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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 42
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 80
- .......... Page(s) .......... 81
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-
DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 182
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 260
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
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— 119 —
En tout cas, voici ce que j'ai pu constater lors des dernières couvées enre-
gistrées ici fin 1906: bien décidé à n'avoir plus qu'exceptionnellement recours
à la couveuse artificielle, j'avais prescrit au soldat Simon de ne plus toucher
aux œufs dès qu'une femelle se serait mise à pondre dans le nid abrité par le
hangar; on devait, tout au plus, enlever les premiers œufs pondus, dans le cas
où il y aurait eu des raisons sérieuses de supposer qu'ils n'étaient pas fécondés.
Résultat : la femelle C s'est mise à couver alors qu'il n'y avait que 10 œufs dans
son nid où elle en pondit encore 5, tout en couvant assidûment, ainsi que le
mâle, et nous eûmes finalement 9 autruchons (dont 3 naissant dans la couveuse
après l'abandon du nid par le couple).
La même constatation put encore être faite pour trois couvées qui suivirent,
dont deux provenant d'oiseaux nés ici et âgés de deux ans.
Nous continuerons donc à procéder de même, tant qu'un heureux hasard
ne nous aura pas dotés d'un incubateur de toute confiance. J'estime, d'ailleurs,
que la seule incubation naturelle, qui ne nous a pas trop mal réussi jusqu'ici.
arriverait assez vite, surtout si nos couples continuent à se comporter comme
en 1906, à nous assurer une réserve d'autruches largement suffisante.
La femelle couve pendant le jour et le mâle pendant la nuit. Chaque fois
qu'un des conjoints vient prendre la place de l'autre sur le nid, il retourne tous
les œufs les uns après les autres, de façon à ce que chaque moitié de l'œuf soit
à tour de rôle, en contact intime avec le corps de l'oiseau. Vers la fin de l'incu-
bation, le couple semble devenir de plus en plus « nervèux», inquiet ; le mâle
reste très tard sur le nid et il arrive même qu'il couve presque sans interruption
pendant 24 heures consécutives, la femelle restant alors à côté du nid.
Les premières éclosions ont toujours eu lieu, au plus tard, le 42e jour
d'incubation. Si, donc, on a indiqué dans des ouvrages spéciaux que la durée de
l'incubation était chez l'autruche de 42 à 50 jours, c'est, je crois, uniquement
en raison de cette particularité déjà citée que des œufs sont encore pondus
après le début de l'incubation et ne peuvent évidemment arriver à éclosion en
même temps que les autres : si l'on veut bien se rappeler que l'autruche pond
un œuf tous les deux jours et qu'il peut lui arriver d'en pondre encore 5, alors
cependant que le couple couve assidûment les premiers œufs pondus, il est facile
de s'expliquer que certaines éclosions aient lieu 2, 4 et même 8 jours après les
premières.
Comme le mâle et la femelle doivent abandonner prématurément leur nid
pour s'occuper des premiers nés, il est probable que, à l'état de nature, bien des
œufs sont perdus, à qui il ne manque cependant que quelques journées d'incuba-
tion.
Nous avons ici 9 autruchons qui ne sont arrivés à éclosion que grâce à la
précaution prise de placer dans la couveuse les œufs ainsi délaissés.
Comme il ne s'agit jamais que d'un petit nombre d'œufs, un appareil très
simple et peu coûteux serait suffisant pour les amener à terme. Au besoin on
pourrait avoir recours à une couveuse de fortune, dont la source de chaleur
serait représentée par des boules d'eau chaude. Il y a réellement là une parti-
cularité qui mérite d'être retenue par ceux qui voudront se livrer à l'élevage de
l'autruche.
De ce qui précède découle cette constatation bien nette, que c'est à l'incuba-
tion naturelle que nous devons le plus clair des résultats obtenus, et c'est
évidemment elle qui aura désormais toutes nos préférences. C'est même à
elle seule que nous aurons recours, au moins jusqu'à ce qu'un heureux
hasard nous mette en possession d'un bon incubateur, ou nous permette
de régler plus sûrement le fonctionnement de celui que nous possédons.
Si notre « couveuse artificielle » nous a causé de réelles déceptions, il est juste
de reconnaître qu'elle nous a cependant largement payés des frais d'achat et des
dépenses en pétrole : nous lui sommes redevables de 11 autruchons, dont deux
seulement, ceux obtenus en -1904, sont sortis d'œufs soumis à la seule incuba-
tion artificielle, alors que les autres, comme je l'ai indiqué plus haut, proviennent
d'œufs déjà amenés très près du terme de l'éclosion, grâce à l'incubation natu-
relle.
Le principe de l'appareil est certainement bon. C'est à deux causes princi-
pales qu'il faut, je crois, attribuer nos « insuccès » : variations de la température
extérieure, qui, de 26° en plein midi, peut, pendant la saison sèche, descendre
progressivement et ne pas dépasser 6 ou 7° le lendemain matin ; d'où la nécessité
de toucher de temps en temps à la mèche de la lampe, pendant la nuit, ce qui
exigeait beaucoup de doigté, d'attention, étant donné que le régulateur ne fut
jamais à même de nous préserver sûrement d'une élévation un peu trop forte de
En tout cas, voici ce que j'ai pu constater lors des dernières couvées enre-
gistrées ici fin 1906: bien décidé à n'avoir plus qu'exceptionnellement recours
à la couveuse artificielle, j'avais prescrit au soldat Simon de ne plus toucher
aux œufs dès qu'une femelle se serait mise à pondre dans le nid abrité par le
hangar; on devait, tout au plus, enlever les premiers œufs pondus, dans le cas
où il y aurait eu des raisons sérieuses de supposer qu'ils n'étaient pas fécondés.
Résultat : la femelle C s'est mise à couver alors qu'il n'y avait que 10 œufs dans
son nid où elle en pondit encore 5, tout en couvant assidûment, ainsi que le
mâle, et nous eûmes finalement 9 autruchons (dont 3 naissant dans la couveuse
après l'abandon du nid par le couple).
La même constatation put encore être faite pour trois couvées qui suivirent,
dont deux provenant d'oiseaux nés ici et âgés de deux ans.
Nous continuerons donc à procéder de même, tant qu'un heureux hasard
ne nous aura pas dotés d'un incubateur de toute confiance. J'estime, d'ailleurs,
que la seule incubation naturelle, qui ne nous a pas trop mal réussi jusqu'ici.
arriverait assez vite, surtout si nos couples continuent à se comporter comme
en 1906, à nous assurer une réserve d'autruches largement suffisante.
La femelle couve pendant le jour et le mâle pendant la nuit. Chaque fois
qu'un des conjoints vient prendre la place de l'autre sur le nid, il retourne tous
les œufs les uns après les autres, de façon à ce que chaque moitié de l'œuf soit
à tour de rôle, en contact intime avec le corps de l'oiseau. Vers la fin de l'incu-
bation, le couple semble devenir de plus en plus « nervèux», inquiet ; le mâle
reste très tard sur le nid et il arrive même qu'il couve presque sans interruption
pendant 24 heures consécutives, la femelle restant alors à côté du nid.
Les premières éclosions ont toujours eu lieu, au plus tard, le 42e jour
d'incubation. Si, donc, on a indiqué dans des ouvrages spéciaux que la durée de
l'incubation était chez l'autruche de 42 à 50 jours, c'est, je crois, uniquement
en raison de cette particularité déjà citée que des œufs sont encore pondus
après le début de l'incubation et ne peuvent évidemment arriver à éclosion en
même temps que les autres : si l'on veut bien se rappeler que l'autruche pond
un œuf tous les deux jours et qu'il peut lui arriver d'en pondre encore 5, alors
cependant que le couple couve assidûment les premiers œufs pondus, il est facile
de s'expliquer que certaines éclosions aient lieu 2, 4 et même 8 jours après les
premières.
Comme le mâle et la femelle doivent abandonner prématurément leur nid
pour s'occuper des premiers nés, il est probable que, à l'état de nature, bien des
œufs sont perdus, à qui il ne manque cependant que quelques journées d'incuba-
tion.
Nous avons ici 9 autruchons qui ne sont arrivés à éclosion que grâce à la
précaution prise de placer dans la couveuse les œufs ainsi délaissés.
Comme il ne s'agit jamais que d'un petit nombre d'œufs, un appareil très
simple et peu coûteux serait suffisant pour les amener à terme. Au besoin on
pourrait avoir recours à une couveuse de fortune, dont la source de chaleur
serait représentée par des boules d'eau chaude. Il y a réellement là une parti-
cularité qui mérite d'être retenue par ceux qui voudront se livrer à l'élevage de
l'autruche.
De ce qui précède découle cette constatation bien nette, que c'est à l'incuba-
tion naturelle que nous devons le plus clair des résultats obtenus, et c'est
évidemment elle qui aura désormais toutes nos préférences. C'est même à
elle seule que nous aurons recours, au moins jusqu'à ce qu'un heureux
hasard nous mette en possession d'un bon incubateur, ou nous permette
de régler plus sûrement le fonctionnement de celui que nous possédons.
Si notre « couveuse artificielle » nous a causé de réelles déceptions, il est juste
de reconnaître qu'elle nous a cependant largement payés des frais d'achat et des
dépenses en pétrole : nous lui sommes redevables de 11 autruchons, dont deux
seulement, ceux obtenus en -1904, sont sortis d'œufs soumis à la seule incuba-
tion artificielle, alors que les autres, comme je l'ai indiqué plus haut, proviennent
d'œufs déjà amenés très près du terme de l'éclosion, grâce à l'incubation natu-
relle.
Le principe de l'appareil est certainement bon. C'est à deux causes princi-
pales qu'il faut, je crois, attribuer nos « insuccès » : variations de la température
extérieure, qui, de 26° en plein midi, peut, pendant la saison sèche, descendre
progressivement et ne pas dépasser 6 ou 7° le lendemain matin ; d'où la nécessité
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