Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1933-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1933 01 septembre 1933
Description : 1933/09/01 (A36)-1933/10/31. 1933/09/01 (A36)-1933/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6582626j
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/04/2014
NOTE SUR L'APPARITION ET LA DESTRUCTION DES
CHENILLES DE « SPODOPTERA MAURITIA », PARASITE DU Rl
Ce papillon a été l'objet d'une note de M. K. COMMIS (1) a 4
nous renvoyons pour les renseignements concernant la descript1011 e à
biologie de l'espèce. Nous ne traiterons ici que des moyens de lutte
employer contre ce parasite du riz. j.
Le Spodoplera Mauritia apparaît dans les rizières prilicipaielneflt stir
les ma, d'où le nom de parasite des ma sous lequel on le .~t
couramment en Indochine. Après le repiquage on le trouve S()~ àt5
dans les rizières, généralement sur le bord des parcelles. Les dégàt-'-
qu'il cause aux riz repiqués sont plus rares, mais plus graves que C
qu'il J cause aux riz repiqués sont p us rares, maIs p us grav ter6
occasionnés aux ma : plus rares parce que les chenilles de Spo eil
Mauritia recherchent les terrains non envahis par l'eau, plus ia
parce que les riz repiqués ne pourront être remplaces et (Ill ,ainsi
récolte s'en trouve d'autant diminuée.
Nous rappellerons que les invasions de chenilles de Spodoptera gall,
ritia peuvent avoir 3 origines :
1er cas. — Le champ attaqué l'a déjà été précédemment : le s ] de la
rizière ou des diguettes contenait des chrysalides ou des chenille ^-yer-
?
nantes ; elles ont donné des papillons qui ont pondu sur les telletlf
de riz et sur les herbes des diguettes. Les jeunes chenilles, de cujeur
vert feuille, passent inaperçues jusqu'à ce qu'elles aient attei- nsf UJI
tain développement et que leur appétit soit devenu « féroce »•
2e cas. — Analogue au précédent, mais les papillons qui - t P01^"
et donné des chenilles; n 'ont pas éclos sur les lieux, et ont été a
par le vent ; quelquefois ils sont venus de fort loin. Dans ce cas, il fi
que quelques pontes déposées- çà et là dans le champ. Le "»"' e 'lIteui*
aura remarqué quelques chenilles adultes, mais celles-ci, PC"
breuses, n'auront pas retenu son attention ; puis, comme qLle fI"i-
jours après elles se seront transformées en chrysalides, il 'J , ¡opp!'
dérer le parasite comme disparu. Une deuxième génération se devej^ppt'
alors et c'est précisément celle-ci qui cause les dégâts.
'oll
3e cas. - Il n'y a pas eu de pontes dans le champ mais ej
celui-ci est complètement envahi soit par des chenilles encore "e
i
(1) Un parasite des ma en Indochine : Spodoptera Mauritia Bmw. (.
— Bull. écon. B, )Mats-a\tii 1932, p. 154 B.
CHENILLES DE « SPODOPTERA MAURITIA », PARASITE DU Rl
Ce papillon a été l'objet d'une note de M. K. COMMIS (1) a 4
nous renvoyons pour les renseignements concernant la descript1011 e à
biologie de l'espèce. Nous ne traiterons ici que des moyens de lutte
employer contre ce parasite du riz. j.
Le Spodoplera Mauritia apparaît dans les rizières prilicipaielneflt stir
les ma, d'où le nom de parasite des ma sous lequel on le .~t
couramment en Indochine. Après le repiquage on le trouve S()~ àt5
dans les rizières, généralement sur le bord des parcelles. Les dégàt-'-
qu'il cause aux riz repiqués sont plus rares, mais plus graves que C
qu'il J cause aux riz repiqués sont p us rares, maIs p us grav ter6
occasionnés aux ma : plus rares parce que les chenilles de Spo eil
Mauritia recherchent les terrains non envahis par l'eau, plus ia
parce que les riz repiqués ne pourront être remplaces et (Ill ,ainsi
récolte s'en trouve d'autant diminuée.
Nous rappellerons que les invasions de chenilles de Spodoptera gall,
ritia peuvent avoir 3 origines :
1er cas. — Le champ attaqué l'a déjà été précédemment : le s ] de la
rizière ou des diguettes contenait des chrysalides ou des chenille ^-yer-
?
nantes ; elles ont donné des papillons qui ont pondu sur les telletlf
de riz et sur les herbes des diguettes. Les jeunes chenilles, de cujeur
vert feuille, passent inaperçues jusqu'à ce qu'elles aient attei- nsf UJI
tain développement et que leur appétit soit devenu « féroce »•
2e cas. — Analogue au précédent, mais les papillons qui - t P01^"
et donné des chenilles; n 'ont pas éclos sur les lieux, et ont été a
par le vent ; quelquefois ils sont venus de fort loin. Dans ce cas, il fi
que quelques pontes déposées- çà et là dans le champ. Le "»"' e 'lIteui*
aura remarqué quelques chenilles adultes, mais celles-ci, PC"
breuses, n'auront pas retenu son attention ; puis, comme qLle fI"i-
jours après elles se seront transformées en chrysalides, il 'J , ¡opp!'
dérer le parasite comme disparu. Une deuxième génération se devej^ppt'
alors et c'est précisément celle-ci qui cause les dégâts.
'oll
3e cas. - Il n'y a pas eu de pontes dans le champ mais ej
celui-ci est complètement envahi soit par des chenilles encore "e
i
(1) Un parasite des ma en Indochine : Spodoptera Mauritia Bmw. (.
— Bull. écon. B, )Mats-a\tii 1932, p. 154 B.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 127/409
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6582626j/f127.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6582626j/f127.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6582626j/f127.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6582626j
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6582626j