Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1902 01 juillet 1902
Description : 1902/07/01 (A5,N7)-1902/07/31. 1902/07/01 (A5,N7)-1902/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531739t
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N°7
Pages- .......... Page(s) .......... 493
- .......... Page(s) .......... 508
- .......... Page(s) .......... 510
- .......... Page(s) .......... 519
- .......... Page(s) .......... 521
- Enseignements:
- .......... Page(s) .......... 528
- .......... Page(s) .......... 538
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de mai 1902.
— 512 —
Ces étoffes sont toujours préférées aux calicots de fabrication européenne,
japonaise ou hindoue, qui ne sont employés couramment, pour la confection
des pantalons (cai-quân) et des vêtements (cai-ao), que par la population aisee
et seulement pour les jours de fête par les gens de condition modeste, cultiva-
teurs, ouvriers, coolies. Ces derniers ne s'en parent que lorsqu'ils revêtent leurs
plus beaux vêtements et ceintures de soie.
Ces préférences de la population semblent devoir être attribuées à plusieurs
causes.
D'abord la tradition, si puissante chez toutes les populations de civilisation
chinoise, et les règles imposées pour diverses circonstances de la vie, le deud
par exemple, par les rites qui constituent pour les Annamites des principes
inviolables.
Une deuxième raison de cette préférence maintes fois constatée, réside dans
l'appropriation de ces étoffes à leur emploi, par suite de leurs dimensions et
de leur résistance à l'usage qui en fait des vêtements de travail presque inu-
sables et à peu près imperméables, quand ils ont été trempés dans la teinlure
de cti-nâu (faux gambier).
Ces étoffes se mesurent ordinairement, pour la vente au détail sur le'
marchés de l'intérieur, non au mètre annamite (0m 40), ni au mètre français,
mais au nombre de CARRÉS; c'est-à-dire que l'on se sert de l'extrémité de la
pièce, soit la largeur de la laize, comme d'une mesure que l'on reporte sur a
bordure de l'étoffe qui est ensuite pliée et repliée en accordéon, autant de [OIS
que l'acheteur le désire. , ,
Le paysan annamite ne se rend pas compte de la quantité exacte représente
par tant de mètres d'étoffe, tandis qu'il se figure fort bien la longueur repre
sentée par un nombre donné de carrés, et sait parfaitement combien de fois
cette unité est nécessaire 'pour la confection de son vêtement. ï
L'Annamite n'aime pas à diviser son étoffe dans la largeur, aussi a-1"1
adopté une laize qui lui permet de confectionner son vêtement, sans blIS:
au moyen de deux largeurs pour le dos, avec couture au milieu, deux lalze:
pour le côté gauche et le devant qui boutonne sur l'épaule et sous le bra.
droit, et une laize pour le côté droit; une pour chacune des manches, et une
pour le col. Pour cette dernière pièce le tailleur utilise souvent, quand il c011
fectionne des vêtements de luxe, l'extrémité de la pièce portant la marque 011
une devise en caractères.
L'indigène achètera donc plus facilement des étoffes dont le melIrage lit,
bouleverse pas ses habitudes et une visite aux marchés suffit pour faire apel
cevoir avec quelle minutie ces emplettes sont effectuées, car l'on y voit vendes
et acheteur mesurer ou peser minutieusement et inspecter sous toutes ses face
plutôt dix fois qu'une, la marchandise proposée.
Quant aux couleurs, il ne paraît pas utile de s'en préoccuper pour l'irnpor:
talion, le Tonkinois tirant de son jardin, de ses cultures, ou de la forêt, urlt
foule de produits qui lui offrent les teintes les plus variées.
Ces étoffes sont toujours préférées aux calicots de fabrication européenne,
japonaise ou hindoue, qui ne sont employés couramment, pour la confection
des pantalons (cai-quân) et des vêtements (cai-ao), que par la population aisee
et seulement pour les jours de fête par les gens de condition modeste, cultiva-
teurs, ouvriers, coolies. Ces derniers ne s'en parent que lorsqu'ils revêtent leurs
plus beaux vêtements et ceintures de soie.
Ces préférences de la population semblent devoir être attribuées à plusieurs
causes.
D'abord la tradition, si puissante chez toutes les populations de civilisation
chinoise, et les règles imposées pour diverses circonstances de la vie, le deud
par exemple, par les rites qui constituent pour les Annamites des principes
inviolables.
Une deuxième raison de cette préférence maintes fois constatée, réside dans
l'appropriation de ces étoffes à leur emploi, par suite de leurs dimensions et
de leur résistance à l'usage qui en fait des vêtements de travail presque inu-
sables et à peu près imperméables, quand ils ont été trempés dans la teinlure
de cti-nâu (faux gambier).
Ces étoffes se mesurent ordinairement, pour la vente au détail sur le'
marchés de l'intérieur, non au mètre annamite (0m 40), ni au mètre français,
mais au nombre de CARRÉS; c'est-à-dire que l'on se sert de l'extrémité de la
pièce, soit la largeur de la laize, comme d'une mesure que l'on reporte sur a
bordure de l'étoffe qui est ensuite pliée et repliée en accordéon, autant de [OIS
que l'acheteur le désire. , ,
Le paysan annamite ne se rend pas compte de la quantité exacte représente
par tant de mètres d'étoffe, tandis qu'il se figure fort bien la longueur repre
sentée par un nombre donné de carrés, et sait parfaitement combien de fois
cette unité est nécessaire 'pour la confection de son vêtement. ï
L'Annamite n'aime pas à diviser son étoffe dans la largeur, aussi a-1"1
adopté une laize qui lui permet de confectionner son vêtement, sans blIS:
au moyen de deux largeurs pour le dos, avec couture au milieu, deux lalze:
pour le côté gauche et le devant qui boutonne sur l'épaule et sous le bra.
droit, et une laize pour le côté droit; une pour chacune des manches, et une
pour le col. Pour cette dernière pièce le tailleur utilise souvent, quand il c011
fectionne des vêtements de luxe, l'extrémité de la pièce portant la marque 011
une devise en caractères.
L'indigène achètera donc plus facilement des étoffes dont le melIrage lit,
bouleverse pas ses habitudes et une visite aux marchés suffit pour faire apel
cevoir avec quelle minutie ces emplettes sont effectuées, car l'on y voit vendes
et acheteur mesurer ou peser minutieusement et inspecter sous toutes ses face
plutôt dix fois qu'une, la marchandise proposée.
Quant aux couleurs, il ne paraît pas utile de s'en préoccuper pour l'irnpor:
talion, le Tonkinois tirant de son jardin, de ses cultures, ou de la forêt, urlt
foule de produits qui lui offrent les teintes les plus variées.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 55/95
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6531739t/f55.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6531739t/f55.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6531739t/f55.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6531739t
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6531739t