pesos. Il y a une légère amélioration par rapport à 1915 ; mais il existe en- core une grande différence avec notre importation de 1913 qui avait atteint 565.244 pesos. Il est vraisemblable que les statistiques de 1917 enregistreront une amélioration plus importante.
Conserves et produits alimentaires. — Il y a une baisse générale dans cette importation ornais notre part n'a jamais été très importante, en raison du prix élevé de nos produits, très supérieur à celui des articles américains dont certaines marques soutiennent cependant avantageusement la comparaison avec les nôtres. Ils ont en outre, sur les nôtres, l'avantage de ne pas payer de droits de douanes et de supporter des frets moins élevés puisqu'ils arrivent directe- ment de Californie.
On ne saurait faire entrevoir une amélioration appréciable de cette branche de notre commerce aux Philippines.
Vins et cognacs. — En mentionnant, dans mon rapport de 1910, une amélioration sensible dans nôtre importation des vins en bouteilles, je taisais remarquer que les résultats de 1915 devaient être considérés comme un maximum. Les chiffres de l'importation de 1916 viennent confirmer cette prévision; nous n'avons importé que 6.354 litres, contre 18.081 en 1915 et 13.443 en 1913. Nos concurrents, sauf l'Italie, ne sont pas mieux partagés, notamment l'Espagne qui a vu son importation tomber de 55,430 litres en 1913 à 29.735.
Quant aux vins de Californie, ils ont baissé dans une proportion plus consi- dérable, passant de 5.798 litres en 1913 à 594 litres. L'importation italienne est passée de 1.567 litres à 4.852 dans ces mêmes années.
Par contre, notre importation de champagne a augmenté par rapport à 1915, passant de 4.795 litres à 7.126. En 1913, nous avions importé 12.872 litres.
L'augmentation de 1916 paraît être due non pas à un accroissement de la consommation, mais plutôt à une reconstitution des stocks.
Il ne faut pas trop compter sur les Philippines comme débouché pour nos champagnes. Les droits de douane et les droits intérieurs qui les frappent, supérieurs parfois au prix du Champagne, rendent la consommation abordable seulement à une clientèle très restreinte.
L'importation de notre cognac a subi une baisse légère, passant de 10.644 litres en 1915 à 9 658. Le cognac espagnol a, de son côté, augmenté son impor- tation avec 17.118 litres en 1915 et 19.798 en 1916.
Il ne semble pas que, dans l'état actuel des choses, c'est-à-dire avec les droits qui frappent nos produits, nous ayions aucune chance de développer notre commerce des vins dans une proportion intéressante.
Dans cet exposé, je n'ai mentionné que les principaux produits d'importa- tion nous intéressant. Mais je demanderai de se reporter à la statistique qui
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