU.
C'est vers 1912 que les plantes de DE JUSSIEU (n° 3 536% 3 5361, 3 537) et LAMARCK (n° 31), furent identifiées par DANGUY comme étant T. artocarpifolia Seem. = T. madagascariensis Boj. En 1902, dans sa thèse W. LIMPRICHT avait au contraire identifié T. madagas- .cariensis Boj. comme la variété de Madagascar et d'Afrique Orientale de T. pinnalifida Forst. donc synonyme de T. abyssinica Hochst. Dans sa monographie, en 1928, le même Auteur élève cette variété au rang d'espèce sous le nom de T. madagascariensis Boj. synonyme de T. umbrarum Jum. et Per. La confusion s'explique par le fait que la diagnose latine de T. umbrarum est trop succincte et que la planche 1 (photographie de plante in situ) représente effectivement une variété de T. pinnatifida. Mais dans la description détaillée en français, on lit que les bractées sont atténuées et acuminées au som- met et sont longues de 12 cm. 5 tandis que les fleurs ne sont pédi-
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