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venance de l'étranger (Hk. Tls 1.653.415 pour 6.503.176) et les exporta-
tions vers les mêmes ports, plus de la moitié de la valeur de celles des-
tinées. aux autres pays (Hk, Tls 1.226.039 pour 2.054.456). Ces constata-
tions se passent de commentaires. Elles témoignent de la tendance de
plus en plus accusée qu'affecte la Chine moderne, sous l'influence de !a
poussée du sentiment nationaliste, qui parfois confine au chauvinisme
à vouloir se libérer de toute influence étrangère, que ce soit dans l'ordre
politique ou dans le sens économique: On a l'impression très nette qu'elle
s'efforce de ne recourir que dans la mesure la plus stricte à des concourt
extérjeur., qu'il s'agisse de prêts, de matériel ou de personnel technique.
Si elle se voit obligée, dans l'état rudimentaire où se trouve encore son
industrie nationale, de se pourvoir à l'étranger de l'outillage et de la
machinerie nécessaires à l'exploitation rationnelle de son territoire, elle
espère bien que ce n'est que pour un temps, et qu'un jour viendra on
ses propres spécialistes et ses propres usines lui permettront de s'éman-
ciper complètement. Peut-être se fait-elle à ce point de vue beaucoup
d'illusions sur lesquelles le temps et l'expérience lui permettront de re-
venir. Récemment, une des principales autorités d'Haïnan disait à un
commerçant japonais de Hoihao qui était venu se plaindre à-elle du ho)'-
cottage dont souffre en ce moment le fret nippon : « Nous n'avons qU¡
faire des marchandises étrangères ; quant aux nôtres, nous n'avons pas
besoin qu'elles nous soient apportées par des navires japonais ». Le
lait est que le pavillon chinois prend ici une importance progressive
puisqu'on le voit figurer en 1927 aussitôt après le pavillon anglais, avec
278 unités et 264.074 tonnes. Parmi les produits de fabrication chinoise,
ce sont les étoffes de coton, les serviettes et fils en même matière qui,
en 1926 et 1927, paraissent avoir bénéficié de la plus forte avance, passan-
de 1.943 piculs en 1925 à 16.920 en 1926 et 13.915 en 1927.
Le mouvement des espèces a été le suivant en 1927 : Il a été importe
de Hongkong Hk. Tls 1.086.325 en monnaie d'argent et IIk. Tls 149,2 -
en monnaie de cuivre, et exporté vers le même port Hk. Tls 354.056 en
barres et lingots d'argent et Ilk. Th., 143.333 en pièces d'argent. Enfin,
sur Pakhoi, ont été dirigés Hk. Tls 2.000 en pièces d'argent et Hk. Ils
5.487 en pièces de cuivre. Il a été ainsi reçu de Hongkong 1.629.4,
dollars chinois et 22.381.800 pièces de cuivre de 10 'sapèques, et expédia
à Hongkong, 215.000 dollars chinois ; à Pakhoi, 15.000 pièces en argent
de la valeur individuelle de 0$20 et 823.000 pièces de cuivre de Id
sapèques. La monnaie divisionnaire d'argent, fabriquée aux sources 1,2
plus diverses et, de ce fait, présentant les titres les plus fantaisistes,
été complètement éliminée du marché local, sur lequel n'ont plus cours
actuellement que les dollars d'argent de toutes provenances, intacts ou
marqués d'empreintes, pièces chinoises du Kouangtoung ou aux effigJe
de Yuain-Ciie-Kai et de Sun-Yat-Sen, pièces de Hongkong et d'Indochiue'
venance de l'étranger (Hk. Tls 1.653.415 pour 6.503.176) et les exporta-
tions vers les mêmes ports, plus de la moitié de la valeur de celles des-
tinées. aux autres pays (Hk, Tls 1.226.039 pour 2.054.456). Ces constata-
tions se passent de commentaires. Elles témoignent de la tendance de
plus en plus accusée qu'affecte la Chine moderne, sous l'influence de !a
poussée du sentiment nationaliste, qui parfois confine au chauvinisme
à vouloir se libérer de toute influence étrangère, que ce soit dans l'ordre
politique ou dans le sens économique: On a l'impression très nette qu'elle
s'efforce de ne recourir que dans la mesure la plus stricte à des concourt
extérjeur., qu'il s'agisse de prêts, de matériel ou de personnel technique.
Si elle se voit obligée, dans l'état rudimentaire où se trouve encore son
industrie nationale, de se pourvoir à l'étranger de l'outillage et de la
machinerie nécessaires à l'exploitation rationnelle de son territoire, elle
espère bien que ce n'est que pour un temps, et qu'un jour viendra on
ses propres spécialistes et ses propres usines lui permettront de s'éman-
ciper complètement. Peut-être se fait-elle à ce point de vue beaucoup
d'illusions sur lesquelles le temps et l'expérience lui permettront de re-
venir. Récemment, une des principales autorités d'Haïnan disait à un
commerçant japonais de Hoihao qui était venu se plaindre à-elle du ho)'-
cottage dont souffre en ce moment le fret nippon : « Nous n'avons qU¡
faire des marchandises étrangères ; quant aux nôtres, nous n'avons pas
besoin qu'elles nous soient apportées par des navires japonais ». Le
lait est que le pavillon chinois prend ici une importance progressive
puisqu'on le voit figurer en 1927 aussitôt après le pavillon anglais, avec
278 unités et 264.074 tonnes. Parmi les produits de fabrication chinoise,
ce sont les étoffes de coton, les serviettes et fils en même matière qui,
en 1926 et 1927, paraissent avoir bénéficié de la plus forte avance, passan-
de 1.943 piculs en 1925 à 16.920 en 1926 et 13.915 en 1927.
Le mouvement des espèces a été le suivant en 1927 : Il a été importe
de Hongkong Hk. Tls 1.086.325 en monnaie d'argent et IIk. Tls 149,2 -
en monnaie de cuivre, et exporté vers le même port Hk. Tls 354.056 en
barres et lingots d'argent et Ilk. Th., 143.333 en pièces d'argent. Enfin,
sur Pakhoi, ont été dirigés Hk. Tls 2.000 en pièces d'argent et Hk. Ils
5.487 en pièces de cuivre. Il a été ainsi reçu de Hongkong 1.629.4,
dollars chinois et 22.381.800 pièces de cuivre de 10 'sapèques, et expédia
à Hongkong, 215.000 dollars chinois ; à Pakhoi, 15.000 pièces en argent
de la valeur individuelle de 0$20 et 823.000 pièces de cuivre de Id
sapèques. La monnaie divisionnaire d'argent, fabriquée aux sources 1,2
plus diverses et, de ce fait, présentant les titres les plus fantaisistes,
été complètement éliminée du marché local, sur lequel n'ont plus cours
actuellement que les dollars d'argent de toutes provenances, intacts ou
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