Titre : Bulletin économique de l'Indo-Chine. Renseignements / Gouvernement général de l'Indo-Chine
Auteur : Indochine française. Auteur du texte
Éditeur : impr. d'Extrême-Orient (Hanoï)
Éditeur : Gouvernement général de l'IndochineGouvernement général de l'Indochine (Hanoï)
Date d'édition : 1925-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327286465
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5827 Nombre total de vues : 5827
Description : 31 mars 1925 31 mars 1925
Description : 1925/03/31 (A28). 1925/03/31 (A28).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6537399k
Source : CIRAD, 2013-106548
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 25
- STATISTIQUE
[ 203 ]
raison de cette insuffisance de fret de retour, les compagnies ont été contraintes d'in-
terrompre les voyages de la plupart des gros cargos de la ligne d'Australie pour
les remplacer par des navires d'un tonnage moins important.
Dès fin septembre, la situation s'est améliorée. Une excellente récolte de canne au
Queensland a fourni une importante quantité de sucre à l'exportation ; celle du maïs
a été supérieure à la moyenne et a nécessité un tonnage important. Enfin, à la suite
d'une tonte exceptionnelle, les ventes de laine, actuellement en cours, portent sur
des quantités notablement plus considérables qu'en 1923-24 ; - elles se prolon-
geront jusqu'au mois de juin prochain.
Une nouvelle société importante a inauguré au cours de l'année dernière, sous
les auspices de la « Yamashito Line » japonaise, un service mensuel entre le Japon,
la Chine et les ports australiens. Cette compagnie a adopté un tarif de fret très réduit
et inférieur en certains cas de 50 au tarif en vigueur. Cette réduction de fret n'a
eu aucune influence sur le développement du trafic entre l'Australie et l'Extrême-
Orient dont le volume est demeuré stationnaire, mais elle a obligé les compagnies
concurrentes à accorder les mêmes avantages à leurs chargeurs et à subir ainsi une
importante diminution de profits.
A l'ouverture de la saison des laines, la même société a organisé un service entre
l'Australie et l'Europe, se heurtant à l'hostilité des Compagnies existantes qui repro-
chent aux Japonais d'offrir leur tonnage sur le marché seulement au moment de la
reprise des affaires, alors qu'elles ont dû elles-mêmes maintenir leurs services à
grands frais pendant les périodes de dépression. La plupart des chargeurs sont de-
meurés fidèles à leurs transporteurs habituels.
Le seul service de navigation importante sous pavillon australien est l' « Australian
Commonwealth Line », entreprise d'Etat administrée par le Gouvernement Fédéral.
La bonne marche de l'entreprise est compromise par les dispositions des lois locales
édictées sous la pression du « Labour Party » et par les exigences des syndicats de
nlarins. Il en résulte que les dépenses ordinaires sont, à tonnage égal, le double de
celles des lignes anglaises.
Pour réduire le déficit d'exploitation, l'administration a supprimé certains de ses
Services ; elle a, notamment, cédé la ligne « Java-Singapour» à la « Ellerman and
Bucknall Steamship Co » qui assurait antérieurement un service entre l'Australie et
l'Extrême-Orient.
Néanmoins les opérations de la « Commonwealth Line » continuent à se solder
Par des pertes. De la flotte du début comprenant 53 navires, 20 sont désarmés et 23
Ont été vendus. Quelques nouvelles unités assurent le trafic entre l'Europe et l'Aus-
tralie conjointement avec des affrétés anglais et offrent à la clientèle de chargeurs
tout le tonnage qu'elle exige un peu plus largement depuis deux ans.
Dans les milieux maritimes du pays, on se préoccupe plus particulièrement
d'accroître les facilités de communication entre l'Australie et les Etats-Unis. En rai-
son du volume croissant du commerce américain, de nouvelles unités ont été ajoutées
aux flottes de presque toutes les compagnies existantes. L'« Aorangie », navire mo-
derne à moteur construit en Angleterre, sera incessamment mis en service par l'Union
AUSTRALIE
raison de cette insuffisance de fret de retour, les compagnies ont été contraintes d'in-
terrompre les voyages de la plupart des gros cargos de la ligne d'Australie pour
les remplacer par des navires d'un tonnage moins important.
Dès fin septembre, la situation s'est améliorée. Une excellente récolte de canne au
Queensland a fourni une importante quantité de sucre à l'exportation ; celle du maïs
a été supérieure à la moyenne et a nécessité un tonnage important. Enfin, à la suite
d'une tonte exceptionnelle, les ventes de laine, actuellement en cours, portent sur
des quantités notablement plus considérables qu'en 1923-24 ; - elles se prolon-
geront jusqu'au mois de juin prochain.
Une nouvelle société importante a inauguré au cours de l'année dernière, sous
les auspices de la « Yamashito Line » japonaise, un service mensuel entre le Japon,
la Chine et les ports australiens. Cette compagnie a adopté un tarif de fret très réduit
et inférieur en certains cas de 50 au tarif en vigueur. Cette réduction de fret n'a
eu aucune influence sur le développement du trafic entre l'Australie et l'Extrême-
Orient dont le volume est demeuré stationnaire, mais elle a obligé les compagnies
concurrentes à accorder les mêmes avantages à leurs chargeurs et à subir ainsi une
importante diminution de profits.
A l'ouverture de la saison des laines, la même société a organisé un service entre
l'Australie et l'Europe, se heurtant à l'hostilité des Compagnies existantes qui repro-
chent aux Japonais d'offrir leur tonnage sur le marché seulement au moment de la
reprise des affaires, alors qu'elles ont dû elles-mêmes maintenir leurs services à
grands frais pendant les périodes de dépression. La plupart des chargeurs sont de-
meurés fidèles à leurs transporteurs habituels.
Le seul service de navigation importante sous pavillon australien est l' « Australian
Commonwealth Line », entreprise d'Etat administrée par le Gouvernement Fédéral.
La bonne marche de l'entreprise est compromise par les dispositions des lois locales
édictées sous la pression du « Labour Party » et par les exigences des syndicats de
nlarins. Il en résulte que les dépenses ordinaires sont, à tonnage égal, le double de
celles des lignes anglaises.
Pour réduire le déficit d'exploitation, l'administration a supprimé certains de ses
Services ; elle a, notamment, cédé la ligne « Java-Singapour» à la « Ellerman and
Bucknall Steamship Co » qui assurait antérieurement un service entre l'Australie et
l'Extrême-Orient.
Néanmoins les opérations de la « Commonwealth Line » continuent à se solder
Par des pertes. De la flotte du début comprenant 53 navires, 20 sont désarmés et 23
Ont été vendus. Quelques nouvelles unités assurent le trafic entre l'Europe et l'Aus-
tralie conjointement avec des affrétés anglais et offrent à la clientèle de chargeurs
tout le tonnage qu'elle exige un peu plus largement depuis deux ans.
Dans les milieux maritimes du pays, on se préoccupe plus particulièrement
d'accroître les facilités de communication entre l'Australie et les Etats-Unis. En rai-
son du volume croissant du commerce américain, de nouvelles unités ont été ajoutées
aux flottes de presque toutes les compagnies existantes. L'« Aorangie », navire mo-
derne à moteur construit en Angleterre, sera incessamment mis en service par l'Union
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