Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1933-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1933 01 septembre 1933
Description : 1933/09/01 (A36)-1933/10/31. 1933/09/01 (A36)-1933/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6582626j
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/04/2014
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délavable ; l'ammoniaque, par contre, est en grande partie absor b ée et re
par le sol, au moins temporairement. Le sulfate d'ammoniuin est moins e
• en mélange avec des scories qu'en mélange avec du superphosphate. L'usage deii
tinuel d'engrais azotés physiologiquement acides, produit une acidification doit
sols non chaulés et une diminution des bases échangeables, ce qui se tra
par une diminution des récoltes. L'effet des différents engrais azotés acides S la
les récoltes et sur la réaction du sol, dépend de la composition du sol et de 13
composition des engrais. L'ordre dans lequel les différents engrais au
l'acidité du sol est le suivant : sulfate d'ammonium, 100 ; phosphate d'ammon
100 ; salpêtre Leupa, 75; urée, 50 ; nitrate d'ammonium, 50. Des engrais a
.d 1.' d t. l é l b. 1t l'asslJ11l
acides appliqués pendant plusieurs années sur un même sol, abaisleilt
labilité du phosphate et font augmenter la - teneur en potassium solubleang
l'eau ; des engrais physiologiquement basiques provoquent l'effet contraire. La
mentation de l'acidité du sol peut être évitée par l'utilisation d'un i*1
d'environ 70 de nitrate de soude ou de chaux et 30 de sulfate ou de PII" 'e
phate d'ammonium. L'acidité formée par des engrais acidifiants peut être DorrigeÏe
par l'application de scories ou par l'emploi de calcaire ou de dolomie, ePa
directement ou mélangés aux engrais. Lors de l'usage continu d'engrais aCI if
fiants, un chaulage sous n'importe quelle forme est nécessaire pour rnaintell.
le rendement des récoltes.
PHYTOPATHOLOGIE
A) ENTOMOLOGIE
Les « Borers » du caféier en Basse Côte d'Ivoire. A. MALLAMAIRE il
letin du Comité d'études historiques et scientifiques de l'A. O. F., 1932> a
et septembre). — L'étude de A. MALLAMAIRE est intéressante pour l'Indochine Pale
qu'elle nous montre combien est différente la biologie du Borer du cafe/o.
d'A. O. F. (Monohammus sierricola White) de celle de notre Borer indien : 111;1
trechus quadripes Chev. — L'A. donne quelques notions de systématique StlfAti
famille, et décrit divers stades de la vie de l'insecte: larve, nymphe, adulte- -
point de vue de sa biologie:, il signale que l'insecte existe déjà sur les arbre*
« brousse », soit sur les caféiers sauvages, soit sur d'autres arbres. Goiitraireilleili
f >}e
à ce qu'on croyait jusqu'à maintenant, il attaque aussi bien les jeunes caî e les
que les arbres âgés et dépérissants. Les femelles déposent leurs œufs sur les
s
troncs, de préférence dans les fentes de l'éoorce, au nombre de 50 à 60. -, tte
jeunes larves forent dans le tronc une galerie ascendante ou descendante: cette
galerie est creuse, la larve rejetant la sciure et ses excréments par 'eO
est creuse, la larv,e tejetan~ la sciure et ses excréments par pll1~] D'lIe
trous : c'est là un des points principaux par lequel, le Borer africain se (liet,jj] de
du Borer indien (dans le cas du Xylotrechus quadripes, la galerie est pleioede
sciure et d'excréments tassés et, d'autre part, elle ne possède aucune conl lé
nication avec l'extérieur, le minuscule trou d'entrée de la larve s'étant re^r^
par suite de la prolifération des tissus). Le cycle évolutif de l'insecte est de D
6 mois. La présence de l'insecte se reconnaît aux petits tas de sciure qui s arl'
au pied rer
sent au pied des arbres attaqués, comme dans le cas d'attaque par le 11 lit
rouge » (Zeuzera coffeae Niet.). Les jeunes arbres attaqués meurent généraleIï1^^
au moment de la transformation de la larve en chrysalide, car celle-ci fie
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délavable ; l'ammoniaque, par contre, est en grande partie absor b ée et re
par le sol, au moins temporairement. Le sulfate d'ammoniuin est moins e
• en mélange avec des scories qu'en mélange avec du superphosphate. L'usage deii
tinuel d'engrais azotés physiologiquement acides, produit une acidification doit
sols non chaulés et une diminution des bases échangeables, ce qui se tra
par une diminution des récoltes. L'effet des différents engrais azotés acides S la
les récoltes et sur la réaction du sol, dépend de la composition du sol et de 13
composition des engrais. L'ordre dans lequel les différents engrais au
l'acidité du sol est le suivant : sulfate d'ammonium, 100 ; phosphate d'ammon
100 ; salpêtre Leupa, 75; urée, 50 ; nitrate d'ammonium, 50. Des engrais a
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acides appliqués pendant plusieurs années sur un même sol, abaisleilt
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l'eau ; des engrais physiologiquement basiques provoquent l'effet contraire. La
mentation de l'acidité du sol peut être évitée par l'utilisation d'un i*1
d'environ 70 de nitrate de soude ou de chaux et 30 de sulfate ou de PII" 'e
phate d'ammonium. L'acidité formée par des engrais acidifiants peut être DorrigeÏe
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directement ou mélangés aux engrais. Lors de l'usage continu d'engrais aCI if
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le rendement des récoltes.
PHYTOPATHOLOGIE
A) ENTOMOLOGIE
Les « Borers » du caféier en Basse Côte d'Ivoire. A. MALLAMAIRE il
letin du Comité d'études historiques et scientifiques de l'A. O. F., 1932> a
et septembre). — L'étude de A. MALLAMAIRE est intéressante pour l'Indochine Pale
qu'elle nous montre combien est différente la biologie du Borer du cafe/o.
d'A. O. F. (Monohammus sierricola White) de celle de notre Borer indien : 111;1
trechus quadripes Chev. — L'A. donne quelques notions de systématique StlfAti
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point de vue de sa biologie:, il signale que l'insecte existe déjà sur les arbre*
« brousse », soit sur les caféiers sauvages, soit sur d'autres arbres. Goiitraireilleili
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à ce qu'on croyait jusqu'à maintenant, il attaque aussi bien les jeunes caî e les
que les arbres âgés et dépérissants. Les femelles déposent leurs œufs sur les
s
troncs, de préférence dans les fentes de l'éoorce, au nombre de 50 à 60. -, tte
jeunes larves forent dans le tronc une galerie ascendante ou descendante: cette
galerie est creuse, la larve rejetant la sciure et ses excréments par 'eO
est creuse, la larv,e tejetan~ la sciure et ses excréments par pll1~] D'lIe
trous : c'est là un des points principaux par lequel, le Borer africain se (liet,jj] de
du Borer indien (dans le cas du Xylotrechus quadripes, la galerie est pleioede
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par suite de la prolifération des tissus). Le cycle évolutif de l'insecte est de D
6 mois. La présence de l'insecte se reconnaît aux petits tas de sciure qui s arl'
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