Presse et revues
115 pages
Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1901-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 août 1901 01 août 1901
Description : 1901/08/01 (A4,N38). 1901/08/01 (A4,N38).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65367935
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/10/2013
— 636 -
immense étendue, qui a déposé les vases fertiles si activement
cultivées tout autour de la ville.
Notons enfin quelques formations de tuf à végétaux qui nous
paraissent devoir être rattachées au système quaternaire. Nous avons
trouvé ces tufs à Che-ngai-tchai, près de Mong-tse, et à Lou-mei-i-
près de Lou-nan tcheou. Au Koui-tcheou, nous avons rencontré des
formations semblables à l'Est du village de Tsin-choui, et à Ma-
pien-tien.
CONCLUSION
En somme, les provinces de la Chine que nous avons parcourues
ont été englouties sous les océans de l'ère primaire Si nous ne
trouvons pas plus de sédiments siluriens, c'est sans doute parce
que ces formations sont presque partout enfouies sous les assises
plus jeunes. Nous n'émettrons toutefois aucune hypothèse concer-
nant ce système, sur lequel nos données sont insuffisantes.
La géographie de la Chine méridionale a dû varier très peu pen-
dant les temps dévoniens et carbonifères. Nous voyons les sédiments
de ces deux périodes se déposer régulièrement et en parfaite concor-
dance. A cette époque, la bordure méridionale du Yun-nan et la
région N. 0. du Tonkin étaient émergées, et la mer couvrait toute
l'étendue du Yun-nan et du Koui-tcheou, le Kouang-si, le nord du
Tonkin, dans la région de Langson et du Dongtrieu; la baie d'Along
et le delta du Tonkin étaient immergés, ainsi que la côté où est
actuellement bâtie la ville de Tourane. Lentement, le fond de ces
océans s'est soulevé ; peut-être la côte tonkinoise était-elle déjà
émergée pendant la période carbonifère qui n'y a pas déposé de
sédiments ; peut-être aussi les érosions qui ont si profondément
découpé les calcaires de la région de Langson, du Dongtrieu et de
la baie d'Along ont-elles entraîné les formations qui recouvraient
les calcaires. Toujours est-il que l'on remarque avec certitude une
émersion progressive ; les sédiments permiens et triasiques sont
beaucoup moins étendus que les formations antérieures. Le Rhétien
ne nous a laissé que des formations lagunaires caractérisées par des
végétaux terrestres. — Après le dèpôt de ces formations, il a dû se
produire cependant un envahissement momentané de la mer, au
moins dans le Sud-Ouest du Koui-tcheou, comme l'attestent les
schistes superposés au grès à végétaux de Kiang-ti, et dans lesquels
immense étendue, qui a déposé les vases fertiles si activement
cultivées tout autour de la ville.
Notons enfin quelques formations de tuf à végétaux qui nous
paraissent devoir être rattachées au système quaternaire. Nous avons
trouvé ces tufs à Che-ngai-tchai, près de Mong-tse, et à Lou-mei-i-
près de Lou-nan tcheou. Au Koui-tcheou, nous avons rencontré des
formations semblables à l'Est du village de Tsin-choui, et à Ma-
pien-tien.
CONCLUSION
En somme, les provinces de la Chine que nous avons parcourues
ont été englouties sous les océans de l'ère primaire Si nous ne
trouvons pas plus de sédiments siluriens, c'est sans doute parce
que ces formations sont presque partout enfouies sous les assises
plus jeunes. Nous n'émettrons toutefois aucune hypothèse concer-
nant ce système, sur lequel nos données sont insuffisantes.
La géographie de la Chine méridionale a dû varier très peu pen-
dant les temps dévoniens et carbonifères. Nous voyons les sédiments
de ces deux périodes se déposer régulièrement et en parfaite concor-
dance. A cette époque, la bordure méridionale du Yun-nan et la
région N. 0. du Tonkin étaient émergées, et la mer couvrait toute
l'étendue du Yun-nan et du Koui-tcheou, le Kouang-si, le nord du
Tonkin, dans la région de Langson et du Dongtrieu; la baie d'Along
et le delta du Tonkin étaient immergés, ainsi que la côté où est
actuellement bâtie la ville de Tourane. Lentement, le fond de ces
océans s'est soulevé ; peut-être la côte tonkinoise était-elle déjà
émergée pendant la période carbonifère qui n'y a pas déposé de
sédiments ; peut-être aussi les érosions qui ont si profondément
découpé les calcaires de la région de Langson, du Dongtrieu et de
la baie d'Along ont-elles entraîné les formations qui recouvraient
les calcaires. Toujours est-il que l'on remarque avec certitude une
émersion progressive ; les sédiments permiens et triasiques sont
beaucoup moins étendus que les formations antérieures. Le Rhétien
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végétaux terrestres. — Après le dèpôt de ces formations, il a dû se
produire cependant un envahissement momentané de la mer, au
moins dans le Sud-Ouest du Koui-tcheou, comme l'attestent les
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