Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1933-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1933 01 juillet 1933
Description : 1933/07/01 (A36)-1933/08/31. 1933/07/01 (A36)-1933/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65826254
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/04/2014
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- SOMMAIRE
— 568 —
alkali» soils) les conditions sont quelque peu différentes. Par suite d'une kul1
dité faible les sels peuvent devenir concentrés dans l'eau du sol jusqu'à ce qlle. ,
la limite de tolérance soit atteinte, les plantes ne poussent plus alors par
d'une gêne dans les phénomènes d'osmose et d'une déshydratation, La lIn l'J'
de toxicité dans la plupart des cas pour les plantes de culture semble se teillr
aux environs de 1.000 parties de chlorure de sodium (et moins de 1.000 P,
de sulfate de soude) pour un million de parties de la solution de sol'. tTouT
sols de champ, contenant quelque 20 d'eau « libre », cette valeur [ep des
environ 5.000 parties par million de sol séché au four. Même quoique, dans JI'
conditions humides, la surface du sol puisse ne pas contenir du sel en conccos.
tration toxique, la dessiccation peut faire monter fortement l'eau saline du 50011
sol dans la zone des racines. Cet effet, toutefois, paraît avoir été sur-estipie r LCn J* Q"
a pu se rendre compte, ces dernières années, que la capillarité est seulement
cace quand le plan d'eau ne se tient pas au-delà de 0 m. 75 du niveau dn 5
pour une terre argileuse lourde et de 0 m. 30 pour un sol de sable grossi' •
Les désordres de nutrition accompagnant l'alcalinité dans les sels alcatirls,
ticulièrement les sols calcaires, ont été pris dernièrement en considération SI)e
ciale. Des recherches récentes ont démontré que, dans des conditions al( ^g
(pH supérieur à 8), le phosphate du sol est immobilisé sous forme de c~I j
insolubles comprenant le carbonate de chaux et l'alumine. Des sols forte1 1j.
calcaires peuvent également fixer les oxydes de fer et de manganèse, de têMe orte
que la plante poussant dessus peut souffrir d'une chlorose marquée par t
d'une formation insuffisante de chlorophylle. L'absorption des ions nutritifs (P l ild
phate, nitrate, potasse) par les racines des plantes est fortement réduite qtll1¡'l'S
l'alcalinité de la solution du sol dépasse les pH de 7,6 ou 7,8. Dans les sels ,'cte
alcalins (pH 8,5 environ) l'aluminium. peut exercer une action toxique dJJeellr
j.
par suite de formation d'aluminates. Il est donc évident que le _principal ctelir
responsable de l'infertilité des sols alcalins est leur réaction défavorable- pS
leJ
sols dont la réaction se tient aux environs de 7,8 ou 8 doivent être coll" .(,é,,és
avec suspicion et l'application dé traitements convenables est nécessaire pO ne
réduire leur alcalinité. Dans le cas des sols salins, sans complication d'eflets
réaction, un simple enlèvement par lessivage de l'excès du sel devrait se m01 t
efficace pour leur amélioration. (Résumé de l'auteur). s.
7~e
Expérience sur l'érosion du sol. T. H. HOLLAND et A.-W.-R. JOAGHIM (fot
Tropical Agricullurisl, vol. LXXX, n° 4, avril 1933). — 1° Une expérience
entreprise dans le but de déterminer : a) la quantité de sol entraînée par 6
sion sur un t~errain à for te perite pl .a nté en théier ; b) à qu,61 point unc lotlçer*
ture d'Indigofera endecaphylla ou une protection de haies de Clitoria cafenl .;;j~
modérerait cette érosion; 20 On trouva que le poids de sol perdu durant "43
, années par les parcelles-témoins s'élevait à 256 tonnes à l'ha. ou à enviroll43
tonnes par ha et par an - tançlis que, durant IW même période, 142 \ollIies de
tonnes par ha. et par an tandis que, durant la' même période, 142 ^tonnes
ou près de 24 tonnes par ha. et par an, furent perdues dans les parcelles a
gofera et 232 tonnes, ou près de 40 tonnès par ha. et par an, dans celles à G 1 de
gofera et 232 tonnes, ou près de 40 tonnes par ha. et par an, dans celles à Cl1
3° L'érosion montra une forte augmentation dans toutes les parcelles la s (Ille
année de l'expérimentation pour diminuer ensuite rapidement (probablement de
aux précipitations plus fortes) ; 49 Ni la couverture d'Indigofera ni les baieb
Clitoria ne parvinrent à arrêter complètement l'érosion mais la moyens , 5
nuelle d'érosion (terre entraînée) dans les parcelles à Indigofera s'éleva, POt"
années, à 79 de l'érosion des mêmes parcelles dans la première année, s,
la plantation de la Pciuverture, tandis que, dans les parcelles à Clitoria l e .clliffr.e
correspondant est de 92 ; 5° Les chiffres d'analyse des échantillons de sol l fjâ
alkali» soils) les conditions sont quelque peu différentes. Par suite d'une kul1
dité faible les sels peuvent devenir concentrés dans l'eau du sol jusqu'à ce qlle. ,
la limite de tolérance soit atteinte, les plantes ne poussent plus alors par
d'une gêne dans les phénomènes d'osmose et d'une déshydratation, La lIn l'J'
de toxicité dans la plupart des cas pour les plantes de culture semble se teillr
aux environs de 1.000 parties de chlorure de sodium (et moins de 1.000 P,
de sulfate de soude) pour un million de parties de la solution de sol'. tTouT
sols de champ, contenant quelque 20 d'eau « libre », cette valeur [ep des
environ 5.000 parties par million de sol séché au four. Même quoique, dans JI'
conditions humides, la surface du sol puisse ne pas contenir du sel en conccos.
tration toxique, la dessiccation peut faire monter fortement l'eau saline du 50011
sol dans la zone des racines. Cet effet, toutefois, paraît avoir été sur-estipie r LCn J* Q"
a pu se rendre compte, ces dernières années, que la capillarité est seulement
cace quand le plan d'eau ne se tient pas au-delà de 0 m. 75 du niveau dn 5
pour une terre argileuse lourde et de 0 m. 30 pour un sol de sable grossi' •
Les désordres de nutrition accompagnant l'alcalinité dans les sels alcatirls,
ticulièrement les sols calcaires, ont été pris dernièrement en considération SI)e
ciale. Des recherches récentes ont démontré que, dans des conditions al( ^g
(pH supérieur à 8), le phosphate du sol est immobilisé sous forme de c~I j
insolubles comprenant le carbonate de chaux et l'alumine. Des sols forte1 1j.
calcaires peuvent également fixer les oxydes de fer et de manganèse, de têMe orte
que la plante poussant dessus peut souffrir d'une chlorose marquée par t
d'une formation insuffisante de chlorophylle. L'absorption des ions nutritifs (P l ild
phate, nitrate, potasse) par les racines des plantes est fortement réduite qtll1¡'l'S
l'alcalinité de la solution du sol dépasse les pH de 7,6 ou 7,8. Dans les sels ,'cte
alcalins (pH 8,5 environ) l'aluminium. peut exercer une action toxique dJJeellr
j.
par suite de formation d'aluminates. Il est donc évident que le _principal ctelir
responsable de l'infertilité des sols alcalins est leur réaction défavorable- pS
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avec suspicion et l'application dé traitements convenables est nécessaire pO ne
réduire leur alcalinité. Dans le cas des sols salins, sans complication d'eflets
réaction, un simple enlèvement par lessivage de l'excès du sel devrait se m01 t
efficace pour leur amélioration. (Résumé de l'auteur). s.
7~e
Expérience sur l'érosion du sol. T. H. HOLLAND et A.-W.-R. JOAGHIM (fot
Tropical Agricullurisl, vol. LXXX, n° 4, avril 1933). — 1° Une expérience
entreprise dans le but de déterminer : a) la quantité de sol entraînée par 6
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modérerait cette érosion; 20 On trouva que le poids de sol perdu durant "43
, années par les parcelles-témoins s'élevait à 256 tonnes à l'ha. ou à enviroll43
tonnes par ha et par an - tançlis que, durant IW même période, 142 \ollIies de
tonnes par ha. et par an tandis que, durant la' même période, 142 ^tonnes
ou près de 24 tonnes par ha. et par an, furent perdues dans les parcelles a
gofera et 232 tonnes, ou près de 40 tonnès par ha. et par an, dans celles à G 1 de
gofera et 232 tonnes, ou près de 40 tonnes par ha. et par an, dans celles à Cl1
3° L'érosion montra une forte augmentation dans toutes les parcelles la s (Ille
année de l'expérimentation pour diminuer ensuite rapidement (probablement de
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correspondant est de 92 ; 5° Les chiffres d'analyse des échantillons de sol l fjâ
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