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- SOMMAIRE
- I. - Le commerce de Madagascar en 1906
- II. - Etude sur le caoutchouc à Madagascar
- III. - Le "Boka" du boeuf ou gale folliculaire
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 42
- .......... Page(s) .......... 51
- .......... Page(s) .......... 79
- .......... Page(s) .......... 80
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-
DU N° 2, DU 2eme TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 5
- .......... Page(s) .......... 24
- III. - Une tournée d'inspection agricole à Sainte-Marie Soanierana (côte Est)
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 163
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 182
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- .......... Page(s) .......... 216
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 258
- .......... Page(s) .......... 260
- .......... Page(s) .......... 264
- .......... Page(s) .......... 267
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1907
PAGES- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 354
- .......... Page(s) .......... 361
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— 116 —
Les Anglais prétendent qu'il peut, dans ce dernier cas, y avoir un retentis-
sement fâcheux sur les fonctions de reproduction : ponte moins régulière, œufs
non fécondés en plus forte proportion.
.La ration de vert et de grain sera complétée par quelques distributions,
tous les deux ou trois jours, de fragments d'os et de petits cailloux, excepté bien
entendu, quand ceux-ci ne manquent pas dans l'enclos,
A Tulcar, nos autruches ont toujours eu de l'eau à discrétion et il est incon-
testable qu'elles boivent très régulièrement; j'ajouterai même qu'elles pren-
draient volontiers des bains, pendant les journées de fortes chaleurs, si les
dimensions des demi-barriques qui tiennent lieu de récipients s'y prêtaient.
J'ai entendu soutenir qu'on ne se préoccupait pas de la question « eau de
boisson » sur certaines fermes d'autruches de la Colonie du Cap, même pendant
les mois de sécheresse.
Il est fort possible que l'autruche se plie impunément à semblables con-
ditions de vie, et trouve dans la rosée abondante qui s'est déposée pendant la
nuit sur les feuilles d'arbres et les herbes, de quoi ne pas mourir de soif.
Il y a dans certaines régions du sud de l'île des compagnies de pintades qui
doivent, pendant de longs mois, savoir se passer d'eau.
Un exemple particulièrement édifiant nous est fourni par l'île « Europa »
où, en dehors des périodes de pluie, il est impossible de se procurer une goutte
d'eau potable : les quelques Européens qui, à différentes époques s'y instal-
lèrent temporairement, devaient recevoir périodiquement la visite de goélettes
leur apportant une nouvelle provision d'eau douce, s'ils ne pouvaient se procu-
rer celle-ci en distillant l'eau de mer.
Cette île, actuellement inhabitée, n'en foisonne pas moins de chèvres, de
poulets, de canards, revenus à l'état sauvage, de pintades, etc. ; la seule rosée
doit donc, pendant des périodes fort longues, représenter pour ces animaux le
minimum d'eau physiologiquement indispensable.
Comme nos autruches se trouvaient très bien d'une distribution régulière
d'eau, je me serais bien gardé, quant à moi, de changer quoi que ce soit à ce
régime, d'autant que la maigre végétation de leurs parcs leur assurerait peut-
être assez mal ime suffisante provision de rosée.
Mais l'expérience me semble parfaitement possible, plus tard,--alors que
nous aurons une réserve d'oiseaux nous permettant d'être plus audacieux,
dans mainte région du cercle des Mahafaly, par exemple, où l'on pourra affecter
a des couples d'autruches de grands espaces, riches en végétation broussail-
leuse, mais où l'eau peut faire totalement défaut pendant la saison sèche.
Il y aura même indication pratique de tenter là ce qui, je crois, se fait
réellement sur certaines fermes d'autruches de la Colonie du Cap.
On ne peut guère donner que des indications générales en ce qui concerne
l'aménagement d'un parc à autruches. Il est évident que le dispositif est sus-
ceptible de varier beaucoup suivant la topographie de la région, les ressources
de celle-ci en eau, en denrées alimentaires, suivant le nombre d'oiseaux qu'on
voudra entretenir et surtout suivant que ceux-ci devront ou non trouver sur
place tout ou partie de leur nourriture, au moins pendant les mois de belle
saison, etc.
Là où l'on aura décidé d'assurer, en toute saison, aux oiseaux une nour-
riture artificielle suffisante, en herbe et en grain et de l'eau, le parc pourra, sans
inconvénient aucun, être de faible étendue — un hectare et même moins par
couple — pourvu qu'on choisisse un terrain sec, sablonneux, suffisamment
pourvu d'ombrage.
Si la solitude de la région est telle que la quiétude des oiseaux ne risque
jamais d'être troublée par l'irruption de chiens, ou des allées et venues trop
fréquentes de personnes, la clôture pourra être une simple palissade suffisam-
ment haute, lm50 à 2 mètres, deux ou trois rangées de fil de fer, soutenues
par des poteaux, avec, à la partie supérieure, une traverse en bois marquant
nettement l'obstacle, ou encore une palissade entièrement en bois. Un hangar
très simple servirait d'abri au nid ; à la rigueur, l'ombre d'un tamarinier pour-
rait suffire.
D'ailleurs, là où l'on aurait affaire à un sol n'emmagasinant pas la chaleur,
comme le sable blanc des dunes de Tulear, il y aurait, je crois, infiniment
moins à craindre pour les œufs pondus dans un nid exposé en plein soleil.
Si, au contraire, il y a lieu de redouter certaines éventualités, pouvant
compromettre, sinon la vie des oiseaux, du moins le résultat de leur couvée,
le dispositif à adopter me parait être le suivant: une enceinte faite de bran-
chages aussi serrés que possible, et bordée extérieurement de feuilles de cactus
Les Anglais prétendent qu'il peut, dans ce dernier cas, y avoir un retentis-
sement fâcheux sur les fonctions de reproduction : ponte moins régulière, œufs
non fécondés en plus forte proportion.
.La ration de vert et de grain sera complétée par quelques distributions,
tous les deux ou trois jours, de fragments d'os et de petits cailloux, excepté bien
entendu, quand ceux-ci ne manquent pas dans l'enclos,
A Tulcar, nos autruches ont toujours eu de l'eau à discrétion et il est incon-
testable qu'elles boivent très régulièrement; j'ajouterai même qu'elles pren-
draient volontiers des bains, pendant les journées de fortes chaleurs, si les
dimensions des demi-barriques qui tiennent lieu de récipients s'y prêtaient.
J'ai entendu soutenir qu'on ne se préoccupait pas de la question « eau de
boisson » sur certaines fermes d'autruches de la Colonie du Cap, même pendant
les mois de sécheresse.
Il est fort possible que l'autruche se plie impunément à semblables con-
ditions de vie, et trouve dans la rosée abondante qui s'est déposée pendant la
nuit sur les feuilles d'arbres et les herbes, de quoi ne pas mourir de soif.
Il y a dans certaines régions du sud de l'île des compagnies de pintades qui
doivent, pendant de longs mois, savoir se passer d'eau.
Un exemple particulièrement édifiant nous est fourni par l'île « Europa »
où, en dehors des périodes de pluie, il est impossible de se procurer une goutte
d'eau potable : les quelques Européens qui, à différentes époques s'y instal-
lèrent temporairement, devaient recevoir périodiquement la visite de goélettes
leur apportant une nouvelle provision d'eau douce, s'ils ne pouvaient se procu-
rer celle-ci en distillant l'eau de mer.
Cette île, actuellement inhabitée, n'en foisonne pas moins de chèvres, de
poulets, de canards, revenus à l'état sauvage, de pintades, etc. ; la seule rosée
doit donc, pendant des périodes fort longues, représenter pour ces animaux le
minimum d'eau physiologiquement indispensable.
Comme nos autruches se trouvaient très bien d'une distribution régulière
d'eau, je me serais bien gardé, quant à moi, de changer quoi que ce soit à ce
régime, d'autant que la maigre végétation de leurs parcs leur assurerait peut-
être assez mal ime suffisante provision de rosée.
Mais l'expérience me semble parfaitement possible, plus tard,--alors que
nous aurons une réserve d'oiseaux nous permettant d'être plus audacieux,
dans mainte région du cercle des Mahafaly, par exemple, où l'on pourra affecter
a des couples d'autruches de grands espaces, riches en végétation broussail-
leuse, mais où l'eau peut faire totalement défaut pendant la saison sèche.
Il y aura même indication pratique de tenter là ce qui, je crois, se fait
réellement sur certaines fermes d'autruches de la Colonie du Cap.
On ne peut guère donner que des indications générales en ce qui concerne
l'aménagement d'un parc à autruches. Il est évident que le dispositif est sus-
ceptible de varier beaucoup suivant la topographie de la région, les ressources
de celle-ci en eau, en denrées alimentaires, suivant le nombre d'oiseaux qu'on
voudra entretenir et surtout suivant que ceux-ci devront ou non trouver sur
place tout ou partie de leur nourriture, au moins pendant les mois de belle
saison, etc.
Là où l'on aura décidé d'assurer, en toute saison, aux oiseaux une nour-
riture artificielle suffisante, en herbe et en grain et de l'eau, le parc pourra, sans
inconvénient aucun, être de faible étendue — un hectare et même moins par
couple — pourvu qu'on choisisse un terrain sec, sablonneux, suffisamment
pourvu d'ombrage.
Si la solitude de la région est telle que la quiétude des oiseaux ne risque
jamais d'être troublée par l'irruption de chiens, ou des allées et venues trop
fréquentes de personnes, la clôture pourra être une simple palissade suffisam-
ment haute, lm50 à 2 mètres, deux ou trois rangées de fil de fer, soutenues
par des poteaux, avec, à la partie supérieure, une traverse en bois marquant
nettement l'obstacle, ou encore une palissade entièrement en bois. Un hangar
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comme le sable blanc des dunes de Tulear, il y aurait, je crois, infiniment
moins à craindre pour les œufs pondus dans un nid exposé en plein soleil.
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chages aussi serrés que possible, et bordée extérieurement de feuilles de cactus
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