Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mai 1903 20 mai 1903
Description : 1903/05/20 (A7,N123,T12). 1903/05/20 (A7,N123,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833774
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
7" ANNÉE. TOME XII. N° 125. 20 Mai f 803.
REVUE
DES
CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE. Insectes parasites de la Ramie : Cu. RIVIÈRE. - A propos des poivriers de
l'Afrique occidentale : E. DE WILDEMAX. L'Olivier (Suite) COUPUT.
Variétés. Sur les cultures et en particulier celle de Ylsonandra gutta, à la Grande-Comore :
JULES POISSON. Sur la préparation des graines du cacaoyer (Suite) : VAN DER HELD. Le
coton au Soudan Français (Fin) NAUTILUS. Sur le coton du Pérou (Fin) F. HILBLECK et
E. D. W. La culture du thé à Sao-Miguel (Açores) BERNEGAU. La préparation du bon
caoutchouc à Ceylan : F. J. HOLLOWAY.
Bibliographie. Nouvelles et Correspondances. Revue commerciale.
INSECTES PARASITES DE LA RAMIE
Jusqu'à ce jour, on n'a pas signalé de parasitisme sur la Ramie : c'est pourtant
une plante, une culture plutôt, qui s'y prêterait. En effet, on sait que cette Urticée
économique pousse en touffes serrées, en vastes surfaces homogènes comme un
beau champ de céréales et que l'air et la lumière circulent peu entre ses tiges
très fortement feuillées. D'autre part, en culture intensive, l'humidité est active
dans une plantation puisque de copieuses irrigations sont nécessaires, indispen-
sables même pour assurer et entretenir une bonne végétation. Ce sont pourtant
là des conditions ordinairement favorables au développement des affections
parasitaires, insectes et cryptogames.
Or, il faut s'empresser de le reconnaître, aucune altération préoccupante ne
parait avoir encore été constatée sur ces plantes; cependant on a remarqué,
au Jardin d'Essai d'Alger, que des insectes vivant sur des Urticèes indigènes
s'attaquaient aussi à des Urticèes exotiques, à la Ramie notamment, dont la cul-
ture intéresse vivement le monde colonial. -
La détermination et les mœurs de ces insectes méritent d'être précisées : c'est
pourquoi j'ai cru devoir prier M. Bouvier, de l'Institut, de présenter à la Société
nationale d'agriculture de France mes quelques observations sur ce sujet.
HYPENA LIVIDALIS. Hübner, Noctuelles. Cette espèce, qui, par ses caractères
extérieurs, a une grande ressemblance avec les Pyralides, est commune dans
l'Europe méridionale, dans l'Asie Mineure, aux Canaries; on la trouve aussi en
Algérie et dans tout le nord de l'Afrique.
Jusqu'à ce jour, on ne connaissait la chenille d'Hypena lividalis que sur la
Pariétaire, Parietaria officinalis; mais je l'ai découverte exerçant ses ravages sur
des Urticèes exotiques, Urtica tenacissima et Urtica nivea (Bœhmeria).
Les feuilles sont percées de nombreux petits trous, surtout dans le jeune âge.
Les feuilles plus tendres de YUrtica tenacissima sont principalement atteintes;
mais celles de l'Urtica nivea, plus coriaces et à revêtement fortement tomenteux,
sont moins attaquées.
La petite chenille, invisible le jour, ne ronge que la nuit, et c'est à la lumière
REVUE
DES
CULTURES COLONIALES
SOMMAIRE. Insectes parasites de la Ramie : Cu. RIVIÈRE. - A propos des poivriers de
l'Afrique occidentale : E. DE WILDEMAX. L'Olivier (Suite) COUPUT.
Variétés. Sur les cultures et en particulier celle de Ylsonandra gutta, à la Grande-Comore :
JULES POISSON. Sur la préparation des graines du cacaoyer (Suite) : VAN DER HELD. Le
coton au Soudan Français (Fin) NAUTILUS. Sur le coton du Pérou (Fin) F. HILBLECK et
E. D. W. La culture du thé à Sao-Miguel (Açores) BERNEGAU. La préparation du bon
caoutchouc à Ceylan : F. J. HOLLOWAY.
Bibliographie. Nouvelles et Correspondances. Revue commerciale.
INSECTES PARASITES DE LA RAMIE
Jusqu'à ce jour, on n'a pas signalé de parasitisme sur la Ramie : c'est pourtant
une plante, une culture plutôt, qui s'y prêterait. En effet, on sait que cette Urticée
économique pousse en touffes serrées, en vastes surfaces homogènes comme un
beau champ de céréales et que l'air et la lumière circulent peu entre ses tiges
très fortement feuillées. D'autre part, en culture intensive, l'humidité est active
dans une plantation puisque de copieuses irrigations sont nécessaires, indispen-
sables même pour assurer et entretenir une bonne végétation. Ce sont pourtant
là des conditions ordinairement favorables au développement des affections
parasitaires, insectes et cryptogames.
Or, il faut s'empresser de le reconnaître, aucune altération préoccupante ne
parait avoir encore été constatée sur ces plantes; cependant on a remarqué,
au Jardin d'Essai d'Alger, que des insectes vivant sur des Urticèes indigènes
s'attaquaient aussi à des Urticèes exotiques, à la Ramie notamment, dont la cul-
ture intéresse vivement le monde colonial. -
La détermination et les mœurs de ces insectes méritent d'être précisées : c'est
pourquoi j'ai cru devoir prier M. Bouvier, de l'Institut, de présenter à la Société
nationale d'agriculture de France mes quelques observations sur ce sujet.
HYPENA LIVIDALIS. Hübner, Noctuelles. Cette espèce, qui, par ses caractères
extérieurs, a une grande ressemblance avec les Pyralides, est commune dans
l'Europe méridionale, dans l'Asie Mineure, aux Canaries; on la trouve aussi en
Algérie et dans tout le nord de l'Afrique.
Jusqu'à ce jour, on ne connaissait la chenille d'Hypena lividalis que sur la
Pariétaire, Parietaria officinalis; mais je l'ai découverte exerçant ses ravages sur
des Urticèes exotiques, Urtica tenacissima et Urtica nivea (Bœhmeria).
Les feuilles sont percées de nombreux petits trous, surtout dans le jeune âge.
Les feuilles plus tendres de YUrtica tenacissima sont principalement atteintes;
mais celles de l'Urtica nivea, plus coriaces et à revêtement fortement tomenteux,
sont moins attaquées.
La petite chenille, invisible le jour, ne ronge que la nuit, et c'est à la lumière
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