Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-11-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 novembre 1903 20 novembre 1903
Description : 1903/11/20 (A7,N137,T13). 1903/11/20 (A7,N137,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583389b
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 319-
a exporté jusque 60.000 tonnes de dattes par an; les dattiers commencent à produire à l'âge de
trois ans dans le Beloutchistan, à l'âge de quatre ans dans l'Arabistan. Les forêts de Perse peuvent,
fournir plusieurs produits d'exportation, du buis, des loupes de noyer, très demandées. La race
bovine est rare et malingre, les moutons sont nombreux, les chameaux sont surtout élevés dans le-
Beloutchistan où les bêtes deviennent superbes et sont fort appréciées aux Indes par les militaires-
La race chevaline, asine et les mulets sont bien représentés.
- M. Bois donne dans le « Bulletin du Muséum », un court résumé de ses récents voyages au
Tonkin et à Java.
- La « Dépêche coloniale » a publié un intéressant rapport de M. Aug. Chevalier sur l'exploita- -
tion du caoutchouc au Chari-Lac Tchad. Dans les États de Snoussi, que le chef de cette expédition
a parcourus avec son collaborateur, M. Courtet, il a découvert deux lianes à caoutchouc, dont l'une
est le Landolphia Hendelotil, fournissant le caoutchouc du Soudan, du Sénégal et de la
Guinée française ; l'autre, une espèce nouvelle. Toutes les deux ressemblant fortement au L. owa-
riensis, les indigènes avaient commencé d'eux-mêmes l'exploitation. M. Chevalier estime en
moyenne le nombre des pieds exploitables de c.es lianes à 20 par kilomètre carré: et quand toutes ces-
lianes seront saignées, on en pourra attendre un rendement annuel de plus de 20 tonnes pour le-
territoire de Snoussi, en dehors des concessions du Ilaut-Oubanghi. L'exploitation est faite avec soin-
les lianes ne sont pas coupées, seuls les feux de brousses leur font du tort.
M. CHEVALIER a observé là également une forme de Landolphia très réduite à tiges aériennes
de 20 à 60 centimètres de haut, privée de caoutchouc et se desséchant rapidement; le caoutchouc-
est contenu dans les rhizomes; en certains endroits, la plante couvre toute la brousse. Cette forrpe.
paraît analogue au L. Thollonii du Congo et pourrait, d'après les estimations de M. Chevalier,.
fournir 1.000 tonnes tandis que les lianes n'en fourniraient que 20. M. Chevalier a essayé l'extrac-
tion du caoutchouc des écorces de ces rhizomes et a opéré comme suit : les racines arrachées sont.
séchées pendant deux jours, puis-écorcées ; les écorces sont ensuite reséchées. On les broye ensuite
'dans un mortier à mil, conique, s'il se peut; le pilonnage-enlève les écorces et quand les dernières
particules ne peuvent plus être enlevées, on humecte un peu la masse. Pour extraire le caoutchouc de.
belle qualité de 11 kg. 500 d'écorce, il a fallu employer trente-neuf heures ; ce travail pourrait
être exécuté par des femmes et des enfants ; le rendement a été de 30 grammes de caoutchouc sec,.
pour 1.000 grammes d'écorce sèche.
- M. H. D. TJEENK WILLINK a publié dans « Cultuur Gids », 1903, n° 4, une étude sur les latex.
caontchoutifères, Après avoir examiné les caractères généraux des éléments cellulaires renfer-
mant le latex, l'auteur fait remarquer que : 1° toutes les parties de la plante ne contiennent pas de-
latex de la même qualité, les parties âgées donnant en général du latex]de meilleure qualité que les.
portions jeunes; 2° la teneur en latex dépend non seulement de l'espèce, mais encore de l'individu,
du climat, du sol, de l'époque; 3° lors de la saignée, il ne faut pas oublier qu'il faut veiller à ce que-
cette saignée puisse êlre répétée plusieurs fois; 4° les saignées doivent être faites de manière à
pouvoir se cicatriser facilement, et la coupure doit être disposée de telle façon que l'eau ne puisse y
séjourner; 5° lors de la saignée on veillera à ce que les éléments de la couche libérienne ne soient.
pas endommagés, afin que la plante puisse continuer son développement. D'après le même auteur,
les fonctions du latex sont les suivantes : l°le latex se coagule sur les plaies et obture les blessures,
empêchant l'accès de l'air et la pourriture; 2° il protège les plantes par son goût acide et ses pro-
priétés vénéneuses; 30 il est un produit de désassimilation et ne paraît pas avoir d'autre usage pour
les plantes; 4° il renferme des albuminoïdes du sucre, etc., qui peuvent être considérés comme-
réserves.
— On peut obtenir à Klaten environ 320 fruits par pied de Kapok; pour obtenir un picul de
kapok en fibres on doit posséder 80.000 fruits; de 50.000 arbres de la plantation, on obtient environ.
200 piculs de kapok par an. La récolte des fruits se fait à l'aide de bambous munis de crochets;
des femmes et des enfants enlèvent la fibre avec la graine et la font sécher au soleil dans des bacs
en ciment recouverts de gaze. Les graines sèches sont ensuite introduites dans un appareil assez
spécial dans lequel elles passent entre des couteaux. Quant à l'huile, elle est extraite par la benzine..
— A une réponse faite par un des lecteurs du « Cultuur Gids » à propos du triage du cacao, la
.rédaction répond que, bien que fréquemment le planteur ne trie pas ses graines pour le marché, il
.peut y avoir avantage à faire un triage et les courtiers d'Amsterdam recommandent de les classer en
cinq types : 1. Graines pleines ; 2. Graines moins pleines et grosses graines ridées ; 3. Petites graines-
ridées; 4. Brisures; 5. Graines noires et difformes.
a exporté jusque 60.000 tonnes de dattes par an; les dattiers commencent à produire à l'âge de
trois ans dans le Beloutchistan, à l'âge de quatre ans dans l'Arabistan. Les forêts de Perse peuvent,
fournir plusieurs produits d'exportation, du buis, des loupes de noyer, très demandées. La race
bovine est rare et malingre, les moutons sont nombreux, les chameaux sont surtout élevés dans le-
Beloutchistan où les bêtes deviennent superbes et sont fort appréciées aux Indes par les militaires-
La race chevaline, asine et les mulets sont bien représentés.
- M. Bois donne dans le « Bulletin du Muséum », un court résumé de ses récents voyages au
Tonkin et à Java.
- La « Dépêche coloniale » a publié un intéressant rapport de M. Aug. Chevalier sur l'exploita- -
tion du caoutchouc au Chari-Lac Tchad. Dans les États de Snoussi, que le chef de cette expédition
a parcourus avec son collaborateur, M. Courtet, il a découvert deux lianes à caoutchouc, dont l'une
est le Landolphia Hendelotil, fournissant le caoutchouc du Soudan, du Sénégal et de la
Guinée française ; l'autre, une espèce nouvelle. Toutes les deux ressemblant fortement au L. owa-
riensis, les indigènes avaient commencé d'eux-mêmes l'exploitation. M. Chevalier estime en
moyenne le nombre des pieds exploitables de c.es lianes à 20 par kilomètre carré: et quand toutes ces-
lianes seront saignées, on en pourra attendre un rendement annuel de plus de 20 tonnes pour le-
territoire de Snoussi, en dehors des concessions du Ilaut-Oubanghi. L'exploitation est faite avec soin-
les lianes ne sont pas coupées, seuls les feux de brousses leur font du tort.
M. CHEVALIER a observé là également une forme de Landolphia très réduite à tiges aériennes
de 20 à 60 centimètres de haut, privée de caoutchouc et se desséchant rapidement; le caoutchouc-
est contenu dans les rhizomes; en certains endroits, la plante couvre toute la brousse. Cette forrpe.
paraît analogue au L. Thollonii du Congo et pourrait, d'après les estimations de M. Chevalier,.
fournir 1.000 tonnes tandis que les lianes n'en fourniraient que 20. M. Chevalier a essayé l'extrac-
tion du caoutchouc des écorces de ces rhizomes et a opéré comme suit : les racines arrachées sont.
séchées pendant deux jours, puis-écorcées ; les écorces sont ensuite reséchées. On les broye ensuite
'dans un mortier à mil, conique, s'il se peut; le pilonnage-enlève les écorces et quand les dernières
particules ne peuvent plus être enlevées, on humecte un peu la masse. Pour extraire le caoutchouc de.
belle qualité de 11 kg. 500 d'écorce, il a fallu employer trente-neuf heures ; ce travail pourrait
être exécuté par des femmes et des enfants ; le rendement a été de 30 grammes de caoutchouc sec,.
pour 1.000 grammes d'écorce sèche.
- M. H. D. TJEENK WILLINK a publié dans « Cultuur Gids », 1903, n° 4, une étude sur les latex.
caontchoutifères, Après avoir examiné les caractères généraux des éléments cellulaires renfer-
mant le latex, l'auteur fait remarquer que : 1° toutes les parties de la plante ne contiennent pas de-
latex de la même qualité, les parties âgées donnant en général du latex]de meilleure qualité que les.
portions jeunes; 2° la teneur en latex dépend non seulement de l'espèce, mais encore de l'individu,
du climat, du sol, de l'époque; 3° lors de la saignée, il ne faut pas oublier qu'il faut veiller à ce que-
cette saignée puisse êlre répétée plusieurs fois; 4° les saignées doivent être faites de manière à
pouvoir se cicatriser facilement, et la coupure doit être disposée de telle façon que l'eau ne puisse y
séjourner; 5° lors de la saignée on veillera à ce que les éléments de la couche libérienne ne soient.
pas endommagés, afin que la plante puisse continuer son développement. D'après le même auteur,
les fonctions du latex sont les suivantes : l°le latex se coagule sur les plaies et obture les blessures,
empêchant l'accès de l'air et la pourriture; 2° il protège les plantes par son goût acide et ses pro-
priétés vénéneuses; 30 il est un produit de désassimilation et ne paraît pas avoir d'autre usage pour
les plantes; 4° il renferme des albuminoïdes du sucre, etc., qui peuvent être considérés comme-
réserves.
— On peut obtenir à Klaten environ 320 fruits par pied de Kapok; pour obtenir un picul de
kapok en fibres on doit posséder 80.000 fruits; de 50.000 arbres de la plantation, on obtient environ.
200 piculs de kapok par an. La récolte des fruits se fait à l'aide de bambous munis de crochets;
des femmes et des enfants enlèvent la fibre avec la graine et la font sécher au soleil dans des bacs
en ciment recouverts de gaze. Les graines sèches sont ensuite introduites dans un appareil assez
spécial dans lequel elles passent entre des couteaux. Quant à l'huile, elle est extraite par la benzine..
— A une réponse faite par un des lecteurs du « Cultuur Gids » à propos du triage du cacao, la
.rédaction répond que, bien que fréquemment le planteur ne trie pas ses graines pour le marché, il
.peut y avoir avantage à faire un triage et les courtiers d'Amsterdam recommandent de les classer en
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