Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1934-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1934 01 septembre 1934
Description : 1934/09/01 (A37)-1934/10/31. 1934/09/01 (A37)-1934/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6536845f
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
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-1037 —
fondément dans les bons sols. Il fleurit en janvier et mûrit ses fruits de mai à -
septembre. Il reste en rapport pendant quarante à cinquante ans et même plus
longtemps. Les fruits sont très recherchés par les Chinois, qui les payaient il y a
quelques années jusqu'à 3 à 5 piastres chacun sur le marché de Saigon au début
de la saison. L'an dernier ils valaient encore en pleine saison 0 $ 50 à 2 $ la pièce.
On leur attribue en Extrême-Orient des propriétés toniques et aphrodisiaques.
POILANE pense que, par sélection, on pourrait obtenir des variétés hâtives et
d'autres tardives, de sorte que l'on pourrait peut-être avoir des fruits presque toute
l'année ; il en a vu au marché de Kampot en novembre et il y en avait encore
sur les arbres qui n'étaient pas mûrs.
Le durian se multiplie par graines ; mais celles-ci perdent très vite leur pouvoir
germinatif. Si on doit les conserver plusieurs jours avant d'être semées, il faut
, les mettre en stratification dans un mélange de terreau, de terre ou de sable, ou -
mieux dans l'humus de bois pourri. Pour un temps n'excédant pas huit à dix jours
on peut aussi les conserver entre de vieux sacs de jute humides.
Lé- jeune plant est délicat et on constate un pourcentage assez élevé de perte
depuis le semis jusqu'à la reprise après plantation.
Lé durian réussit particulièrement bien dans les régions forestières équatorialcs
de faible altitude. POILANE a vu les plus beaux dans la région de Caimon, sur les
confins des provinces de Vinh-long et de Ben-tre. Il en a planté en Annam, au
col d'Ai-lao, à 400 m d'altitude, à M° de latitude Nord ; à cinq ans, les arbres
sont assez beaux mais n'ont pas encore fructifié.
Le tronc est parfois attaqué par un ver blanc (larve de longicorne) et les feuilles
par de petites pucerons qui provoquent le dessèchement et la chute ; après deux
ou trois attaques, l'arbre peut succombdr.
Le durian affectionne les vallées au sol riche et frais. Il est souvent planté dans
les poivrières qui subsistent jusqu'à épuisement et ne sont pas renouvelées ; c'est
pour cela qu'on le rencontre fréquemment sur -des terrasses exhaussées.
Dans l'Ouest-Cochinchinois et à Lai-thiêu, il croît sur les sols bas irrigués à chaque
marée. •
Le fruit du durian est très recherché sur les marchés de Cochinchine et du
Cambodge. Il ne semble pas qu'on puisse l'exporter au loin. Ce sont principale-
ment les Chinois qui se livrent à sa culture, mais les Annamites commencent
aussi à le cultiver en Cochinchine. On le mange à l'état frais ; on peut aussi en -
faire des crèmes et des sorbets et l'on trouve depuis peu sur le marché de Saigon
des sortes de gâteaux formés d'une pâte sucrée parfumée au durian, empaquetés
dans des bractées de maïs et de conservation facile.
Suivant POILANE, un arbre adulte bon producteur peut donner des fruits qui se
vendaient globalement avant la crise jusqu'à 300 $ par plant. C'est ce qui explique
la grande vogue de cette culture à l'heure actuelle en Extrême-Orient.
L'extension de là culture a déjà provoqué une baisse des prix, mais cette baisse
amènera sans doute un accroissement- de la consommation.
Recherches sur le rouissage du jute en Cochinchine — R. CÉRIGHELLI,
dans L'Agronomie coloniale, 23e an., n° 200, p. 33-39, Paris, août 1934.
Il y a quelques années, en Cochinchine, l'auteur avait eu l'occasion d'étudier
le rouissage du jute pour le compte d'une société de plantations. On lui avait
proposé de résoudre ce problème parce qu'on pensait qu'une des raisons qui em-
pêchait l'extension de la culture industrielle du jute était là grande quantité de
main-d'œuvre nécessaire au rouissage des tiges en eau courante. D'où l'idée d'aban-
donner le rouissage naturel et de le remplacer par le rouissage chimique.
fondément dans les bons sols. Il fleurit en janvier et mûrit ses fruits de mai à -
septembre. Il reste en rapport pendant quarante à cinquante ans et même plus
longtemps. Les fruits sont très recherchés par les Chinois, qui les payaient il y a
quelques années jusqu'à 3 à 5 piastres chacun sur le marché de Saigon au début
de la saison. L'an dernier ils valaient encore en pleine saison 0 $ 50 à 2 $ la pièce.
On leur attribue en Extrême-Orient des propriétés toniques et aphrodisiaques.
POILANE pense que, par sélection, on pourrait obtenir des variétés hâtives et
d'autres tardives, de sorte que l'on pourrait peut-être avoir des fruits presque toute
l'année ; il en a vu au marché de Kampot en novembre et il y en avait encore
sur les arbres qui n'étaient pas mûrs.
Le durian se multiplie par graines ; mais celles-ci perdent très vite leur pouvoir
germinatif. Si on doit les conserver plusieurs jours avant d'être semées, il faut
, les mettre en stratification dans un mélange de terreau, de terre ou de sable, ou -
mieux dans l'humus de bois pourri. Pour un temps n'excédant pas huit à dix jours
on peut aussi les conserver entre de vieux sacs de jute humides.
Lé- jeune plant est délicat et on constate un pourcentage assez élevé de perte
depuis le semis jusqu'à la reprise après plantation.
Lé durian réussit particulièrement bien dans les régions forestières équatorialcs
de faible altitude. POILANE a vu les plus beaux dans la région de Caimon, sur les
confins des provinces de Vinh-long et de Ben-tre. Il en a planté en Annam, au
col d'Ai-lao, à 400 m d'altitude, à M° de latitude Nord ; à cinq ans, les arbres
sont assez beaux mais n'ont pas encore fructifié.
Le tronc est parfois attaqué par un ver blanc (larve de longicorne) et les feuilles
par de petites pucerons qui provoquent le dessèchement et la chute ; après deux
ou trois attaques, l'arbre peut succombdr.
Le durian affectionne les vallées au sol riche et frais. Il est souvent planté dans
les poivrières qui subsistent jusqu'à épuisement et ne sont pas renouvelées ; c'est
pour cela qu'on le rencontre fréquemment sur -des terrasses exhaussées.
Dans l'Ouest-Cochinchinois et à Lai-thiêu, il croît sur les sols bas irrigués à chaque
marée. •
Le fruit du durian est très recherché sur les marchés de Cochinchine et du
Cambodge. Il ne semble pas qu'on puisse l'exporter au loin. Ce sont principale-
ment les Chinois qui se livrent à sa culture, mais les Annamites commencent
aussi à le cultiver en Cochinchine. On le mange à l'état frais ; on peut aussi en -
faire des crèmes et des sorbets et l'on trouve depuis peu sur le marché de Saigon
des sortes de gâteaux formés d'une pâte sucrée parfumée au durian, empaquetés
dans des bractées de maïs et de conservation facile.
Suivant POILANE, un arbre adulte bon producteur peut donner des fruits qui se
vendaient globalement avant la crise jusqu'à 300 $ par plant. C'est ce qui explique
la grande vogue de cette culture à l'heure actuelle en Extrême-Orient.
L'extension de là culture a déjà provoqué une baisse des prix, mais cette baisse
amènera sans doute un accroissement- de la consommation.
Recherches sur le rouissage du jute en Cochinchine — R. CÉRIGHELLI,
dans L'Agronomie coloniale, 23e an., n° 200, p. 33-39, Paris, août 1934.
Il y a quelques années, en Cochinchine, l'auteur avait eu l'occasion d'étudier
le rouissage du jute pour le compte d'une société de plantations. On lui avait
proposé de résoudre ce problème parce qu'on pensait qu'une des raisons qui em-
pêchait l'extension de la culture industrielle du jute était là grande quantité de
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