Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1904-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1904 01 novembre 1904
Description : 1904/11/01 (A7,N35)-1904/11/30. 1904/11/01 (A7,N35)-1904/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65307709
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 35. - Novembre 1904 (NOUVELLE SÉRIE)
Pages- .......... Page(s) .......... 1179
- .......... Page(s) .......... 1213
- .......... Page(s) .......... 1220
- .......... Page(s) .......... 1225
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE, FRANCE ET COLONIES FRANÇAISES
- 2° ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 1258
- .......... Page(s) .......... 1258
- .......... Page(s) .......... 1259
- .......... Page(s) .......... 1260
- .......... Page(s) .......... 1260
- .......... Page(s) .......... 1260
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- .......... Page(s) .......... 1261
- .......... Page(s) .......... 1261
- .......... Page(s) .......... 1263
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de septembre 1904.
- Isobares du mois d'octobre 1904.
— 1214 —
L'acte du Congrès autorisait le Gouvernement des lies Philippines à frapper jusqu'à con-
currence de 75.000 piastres, en pesos ou monnaie divisionnaire, soit des pièces de 50 centa
vos du poids de 208 grains, des pièces de 20 centavos du poids de 83 grains 10/100 et des
pièces de 10 centavos du poids de 41 grains 55/100, cette monnaie divisionnaire devant
contenir la même proportion d'argent et de cuivre.
La monnaie, d'après l'acte, serait frappée par le Gouvernement des Philippines, sous l'ap-
probation du Secrétaire de la Guerre, avec des lingots, ou des monnaies ayant cours dans
l'Archipel et reçues dans les caisses du Gouvernement.
L'acte laissait le soin au Gouvernement de Manille de prendre les mesures qui lui sem-
bleraient nécessaires pour maintenir la parité du peso filipino avec l'étalon d'or, et l'autorisait
à émettre des « certificates of indebtedness » portant un intérêt annuel Je 4 au plus,
remboursables entre 3 mois et un an, en monnaie des Etats-Unis ou en nouvelle monnaie
philippine, sans que le montant des actions émises puisse dépasser la somme de 10 millions
de dollars, ou 20 millions de pesos.
Le Gouverneur civil devait fixer, d'après le dit acte, une date après laquelle l'argent mexi-
cain ou espagnol ne serait plus reçu dans les caisses du Gouvernement, mais cette limite ne
devait pas être antérieure au 1er janvier 1904.
L'acte du Congrès autorisait également le Trésorier insulaire à recevoir des dépôts en argent,
basés sur la valeur du nouveau peso et à délivrer en échange des billets de deux pesos au
moins et de dix au plus.
Les devises et inscriptions que devaient porter les nouvelles pièces de monnaie et les
nouveaux billets philippins étaient laissées à l'appréciation du Gouvernement insulaire. L'acte
prescrivait seulement que la souveraineté des Etats-Unis y serait exprimée.
La promulgation de cet acte fut accueillie avec enthousiasme par la colonie américaine de
Manille, avec méfiance par les commerçants européens habitués à l'ancienne monnaie dont
l'instabilité ne les avait pas empêchés de travailler fructueusement, et qui prévoyaient que
l'établissement de ce nouveau système ne serait pas sans causer de nouveaux troubles. Elle fut
accueillie par l'indigène avec une indifférence presque générale, car, pour celui-ci, une piastre
était et serait toujours une piastre, et il se préoccupait assez peu de sa valeur comparée à celle
des monnaies étrangères qu'il ignorait, bien qu'il se ressentit indirectement de ces variations
sans s'en rendre compte.
La Commission civile des lies Philippines se mit à l'œuvre immédiatement. Le 23 mars 1903
elle passait un acte autorisant l'émission de deux millions de dollars de « certificates of indeb-
tedness » (somme qui fut portée à trois millions par un acte du 30 juin suivant). Le montant
de cette somme, pour éviter toute perte de temps, devait être pris par anticipation sur les fonds
du Trésor public pour acheter du métal argent et s'en servir pour frapper les nouveaux pesos
philippins. Le produit de la vente des actions devait couvrir la dépense.
Le 8 août 1903, acte de la Commission civile affectant une somme d'un million de dollars à
l'achat de métal (argent et cuivre) pour la monnaie divisionnaire.
Le 16 mai 1903, Ordre Exécutif du Gouverneur civil prescrivant à tous les trésoriers,
percepteurs, etc., de déposer dans les caisses de la Trésorerie générale insulaire tous les fonds
qui resteront en leurs mains après le 16 juin suivant, date après laquelle ils ne devront plus
délivrer aucun paiement en monnaie mexicaine ou espagnole-philippine.
Au mois de mai 1903 la nouvelle monnaie fit son apparition à Manille ; elle fut de suite
baptisée du nom de son promoteur, Conant, qui servit et sert encore soit pour désigner le peso
filipino lui-même, soit pour spécifier qu'il s'agit de la nouvelle monnaie et pour la distinguer
de l'ancienne ; les commerçants se servent presque tous de ce nom pour leurs annonces, leurs
étiquettes, leurs catalogues, etc, au lieu d'employer l'expression « Philippine currency »>
terme officiel en usage dans les actes du Gouvernement et dans les banques, par opposition à
« Local currency » qui désigne l'argent mexicain ou espagnol-philippin.
L'acte du Congrès autorisait le Gouvernement des lies Philippines à frapper jusqu'à con-
currence de 75.000 piastres, en pesos ou monnaie divisionnaire, soit des pièces de 50 centa
vos du poids de 208 grains, des pièces de 20 centavos du poids de 83 grains 10/100 et des
pièces de 10 centavos du poids de 41 grains 55/100, cette monnaie divisionnaire devant
contenir la même proportion d'argent et de cuivre.
La monnaie, d'après l'acte, serait frappée par le Gouvernement des Philippines, sous l'ap-
probation du Secrétaire de la Guerre, avec des lingots, ou des monnaies ayant cours dans
l'Archipel et reçues dans les caisses du Gouvernement.
L'acte laissait le soin au Gouvernement de Manille de prendre les mesures qui lui sem-
bleraient nécessaires pour maintenir la parité du peso filipino avec l'étalon d'or, et l'autorisait
à émettre des « certificates of indebtedness » portant un intérêt annuel Je 4 au plus,
remboursables entre 3 mois et un an, en monnaie des Etats-Unis ou en nouvelle monnaie
philippine, sans que le montant des actions émises puisse dépasser la somme de 10 millions
de dollars, ou 20 millions de pesos.
Le Gouverneur civil devait fixer, d'après le dit acte, une date après laquelle l'argent mexi-
cain ou espagnol ne serait plus reçu dans les caisses du Gouvernement, mais cette limite ne
devait pas être antérieure au 1er janvier 1904.
L'acte du Congrès autorisait également le Trésorier insulaire à recevoir des dépôts en argent,
basés sur la valeur du nouveau peso et à délivrer en échange des billets de deux pesos au
moins et de dix au plus.
Les devises et inscriptions que devaient porter les nouvelles pièces de monnaie et les
nouveaux billets philippins étaient laissées à l'appréciation du Gouvernement insulaire. L'acte
prescrivait seulement que la souveraineté des Etats-Unis y serait exprimée.
La promulgation de cet acte fut accueillie avec enthousiasme par la colonie américaine de
Manille, avec méfiance par les commerçants européens habitués à l'ancienne monnaie dont
l'instabilité ne les avait pas empêchés de travailler fructueusement, et qui prévoyaient que
l'établissement de ce nouveau système ne serait pas sans causer de nouveaux troubles. Elle fut
accueillie par l'indigène avec une indifférence presque générale, car, pour celui-ci, une piastre
était et serait toujours une piastre, et il se préoccupait assez peu de sa valeur comparée à celle
des monnaies étrangères qu'il ignorait, bien qu'il se ressentit indirectement de ces variations
sans s'en rendre compte.
La Commission civile des lies Philippines se mit à l'œuvre immédiatement. Le 23 mars 1903
elle passait un acte autorisant l'émission de deux millions de dollars de « certificates of indeb-
tedness » (somme qui fut portée à trois millions par un acte du 30 juin suivant). Le montant
de cette somme, pour éviter toute perte de temps, devait être pris par anticipation sur les fonds
du Trésor public pour acheter du métal argent et s'en servir pour frapper les nouveaux pesos
philippins. Le produit de la vente des actions devait couvrir la dépense.
Le 8 août 1903, acte de la Commission civile affectant une somme d'un million de dollars à
l'achat de métal (argent et cuivre) pour la monnaie divisionnaire.
Le 16 mai 1903, Ordre Exécutif du Gouverneur civil prescrivant à tous les trésoriers,
percepteurs, etc., de déposer dans les caisses de la Trésorerie générale insulaire tous les fonds
qui resteront en leurs mains après le 16 juin suivant, date après laquelle ils ne devront plus
délivrer aucun paiement en monnaie mexicaine ou espagnole-philippine.
Au mois de mai 1903 la nouvelle monnaie fit son apparition à Manille ; elle fut de suite
baptisée du nom de son promoteur, Conant, qui servit et sert encore soit pour désigner le peso
filipino lui-même, soit pour spécifier qu'il s'agit de la nouvelle monnaie et pour la distinguer
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