Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1918 01 mai 1918
Description : 1918/05/01 (A21,N130)-1918/06/30. 1918/05/01 (A21,N130)-1918/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65347249
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
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- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 331
- Renseignements:
- INDOCHINE, FRANCE ET COLONIES
- ÉTRANGER
- BIBLIOGRAPHIE
- 493 -
terrains ; d'autre part, un entretien peu soigné peut nuire considérablement à ce dévelop-
pement.
Pour la récolte, on enlève la couche superficielle de l'écorce en grattant celle-ci jusqu'à
une hauteur de 2 m. puis on découpe l'écorce en bandes longues de 1 m. et larges de 0 m. 10
(à la base). Quand toute l'écorce de la dite surface est enlevée, on abat l'arbre et l'on
écorce le reste du tronc de. la même manière. Les branches produisent une écorce de 26
ou de 3e qualité.
Après le découpage, l'écorce est séchée ; au bout de 3 jours, celle qui est suffisamment sè-
che s'est enroulée en formant les tuyaux bien connus sur le marché.
Parmi les maladies da cannellier doux observées par l'auteur, le « djamoer oepas ) (Cor-
ticium javanicum) est la plus importante. Parfois des insectes rongent les feuilles. Une
plante phanérogame parasite du genre Loranthus se fixe aussi snr les tiges.
L'auteur évalue le profit net d'une plantation de cannellier doux, au bout de 10 ans, à
900 fr. par ha. Les indigènes mélangent fréquemment l'écorce de cet arbre avec d'autres
écorces semblables et diminuent ainsi considérablement- la valeur du produit.
Celui-ci est trié de nouveau par les marchands, qui en font 3 ou 4 qualités valant, sur le
marché local de Padang, de 80 à 117 fr. le picul (61, 52 kg). L'écorce s'expédie en balles
de 3o à 40 kg.
#
* *
1 L'Industrie cotonnière en Chine. - Article du North China Herald, dans The
lAgricultural Journal of India, v. XII, part. IV, p. 658-661. Calcutta, oct. 1917.
Les importations de cotons étrangers en Chine augmentent et continueront à augmenter,
par le fait que les fils très fins ne peuvent être obtenus avec le coton chinois.
Le coton « Shensi » (race américaine introduite en Chine) est à peu près le seul coton
produit dans le pays qui puisse donner un fil plus fin que 16's et, en même temps, un rende-
ment satisfaisant ; ce qu'il faut à la Chine, c'est donc davantage de coton du type Shensi ou
d'un type plus fin.
Le commerce d'exportation du coton brut de la Chine est considérable et il expédie environ
la moitié de ce produit au Japon. 11 y a une qualité spéciale de coton propre à Shangtung,
très demandé en Amérique, où il est préparé pour l'usage médical auquel il convient particu-
lièrement, car il est si blanc qu'il n'exige point de blanchiment. A fibre courte et rude au
toucher, ce coton imite admirablement la laine, soit employé seul, soit mélangé avec la laine
dans les articles de bonneterie ordinaire.
En considérant le remarquable essor des industries locales de filature et de tissage durant
ces dernières années, on a des raisons d'espérer qu'à l'avenir Shanghai deviendra un Man-
chester de l'Extrême-Orient, pourvu cependant que les fabricants reçoivent une protection
leur permettant de soutenir une lutte assez égale avec les manufactures étrangères. Avec
cette protection, les possibilités d'expansion paraissent à peu près sans limites, si l'on consi-
dère que les millions d'habitants de la Chine s'habillent avec des tissus de coton. Les chiffres
suivants, concernant les trois pays d'Extrême-Orient intéressés dans les manufactures de
coton, montrent qu'il y a place pour une très forte augmentation dans le nombre de broches
et de métiers mécaniques :
POPULATION BROCHES MÉTIEHS
Oliinc 4°o.ooo.ooo i.o5o.ooo 5.000
Inde. 278.000.000 6.400.000 28.000
Japon. 52.ooo.ooo 2.414.544 24.000 1
terrains ; d'autre part, un entretien peu soigné peut nuire considérablement à ce dévelop-
pement.
Pour la récolte, on enlève la couche superficielle de l'écorce en grattant celle-ci jusqu'à
une hauteur de 2 m. puis on découpe l'écorce en bandes longues de 1 m. et larges de 0 m. 10
(à la base). Quand toute l'écorce de la dite surface est enlevée, on abat l'arbre et l'on
écorce le reste du tronc de. la même manière. Les branches produisent une écorce de 26
ou de 3e qualité.
Après le découpage, l'écorce est séchée ; au bout de 3 jours, celle qui est suffisamment sè-
che s'est enroulée en formant les tuyaux bien connus sur le marché.
Parmi les maladies da cannellier doux observées par l'auteur, le « djamoer oepas ) (Cor-
ticium javanicum) est la plus importante. Parfois des insectes rongent les feuilles. Une
plante phanérogame parasite du genre Loranthus se fixe aussi snr les tiges.
L'auteur évalue le profit net d'une plantation de cannellier doux, au bout de 10 ans, à
900 fr. par ha. Les indigènes mélangent fréquemment l'écorce de cet arbre avec d'autres
écorces semblables et diminuent ainsi considérablement- la valeur du produit.
Celui-ci est trié de nouveau par les marchands, qui en font 3 ou 4 qualités valant, sur le
marché local de Padang, de 80 à 117 fr. le picul (61, 52 kg). L'écorce s'expédie en balles
de 3o à 40 kg.
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1 L'Industrie cotonnière en Chine. - Article du North China Herald, dans The
lAgricultural Journal of India, v. XII, part. IV, p. 658-661. Calcutta, oct. 1917.
Les importations de cotons étrangers en Chine augmentent et continueront à augmenter,
par le fait que les fils très fins ne peuvent être obtenus avec le coton chinois.
Le coton « Shensi » (race américaine introduite en Chine) est à peu près le seul coton
produit dans le pays qui puisse donner un fil plus fin que 16's et, en même temps, un rende-
ment satisfaisant ; ce qu'il faut à la Chine, c'est donc davantage de coton du type Shensi ou
d'un type plus fin.
Le commerce d'exportation du coton brut de la Chine est considérable et il expédie environ
la moitié de ce produit au Japon. 11 y a une qualité spéciale de coton propre à Shangtung,
très demandé en Amérique, où il est préparé pour l'usage médical auquel il convient particu-
lièrement, car il est si blanc qu'il n'exige point de blanchiment. A fibre courte et rude au
toucher, ce coton imite admirablement la laine, soit employé seul, soit mélangé avec la laine
dans les articles de bonneterie ordinaire.
En considérant le remarquable essor des industries locales de filature et de tissage durant
ces dernières années, on a des raisons d'espérer qu'à l'avenir Shanghai deviendra un Man-
chester de l'Extrême-Orient, pourvu cependant que les fabricants reçoivent une protection
leur permettant de soutenir une lutte assez égale avec les manufactures étrangères. Avec
cette protection, les possibilités d'expansion paraissent à peu près sans limites, si l'on consi-
dère que les millions d'habitants de la Chine s'habillent avec des tissus de coton. Les chiffres
suivants, concernant les trois pays d'Extrême-Orient intéressés dans les manufactures de
coton, montrent qu'il y a place pour une très forte augmentation dans le nombre de broches
et de métiers mécaniques :
POPULATION BROCHES MÉTIEHS
Oliinc 4°o.ooo.ooo i.o5o.ooo 5.000
Inde. 278.000.000 6.400.000 28.000
Japon. 52.ooo.ooo 2.414.544 24.000 1
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