Presse et revues
35 pages
Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juin 1899 01 juin 1899
Description : 1899/06/01 (A2,N12). 1899/06/01 (A2,N12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6562544k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/12/2013
OBJETS DE SPARTERIE ET DE VANNERIE AU TONKIN W
Dans la province de Ninh-Binh, les objets de vannerie sont exclu-
sivement faits en bambou. On trouve du bambou dans toute la
province, principalement dans les forêts du phu de Nho-Quan et
du huyên de Gia-Vien. Les indigènes ne confectionnent que les
objets de vannerie dont ils ont besoin et qui sont : les différents
paniers employés pour le transport des denrées, les vans, les engins
de pèche et les nattes en bambou, appelées en annamite cai phen.
On ne fabrique pas de chapeaux dans la province : Le bambou
nécessaire, d'une espèce appelée (giang) par les Annamites, ne
manque cependant pas, mais le latanier est très rare. Les indi-
gènes vont acheter leurs chapeaux soit à Nam-Dinh, soit à Hanoi.
Le rotin existe, mais en petite quantité, dans les forêts de Nho-
Quan et de Yen-Hoa. Il est, paraît-il, de qualité inférieure à celui
(te, Vinh, de Tuyên-Quang, de Singapour. La grosseur de la plupart
des ratins de Ninh-Binh varie de cinq à huit millimètres de diamè-
tre. On en trouve cependant quelques-uns de plus gros qui servent
de câble pour le halage des bateaux. Les plus petits sont utilisés
comme liens.
Le rotin fait l'objet d'une petite exportation sur Nam-Dinh.Un rou-
leau d'environ 20 mètres se vend généralement 0 $ 10 sur les mar-
chés, où l'on en apporte de temps à autre quelques petits paquets.
Sous la direction d'Européens, plusieurs indigènes ont réussi à
faire des fauteuils qui, sans être aussi élégants que ceux fabriqués
à Hongkong, peuvent cependant être utilisés. Il semble qu'on pour-
rait arriver à faire confectionner au Tonkin, par les indigènes, les
divers meubles en rotin dont on fait usage dans la Colonie et pour
lesquels nous sommes tributaires des pays voisins.
Le jonc pousse naturellement dans tous les endroits marécageux.
Toutefois, celui qui sert à la fabrication des nattes est cultivé. Les
boutures sont plantées à 0ra 40 de distance dans les alluvions nou-
vellement déposées par le fleuve au bord de la mer. La première
année, le jonc atteint une hauteur de 0 m 80, puis les années sui-
vantes 1m 20 à 1m 30.
(1) D'après un Rapport de M. le Résident de Ninh-Binh.
Dans la province de Ninh-Binh, les objets de vannerie sont exclu-
sivement faits en bambou. On trouve du bambou dans toute la
province, principalement dans les forêts du phu de Nho-Quan et
du huyên de Gia-Vien. Les indigènes ne confectionnent que les
objets de vannerie dont ils ont besoin et qui sont : les différents
paniers employés pour le transport des denrées, les vans, les engins
de pèche et les nattes en bambou, appelées en annamite cai phen.
On ne fabrique pas de chapeaux dans la province : Le bambou
nécessaire, d'une espèce appelée (giang) par les Annamites, ne
manque cependant pas, mais le latanier est très rare. Les indi-
gènes vont acheter leurs chapeaux soit à Nam-Dinh, soit à Hanoi.
Le rotin existe, mais en petite quantité, dans les forêts de Nho-
Quan et de Yen-Hoa. Il est, paraît-il, de qualité inférieure à celui
(te, Vinh, de Tuyên-Quang, de Singapour. La grosseur de la plupart
des ratins de Ninh-Binh varie de cinq à huit millimètres de diamè-
tre. On en trouve cependant quelques-uns de plus gros qui servent
de câble pour le halage des bateaux. Les plus petits sont utilisés
comme liens.
Le rotin fait l'objet d'une petite exportation sur Nam-Dinh.Un rou-
leau d'environ 20 mètres se vend généralement 0 $ 10 sur les mar-
chés, où l'on en apporte de temps à autre quelques petits paquets.
Sous la direction d'Européens, plusieurs indigènes ont réussi à
faire des fauteuils qui, sans être aussi élégants que ceux fabriqués
à Hongkong, peuvent cependant être utilisés. Il semble qu'on pour-
rait arriver à faire confectionner au Tonkin, par les indigènes, les
divers meubles en rotin dont on fait usage dans la Colonie et pour
lesquels nous sommes tributaires des pays voisins.
Le jonc pousse naturellement dans tous les endroits marécageux.
Toutefois, celui qui sert à la fabrication des nattes est cultivé. Les
boutures sont plantées à 0ra 40 de distance dans les alluvions nou-
vellement déposées par le fleuve au bord de la mer. La première
année, le jonc atteint une hauteur de 0 m 80, puis les années sui-
vantes 1m 20 à 1m 30.
(1) D'après un Rapport de M. le Résident de Ninh-Binh.
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