Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1904-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mars 1904 01 mars 1904
Description : 1904/03/01 (A7,N27)-1904/03/31. 1904/03/01 (A7,N27)-1904/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530762r
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 27. - Mars 1904
Pages- .......... Page(s) .......... 241
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 294
- .......... Page(s) .......... 301
- .......... Page(s) .......... 307
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE, FRANCE ET COLONIES FRANÇAISES
- 2° ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 347
- .......... Page(s) .......... 347
- .......... Page(s) .......... 347
- .......... Page(s) .......... 348
- .......... Page(s) .......... 348
- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 352
- .......... Page(s) .......... 355
- Isobares du mois de février 1904.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de janvier 1904.
— 296 —
pourra gêner ou non les opérations du bassin de radoub et les embarquements
de charbon dans les chalands destinés à le porter le long du bord.
Toutefois, ayant pu constater maintes fois, de visu, que la mer, en l'état actuel
des travaux, c'est-à-dire avec une jetée de 755 mètres environ, brisait de
façon très inquiétante le long des terrains où se trouveront l'entrée du bassin
et les parcs à charbon, je me demande si la situation sera beaucoup améliorée
quand la dite jetée aura sa longueur prévue, soit 58 mètres de plus qu'elle n'a
aujourd'hui. J'en doute, et je serais tenté de me ranger à l'opinion de ceux qui
ne veulent laisser au port qu'une seule passe entre les jetées de N.-O et de N.-E.
Je dois dire que tel est l'avis de l'ingénieur en chef des travaux du port,
M. Bostock.
Quoi qu'il en soit, ces divergences d'opinion ont amené les autorités à retarder
jusqu'à la fin de 1904 la solution de cette question délicate. Au cours de la
mousson de S.-O, qui va commencer en mai prochain, on fera, sur la face Est
du port, des observations sérieuses sur l'importance de la levée produite par la
mer en cet endroit là, et, à la suite de ces expériences, une décision sera prise.
BASSIN DE RADOUB
Depuis de longues années on avait reconnu la nécessité absolue pour un port
de l'importance de Colombo, placé sur la route des navires se rendant d'Europe
en Extrême-Orient et vice versa, de posséder une cale sèche. Cette construction,
toutefois, ne pouvait être entreprise que concurremment avec les grands travaux
que je viens de détailler plus haut. Aussi, dès que ces travaux furent commencés,
on mit à l'étude la création de cette cale sèche.
Il fut convenu que les dépenses, qui devaient atteindre le chiffre de
8.871.246 francs, seraient supportées, à part égale, par la Colonie et par
l'Amirauté.
Enfin, les travaux étaient sanctionnés en 1897 par le Secrétariat des Colonies
et le premier coup de pioche était donné à la fin de l'année suivante. Le
lPr mars 1899 le Gouverneur de Ceylan inaugurait officiellement les travaux.
Depuis cette époque la plus grande activité n'a cessé de régner sur les
chantiers et notre ancien Gouverneur, Sir West Ridgeway, en quittant Ceylan,
en novembre 1903, nous annonçait que le dock pourrait recevoir des navires à
la fin de 1905.
Lors des premières discussions des travaux de construction de cette cale
sèche, on avait décidé de lui donner une longueur de 500 pieds, soit 152 m 39,
mais on ne tarda pas à comprendre que cette longueur serait insuffisante
et on l'augmenta de 100 pieds, donnant une longueur de 182m 87. On
pensait donner ainsi satisfaction à tous les besoins. Mais il n'en fut pas ainsi et
on ne tarda pas à faire remarquer au Gouvernement que, depuis quelques
années, les constructeurs de navires avaient des tendances à construire des
pourra gêner ou non les opérations du bassin de radoub et les embarquements
de charbon dans les chalands destinés à le porter le long du bord.
Toutefois, ayant pu constater maintes fois, de visu, que la mer, en l'état actuel
des travaux, c'est-à-dire avec une jetée de 755 mètres environ, brisait de
façon très inquiétante le long des terrains où se trouveront l'entrée du bassin
et les parcs à charbon, je me demande si la situation sera beaucoup améliorée
quand la dite jetée aura sa longueur prévue, soit 58 mètres de plus qu'elle n'a
aujourd'hui. J'en doute, et je serais tenté de me ranger à l'opinion de ceux qui
ne veulent laisser au port qu'une seule passe entre les jetées de N.-O et de N.-E.
Je dois dire que tel est l'avis de l'ingénieur en chef des travaux du port,
M. Bostock.
Quoi qu'il en soit, ces divergences d'opinion ont amené les autorités à retarder
jusqu'à la fin de 1904 la solution de cette question délicate. Au cours de la
mousson de S.-O, qui va commencer en mai prochain, on fera, sur la face Est
du port, des observations sérieuses sur l'importance de la levée produite par la
mer en cet endroit là, et, à la suite de ces expériences, une décision sera prise.
BASSIN DE RADOUB
Depuis de longues années on avait reconnu la nécessité absolue pour un port
de l'importance de Colombo, placé sur la route des navires se rendant d'Europe
en Extrême-Orient et vice versa, de posséder une cale sèche. Cette construction,
toutefois, ne pouvait être entreprise que concurremment avec les grands travaux
que je viens de détailler plus haut. Aussi, dès que ces travaux furent commencés,
on mit à l'étude la création de cette cale sèche.
Il fut convenu que les dépenses, qui devaient atteindre le chiffre de
8.871.246 francs, seraient supportées, à part égale, par la Colonie et par
l'Amirauté.
Enfin, les travaux étaient sanctionnés en 1897 par le Secrétariat des Colonies
et le premier coup de pioche était donné à la fin de l'année suivante. Le
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Depuis cette époque la plus grande activité n'a cessé de régner sur les
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en novembre 1903, nous annonçait que le dock pourrait recevoir des navires à
la fin de 1905.
Lors des premières discussions des travaux de construction de cette cale
sèche, on avait décidé de lui donner une longueur de 500 pieds, soit 152 m 39,
mais on ne tarda pas à comprendre que cette longueur serait insuffisante
et on l'augmenta de 100 pieds, donnant une longueur de 182m 87. On
pensait donner ainsi satisfaction à tous les besoins. Mais il n'en fut pas ainsi et
on ne tarda pas à faire remarquer au Gouvernement que, depuis quelques
années, les constructeurs de navires avaient des tendances à construire des
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