Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1918-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1918 01 mars 1918
Description : 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30. 1918/03/01 (A21,N129)-1918/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6534723w
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2013
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- SOMMAIRE
— 223 —
40 Diminution importante des chances de maladies de tous genres, et des
frais pour la taille, le nettoyage et tous soins à donner aux arbres.
5° Suppression de gros frais d'éclaircissage et augmentation appréciable de
rendement du fait du développement progressif — sans arrêt, contrairement au
cas de plantations serrées, puis éclaircies — des arbres qui ont un espace suffi-
sant pour une assez longue période.
6° Economie extrêmement importante de main-d'œuvre de saignée et, par
suite, sans même tenir compte du fort rendement par rapport à celui obtenu
dans le même temps sur les plantations éclaircies, diminution appréciable du
prix de revient du caoutchouc. Notons à ce sujet que nous avons déterminé
pratiquement qu'un coolie peut saigner tous les jours les arbres d'un hectare et
demi lorsqu'ils sont à là distance de 5 mètres, ou 600 arbres ; deux hectares et
demi ou 5oo arbres à 7 mètres ; quatre hectares ou 4oo arbres à dix mètres.
Il est probable que, par suite du grand développement et de la grande pro-
duction des arbres à dix mètres, ce dernier chiffre de quatre hectares devra
être ramené, en peu d'années, à 3 Ha 1/2, puis à 3 hectares. Quoi qu'il en soit,
l'économie de main-d'œuvre de saignée, due au seul espacement, peut dépasser
cinquante (5o)o/o. Dans une plantation de 1.000 hectares, elle se traduirait par
un bénéfice de 500 journées environ chaque jour. Ce gain important, surtout
avec les prix actuels de la main-d'œvre fortement majorés par le taux anormal
de la piastre, sera bientôt une nécessité ; car la rapide évolution de nos protégés
et le non moins rapide accroissement de la richesse générale de ce merveilleux
pays entraîneront, ainsi que cela s'est toujours produit dans les mêmes condi-
tions, un renchérissement appréciable de la main-d'œuvre. Il ne faut pas
oublier enfin que si tes. dépenses de premier établissement influent sur le
pourcentage du dividende, celles d'exploitation, qui se répètent chaque jour,
peuvent annuler tous bénéfices et enlever même toute valeur au capital.
Nécessité de faire saigner un assez grand nombre d'arbres à chaque
ouvrier. — Au sujet du nombre d'arbres saignés par coolie, nous avons, long-
temps après nos essais de vulgarisation, il est vrai, la grande satisfaction de
, noter le changement appréciable survenu, changement qui ressort de publica-
tions aussi bien que de constatations ou déclarations. Il serait d'ailleurs difficile
de trouver actuellement un seul planteur expérimenté, même parmi tous ceux
qui s'ingéniaient à découvrir, en 1913 et 1914. des arguments infirmant nos
démonstrations, pour affirmer, avec leur ancienne conviction, surtout, qu'il est
impossible de saigner convenablement plus de cent vingt, puis deux cents,
deux cent cinquante, et enfin trois cents arbres comme aux Etats-Malais. Ceux
qui admettaient ce dernier chiffre de trois cents ;irbres par coolie étaient rares
en 1914. Nos résultats, publiés dès qu'ils ont été assurés, en 1913, sont obtenus
maintenant par quelques-uns de nos collègues; et toutes les petites tâches
données avec tant d'assurance comme intangibles, sont actuellement partout
dépassées. Parmi les publications, nous relèverons celle qu'a insérée, dans la
40 Diminution importante des chances de maladies de tous genres, et des
frais pour la taille, le nettoyage et tous soins à donner aux arbres.
5° Suppression de gros frais d'éclaircissage et augmentation appréciable de
rendement du fait du développement progressif — sans arrêt, contrairement au
cas de plantations serrées, puis éclaircies — des arbres qui ont un espace suffi-
sant pour une assez longue période.
6° Economie extrêmement importante de main-d'œuvre de saignée et, par
suite, sans même tenir compte du fort rendement par rapport à celui obtenu
dans le même temps sur les plantations éclaircies, diminution appréciable du
prix de revient du caoutchouc. Notons à ce sujet que nous avons déterminé
pratiquement qu'un coolie peut saigner tous les jours les arbres d'un hectare et
demi lorsqu'ils sont à là distance de 5 mètres, ou 600 arbres ; deux hectares et
demi ou 5oo arbres à 7 mètres ; quatre hectares ou 4oo arbres à dix mètres.
Il est probable que, par suite du grand développement et de la grande pro-
duction des arbres à dix mètres, ce dernier chiffre de quatre hectares devra
être ramené, en peu d'années, à 3 Ha 1/2, puis à 3 hectares. Quoi qu'il en soit,
l'économie de main-d'œuvre de saignée, due au seul espacement, peut dépasser
cinquante (5o)o/o. Dans une plantation de 1.000 hectares, elle se traduirait par
un bénéfice de 500 journées environ chaque jour. Ce gain important, surtout
avec les prix actuels de la main-d'œvre fortement majorés par le taux anormal
de la piastre, sera bientôt une nécessité ; car la rapide évolution de nos protégés
et le non moins rapide accroissement de la richesse générale de ce merveilleux
pays entraîneront, ainsi que cela s'est toujours produit dans les mêmes condi-
tions, un renchérissement appréciable de la main-d'œuvre. Il ne faut pas
oublier enfin que si tes. dépenses de premier établissement influent sur le
pourcentage du dividende, celles d'exploitation, qui se répètent chaque jour,
peuvent annuler tous bénéfices et enlever même toute valeur au capital.
Nécessité de faire saigner un assez grand nombre d'arbres à chaque
ouvrier. — Au sujet du nombre d'arbres saignés par coolie, nous avons, long-
temps après nos essais de vulgarisation, il est vrai, la grande satisfaction de
, noter le changement appréciable survenu, changement qui ressort de publica-
tions aussi bien que de constatations ou déclarations. Il serait d'ailleurs difficile
de trouver actuellement un seul planteur expérimenté, même parmi tous ceux
qui s'ingéniaient à découvrir, en 1913 et 1914. des arguments infirmant nos
démonstrations, pour affirmer, avec leur ancienne conviction, surtout, qu'il est
impossible de saigner convenablement plus de cent vingt, puis deux cents,
deux cent cinquante, et enfin trois cents arbres comme aux Etats-Malais. Ceux
qui admettaient ce dernier chiffre de trois cents ;irbres par coolie étaient rares
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