avant cette époque. La préparation de la rizière a lieu aux mois de janvier et février suivants : on laboure, herse et irrigue. A ce moment, la pauvre larve, ou la pupe, sont enterrées dans la terre ou dans l'eau et elles meurent misérable- ment. Les autres mois, rien de semblable ne se passe. Cependant la température n'a probablement pas d'effet sur le développement ou si elle en a un, il est très faible et insuffisant pour affecter la larve ou la pupe.
Au Japon, d'après les observations faites par M. K. Nakagawa, les larves hivernantes sont très souvent tuées par la froid.
2. — EFFET DE LA CHALEUR Deux séries d'expériences furent entreprises par M. Nakagawa (1) pour déter- miner jusqu'à quel point les larves peuvent supporter les températures élevées.
La liste suivante résume les résultats obtenus : 1) — Si les larves sont maintenues pendant plus de treize heures dans un endroit où la température dépasse 41°7, elles meurent toutes.
2) — Si la température est de 42°8. elles ne résistent pas plus de neuf heures.
3) — Si elle est moindre de lpOI, les larves ne meurent presque jamais, bien que maintenues dans cet endroit pendant vingt-trois heures.
On sait que souvent la température naturelle dépasse 42° dans certains endroits, à Formose et au Japon, directement exposés aux rayons solaires. Mais ceci ne dure pas plus de deux à trois heures.
En résumé, les larves succombent rarement, à l'état de nature, par suite de la chaleur excessive.
3. — EFFET DE LA SÉCHERESSE Des expériences furent tentées pour savoir si la sécheresse peut avoir un
effet sur la croissance. Elles donnèrent généralement des résultats positifs.
M. K. Nakagawa en fit une série au Japon dont on peut tirer les conclusions suivantes : Si les larves sont placées dans un dessiccateur ordinaire, ayant le pouvoir d'assécher 2279 millimètres cubes 882 d'eau en vingt-quatre heures, elles sont toutes tuées en neuf jours. Deux autres séries furent faites à Formose, le résultat obtenu prouva qu'à un degré de dessiccation moindre que celui mentionné ci-dessus, toutes les larves succombèrent au bout de sept jours. Dans cette expérience, on utilisa un dessiccateur à l'acide sulfurique. Il était capable d'assécher 2222 millimètres cubes 3 d'eau en vingt-quatre heures. Dix larves, vivant dans des tiges de om. 125 de longueur, y furent placées avec leur abri. Au bout d'une semaine elles périrent toutes.
Dans la seconde série, dix larves, vivant dans des tiges vertes de plantes mises en pot, furent placées dans un dessiccateur identique au précédent et elles
lt) Voir le rapport de la Stat. exp. agr. de Nishigahara, Tokio (Japon), vol. XXXI.
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