Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1925-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 31 mars 1925 31 mars 1925
Description : 1925/03/31 (A28). 1925/03/31 (A28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537399k
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 25
- STATISTIQUE
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Les liges des jeunes plants des pépinières qui avaient 25 à 30 cm de hauteur
étaient attaquées au collet à peu près au niveau du sol ; le tissu cortical était d'abord
attaqué jusqu'à une faible hauteur au-dessus du sol, puis tous les tissus de la tige
au-dessus de cette zone étaient peu à peu atteints en totalité et les feuilles formant
la cime des jeunes plants dépérissaient enfin et tombaient.
Une maladie semblable a été déjà signalée à JaVa et à Ceylan ; la description qui
en a été faite par Petch correspond de très près aux symptômes observés en Malaisie,
mais le champignon qui l'a produite est Pestallozzia palmarum Cke. Aucune trace
de ce champignon n'a été trouvée dans les jeunes plants malades de Malaisie, mais,
par contre, on y a trouvé en abondance le champignon commun Diplodia sp., qui
est l'agent du dépérissement des branches de l'hévéa ((die-back»).
La maladie fut aisément enrayée et disparut au moyen de mesures énergiques de
destruction des plants malades et de désinfection du sol les ayant supportés.
P. G.
* •
*
Lésions causées par les acariens sur les feuilles d'hévéa, à Java, — Dans
le numéro de mai 1925 de Archief voor de Rubbercultuur in Nederlandsch-lndië,
Ch. Bernard et A. Steinmann ont rendu compte d'observations qu'ils ont faites sur
les nombreuses lésions causées aux jeunes feuilles d'hévéa par les acariens, tant
dans les pépinières que dans les vieilles plantations.
En 1907, l'un de ces deux auteurs (Ch. Bernard) signala deux espèces différentes
de ces mites (1).
Par la suite, un de ces acariens fut reconnu comme étant Tarsonemus translucens,
qui est l'acarien du théier connu en hollandais sous le nom de « gele mijt van de
thee » et en anglais sous celui de « yellow mite ».
Les œufs sont très caractéristiques. Ils sont ovales et aplatis et recouverts de
nombreux grains, assez régulièrement répartis sur leur surface, ayant l'apparence
de petites perles. Ils mesurent 0 mm. 09 à Omm. 1 de long sur Omm. 05 à Omm. 07
de large et 0 mm, 04 à.O mm. 05 d'épaisseur.
Les larves sont blanches, translucides, avec 6 pattes incomplètement développées.
Sur le dos, elles ont quelques paires de forts poils ; les pattes sont pourvues de poils
fins. Le corps se termine en pointe. 1
Le corps de la femelle adulte est jaunâtre (2), en forme d'ovale régulier, avec 8
pattes. Les deux pattes antérieures sont courtes et épaisses et se terminent par deux
(1) Bernard. — Bulletin du Département de l'Agriculture, XI, 1907.
Vl) La couleur du corps des acariens est toujours très caractéristique et varie avec les
conditions de vie, tout particulièrement de nutrition.
HÉVÉA
Les liges des jeunes plants des pépinières qui avaient 25 à 30 cm de hauteur
étaient attaquées au collet à peu près au niveau du sol ; le tissu cortical était d'abord
attaqué jusqu'à une faible hauteur au-dessus du sol, puis tous les tissus de la tige
au-dessus de cette zone étaient peu à peu atteints en totalité et les feuilles formant
la cime des jeunes plants dépérissaient enfin et tombaient.
Une maladie semblable a été déjà signalée à JaVa et à Ceylan ; la description qui
en a été faite par Petch correspond de très près aux symptômes observés en Malaisie,
mais le champignon qui l'a produite est Pestallozzia palmarum Cke. Aucune trace
de ce champignon n'a été trouvée dans les jeunes plants malades de Malaisie, mais,
par contre, on y a trouvé en abondance le champignon commun Diplodia sp., qui
est l'agent du dépérissement des branches de l'hévéa ((die-back»).
La maladie fut aisément enrayée et disparut au moyen de mesures énergiques de
destruction des plants malades et de désinfection du sol les ayant supportés.
P. G.
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Lésions causées par les acariens sur les feuilles d'hévéa, à Java, — Dans
le numéro de mai 1925 de Archief voor de Rubbercultuur in Nederlandsch-lndië,
Ch. Bernard et A. Steinmann ont rendu compte d'observations qu'ils ont faites sur
les nombreuses lésions causées aux jeunes feuilles d'hévéa par les acariens, tant
dans les pépinières que dans les vieilles plantations.
En 1907, l'un de ces deux auteurs (Ch. Bernard) signala deux espèces différentes
de ces mites (1).
Par la suite, un de ces acariens fut reconnu comme étant Tarsonemus translucens,
qui est l'acarien du théier connu en hollandais sous le nom de « gele mijt van de
thee » et en anglais sous celui de « yellow mite ».
Les œufs sont très caractéristiques. Ils sont ovales et aplatis et recouverts de
nombreux grains, assez régulièrement répartis sur leur surface, ayant l'apparence
de petites perles. Ils mesurent 0 mm. 09 à Omm. 1 de long sur Omm. 05 à Omm. 07
de large et 0 mm, 04 à.O mm. 05 d'épaisseur.
Les larves sont blanches, translucides, avec 6 pattes incomplètement développées.
Sur le dos, elles ont quelques paires de forts poils ; les pattes sont pourvues de poils
fins. Le corps se termine en pointe. 1
Le corps de la femelle adulte est jaunâtre (2), en forme d'ovale régulier, avec 8
pattes. Les deux pattes antérieures sont courtes et épaisses et se terminent par deux
(1) Bernard. — Bulletin du Département de l'Agriculture, XI, 1907.
Vl) La couleur du corps des acariens est toujours très caractéristique et varie avec les
conditions de vie, tout particulièrement de nutrition.
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