Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1934-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1934 01 septembre 1934
Description : 1934/09/01 (A37)-1934/10/31. 1934/09/01 (A37)-1934/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536845f
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
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- 1050 —
Lorsque les arbres sont reproduits par graines ou multipliés végétativement,
il y a de grandes différences dans la vigueur et la précocité des sujets obtenus.
Aussi, une méthode permettant d'obtenir des lignées uniformes a-t-elle une grande
importance : c'est ce qui fait celle de l'étiolement.
La technique adoptée par la Central Experiment Station de Serdang est la
suivante. Sur les arbres — avocatiers, orangers, théiers (1), citronniers — qu'on
veut reproduire, on choisit une branche au bois solide et bien constitué. On
enlève un anneau d'écorce, d'environ 4 cm, juste en dessous d'un nœud. On
entoure cette partie, mise à nue, d'un compost de feuilles moisies, de sable, de
bouse, et on maintient par une ligature. Au bout de deux à quatre mois, suivant
les espèces, des racines sont apparues. On détache alors la branche de l'arbre et
on la porte dans un lit d'étiolement. Les lits sont des tranchées à la terre bien
ameublie et bien fumée. Les branches y sont couchées, inclinées à 35° sur l'hori-
zontale, et recouvertes de 2 à 3 cm de terre. Des pousses se déveioppent ; quand
elles ont 10 à 15 cm, on les butte à la base sur environ 6 cm. Les bases de ces
pousses s'étiolent et blanchissent ; des racines apparaissent, spontanément pour
certaines espèces (citronnier), après torsion de leur base pour les autres (oranger).
Les pousses, racinées, sont détachées avec précaution, mises dans des pots, tenues
à l'ombre et à l'humidité, au début ; puis, lorsqu'elles sont bien prises, on les
met en place dans les champs.
Les expériences, commencées en juillet 1932, ont donné de bons résultats avec
toutes les espèces étudiées. Il est trop tôt pour juger ce que feront les arbres
obtenus, mais il semble que l'étiolement sera aussi intéressant que le marcottage
et le bouturage. En outre, c'est une méthode continue, à condition de garder
touj rs, dans les lits, des branches avec des racines.
Conservation des mangues — B. BANERJEE, D. KARMARKAR et G. Row, dans
Agriculture and Live Stock in India, vol. IV, part I, 1934, p. 36-53.
La peau de la mangue abrite un grand nombre de champignons et de bactéries ;
certains de ces organismes causent plus spécialement la pourriture du fruit, mais
leur développement se trouve ralenti à la température de 0°C. Il n'est pas recom-
mandé de faire subir un traitement aux mangues avant la conservation ; les bles-
sures qui peuvent leur être faites sont préjudiciables à leur maturation et à leur
belle qualité.
A 15°, la vitesse de maturation est la moitié de ce qu'elle est à la température
ordinaire (25° à 27°) ; elle est encore diminuée par des températures plus basses
et arrêtée à 5°. Il faut de vingt à vingt-cinq jours pour faire mûrir les mangues
à 10°. On peut les conserver pendant trois à cinq semaines à 0°, lorsqu'elles sont
complètement mûres.
L'emmagasinage doit être fait dans un milieu sec ; une bonne ventilation est
indispensable, car l'acide carbonique retarde la maturation.
Les mangues mûres et les tranches de ce fruit, mises dans un sirop, se conser-
vent bien trois ou quatre mois ; au delà, la pulpe devient molle et perd sa qualité.
Pour obvier à cet inconvénient, on ajoute au sirop du vinaigre, de l'acide tartrique
ou citrique, en faible quantité ; quelques gouttes d'acide sulfurique permettent
de garder à la mangue sa couleur, son aspect, sa valeur comestible, pendant une
année.
(1) Voir Bulletin économique, n° de janvier-février 1934, p. 152. (N. d l. R.).
Lorsque les arbres sont reproduits par graines ou multipliés végétativement,
il y a de grandes différences dans la vigueur et la précocité des sujets obtenus.
Aussi, une méthode permettant d'obtenir des lignées uniformes a-t-elle une grande
importance : c'est ce qui fait celle de l'étiolement.
La technique adoptée par la Central Experiment Station de Serdang est la
suivante. Sur les arbres — avocatiers, orangers, théiers (1), citronniers — qu'on
veut reproduire, on choisit une branche au bois solide et bien constitué. On
enlève un anneau d'écorce, d'environ 4 cm, juste en dessous d'un nœud. On
entoure cette partie, mise à nue, d'un compost de feuilles moisies, de sable, de
bouse, et on maintient par une ligature. Au bout de deux à quatre mois, suivant
les espèces, des racines sont apparues. On détache alors la branche de l'arbre et
on la porte dans un lit d'étiolement. Les lits sont des tranchées à la terre bien
ameublie et bien fumée. Les branches y sont couchées, inclinées à 35° sur l'hori-
zontale, et recouvertes de 2 à 3 cm de terre. Des pousses se déveioppent ; quand
elles ont 10 à 15 cm, on les butte à la base sur environ 6 cm. Les bases de ces
pousses s'étiolent et blanchissent ; des racines apparaissent, spontanément pour
certaines espèces (citronnier), après torsion de leur base pour les autres (oranger).
Les pousses, racinées, sont détachées avec précaution, mises dans des pots, tenues
à l'ombre et à l'humidité, au début ; puis, lorsqu'elles sont bien prises, on les
met en place dans les champs.
Les expériences, commencées en juillet 1932, ont donné de bons résultats avec
toutes les espèces étudiées. Il est trop tôt pour juger ce que feront les arbres
obtenus, mais il semble que l'étiolement sera aussi intéressant que le marcottage
et le bouturage. En outre, c'est une méthode continue, à condition de garder
touj rs, dans les lits, des branches avec des racines.
Conservation des mangues — B. BANERJEE, D. KARMARKAR et G. Row, dans
Agriculture and Live Stock in India, vol. IV, part I, 1934, p. 36-53.
La peau de la mangue abrite un grand nombre de champignons et de bactéries ;
certains de ces organismes causent plus spécialement la pourriture du fruit, mais
leur développement se trouve ralenti à la température de 0°C. Il n'est pas recom-
mandé de faire subir un traitement aux mangues avant la conservation ; les bles-
sures qui peuvent leur être faites sont préjudiciables à leur maturation et à leur
belle qualité.
A 15°, la vitesse de maturation est la moitié de ce qu'elle est à la température
ordinaire (25° à 27°) ; elle est encore diminuée par des températures plus basses
et arrêtée à 5°. Il faut de vingt à vingt-cinq jours pour faire mûrir les mangues
à 10°. On peut les conserver pendant trois à cinq semaines à 0°, lorsqu'elles sont
complètement mûres.
L'emmagasinage doit être fait dans un milieu sec ; une bonne ventilation est
indispensable, car l'acide carbonique retarde la maturation.
Les mangues mûres et les tranches de ce fruit, mises dans un sirop, se conser-
vent bien trois ou quatre mois ; au delà, la pulpe devient molle et perd sa qualité.
Pour obvier à cet inconvénient, on ajoute au sirop du vinaigre, de l'acide tartrique
ou citrique, en faible quantité ; quelques gouttes d'acide sulfurique permettent
de garder à la mangue sa couleur, son aspect, sa valeur comestible, pendant une
année.
(1) Voir Bulletin économique, n° de janvier-février 1934, p. 152. (N. d l. R.).
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