Presse et revues
115 pages
Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 août 1901 01 août 1901
Description : 1901/08/01 (A4,N38). 1901/08/01 (A4,N38).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367935
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
— 702 —
Les semis, en effet, redoutent les brusques changements de tempé-
rature. Avant le semis, le fruit est exposé pendant quinze jours au
soleil : la graine se détache, s'échauffe et germe rapidement, au point
que les pousses de l'année atteignent 20 centimètres et plus.
L'écorçage commence à la 3e année et se pratique périodiquement
tous les ans pendant les 15 années qui paraissent constituer la durée
moyenne des arbres soumis à ce mode d'exploitation.
Les Ledgeriana compensent la délicatesse de leur culture par
un rendement supérieur en quinine ; ils préfèrent les terrains en
pente où l'eau ne séjourne pas. Les Succirubra s'accommodent des
terrains plats et humides; ils atteignent une hauteur de plus de
6 mètres et sont des arbres très vigoureux. Hybrides et Succirubra sont
abandonnés au profit des Ledgeriana plus rénumérateurs. Le rende-
ment moyen de ceux-ci donne 4 de quinine aux racines, 4.5 au
tronc, 2.5 aux branches et 2.5% de cinchonine au maximum.
A Ceylan, M. Verne trouve partout les Cinchona; faisant place au
thé, dans les plantations. A Java, il visite le centre important des
cultures à Bandoeng situé par 741 m. d'al'itude. Grâce à un sol
plus riche et plus profond, à un mode d'écorçage également reconnu
plus avantageux, les Ledgeriana de Bandoeng donnent une moyenne
de 9 de quinine et même de 14 si on ne prend que l'écorce
du tronc, de la base à la hauteur d'un mètre.
Les planteurs de Java, en effet, au lieu d'écorcer tous les ans,
laissent vieillir leurs arbres jusqu'à 12 ans en élaguant les branches
du bas pour permettre le développement du tronc qui fournit les
meilleures écorces. Ils coupent à ras du sol les sujets à exploiter
ce qui leur permet de repeupler à l'aide des rejets à la place des
semis et d'obtenir une écorce plus abondante avec plus de rende-
ment. Ces coupes sont d'ailleurs conduites rationnellement et en
rotation périodique de choix.
On ne plante plus à Bandoeng (Lembang) et à Java en général
que des Ledgerialla, laissant les Succirubra anciens s'éteindre
progressivement. Bandoeng produit annuellement 50,000 kilos de
sulfate de quinine qu'il exporte aux Etats-Unis.
Il ne traite que les écorces de Ledgeriana ou autres renfermant
moins de 0.5 de cinchonine.
A son retour de Java, M. Verne a bien voulu laisser au jardin
botanique de Hanoi quelques pieds racinés de bonnes espèces,
offerts par M. Treub, Directeur du jardin de Buitenzorg.
Les semis, en effet, redoutent les brusques changements de tempé-
rature. Avant le semis, le fruit est exposé pendant quinze jours au
soleil : la graine se détache, s'échauffe et germe rapidement, au point
que les pousses de l'année atteignent 20 centimètres et plus.
L'écorçage commence à la 3e année et se pratique périodiquement
tous les ans pendant les 15 années qui paraissent constituer la durée
moyenne des arbres soumis à ce mode d'exploitation.
Les Ledgeriana compensent la délicatesse de leur culture par
un rendement supérieur en quinine ; ils préfèrent les terrains en
pente où l'eau ne séjourne pas. Les Succirubra s'accommodent des
terrains plats et humides; ils atteignent une hauteur de plus de
6 mètres et sont des arbres très vigoureux. Hybrides et Succirubra sont
abandonnés au profit des Ledgeriana plus rénumérateurs. Le rende-
ment moyen de ceux-ci donne 4 de quinine aux racines, 4.5 au
tronc, 2.5 aux branches et 2.5% de cinchonine au maximum.
A Ceylan, M. Verne trouve partout les Cinchona; faisant place au
thé, dans les plantations. A Java, il visite le centre important des
cultures à Bandoeng situé par 741 m. d'al'itude. Grâce à un sol
plus riche et plus profond, à un mode d'écorçage également reconnu
plus avantageux, les Ledgeriana de Bandoeng donnent une moyenne
de 9 de quinine et même de 14 si on ne prend que l'écorce
du tronc, de la base à la hauteur d'un mètre.
Les planteurs de Java, en effet, au lieu d'écorcer tous les ans,
laissent vieillir leurs arbres jusqu'à 12 ans en élaguant les branches
du bas pour permettre le développement du tronc qui fournit les
meilleures écorces. Ils coupent à ras du sol les sujets à exploiter
ce qui leur permet de repeupler à l'aide des rejets à la place des
semis et d'obtenir une écorce plus abondante avec plus de rende-
ment. Ces coupes sont d'ailleurs conduites rationnellement et en
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On ne plante plus à Bandoeng (Lembang) et à Java en général
que des Ledgerialla, laissant les Succirubra anciens s'éteindre
progressivement. Bandoeng produit annuellement 50,000 kilos de
sulfate de quinine qu'il exporte aux Etats-Unis.
Il ne traite que les écorces de Ledgeriana ou autres renfermant
moins de 0.5 de cinchonine.
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