nachus ont été récoltées dans les environs de Fort-Dauphin en juin et juillet 1933.
Ces larves blanches, courtes, épaisses et die forme légèrement incurvées, mesu- rant de 12 à 13 mm de longueur, vivent à l'intérieur des pétioles des feuilles de cocotier qu'elles rongent intérieurement pour s'y creuser une galerie plus ou moins sinueuse. Elles coupent ainsi les fibres longitudinales qu'elles rencontrent el en rejettent les débris sous forme de sciure brunâtre souillée d'excréments.
importance des dommages causés par cet insecte dans les cocoteraies est assez va- lable. Il n'est pas rare d'obtenir une quinzaine d'insectes sur un fragment de Pétiole de cinquante centimètres de longueur. La présence du parasite, par la galerie qu'il creuse dans les tissus, gêne considérablement la nutrition de la feuille, qui ne tarde pas à jaunir et à dessécher.
ENGRAIS CHIMIQUES Sur l'influence des engrais potassiques dans la culture horticole - A. CEHRING, dans. Die Erndhrung der Pflanze, XXIX, p. 23-31, 1933, et Revue de Botanique appliquée et d'Agriculture tropicale, an. XIII, no. 146-147, p. 824, Paris, Oct.-n'Ov. 1933. — L'auteur rend compte d'expériences effectuées au Brunswick SUr la fumure de diverses plantes potagères.
Les haricots et les choux d'hiver se contentent de fumier de ferme sans addi- tion d'éléments fertilisant, tandis que la majorité des légumes exigent un apport Plus ou moins grand d'engrais minéraux. Le besoin de potasse, en particulier, affirme d'une façon très nette pour le céleri, la carotte, le chou de Bruxelles, Je chou-rave et le chou frisé.
Avec une dose de potasse de 75 kg à l'hectare, le rendement de quelques-unes plantes est accru d'un tiers. ---- Importance du rôle des chlorures dans les plantes — E. BLANCHARD, Con- tribution à l'étude des engra i s potassiques,
'lbUtion à l'étude des engrais potassiques, p. 45, 1933. — On sait que la croissance es plantes est en relation directe avec la pression osmotique qui dépend de la opposition moléculaire globale du milieu intérieur. Il en résulte que les rende- ts des cultures sont en rapport avec la pression osmotique.
r' J,e chlore a précisément la propriété d'augmenter la pression osmotiqu; Son emploi à l'état de chlorure d'ammonium ou de chlorure de potassium, est, pa^ conséquent, tout indiqué. A doses égales, ces sels, d'après lès expériences de lpauteur, donnent des résultats très. sensiblement supérieurs à ceux fournis par 1P sulfate d'ammoniaque ou le sulfate de potassium.
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