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- SOMMAIRE DU N° 1, DU 1er TRIMESTRE 1904
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- XIX. - Météorologie.
- SOMMAIRE DU N° 2, DU 2e TRIMESTRE 1904
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- .......... Page(s) .......... 117
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- SOMMAIRE DU N° 3, DU 3e TRIMESTRE 1904
PAGES- .......... Page(s) .......... 229
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- SOMMAIRE DU N° 4, DU 4e TRIMESTRE 1904
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- XV. - Météorologie
— 39 -
« de l'ouvrage aux indigènes pendant le moment où les chapeaux ne seraient
« plus en faveur par suite d'un changement de mode.
« L'industrie des tresses de paille pour chapeaux a commencé au Japon il
« y a 15 à 18 ans. Aujourd'hui l'exportation des- tresses de paille du Japon est
« d'au moins 20.000.000 de francs par an et, cette saison même, depuis le mois de
« juillet dernier, les négociants japonais ont dû refuser des ordres pour une
« valeur égale à au moins une fois et demie la production totale annuelle de ce
« pays.
« Nous vous faisons connaître ce fait dans le seul but de vous montrer
« que l'industrie des tresses de paille pour chapeaux peut être pour les indi-
« gènes malgaches la source d'un bien-être résultant d'un travail constant.
« Nous pensons, ainsi que nous vous l'avons écrit dans un précédent cour-
« rier, que l'on peut obtenir à Madagascar des pailles pouvant être actuellement
« utilisées en attendant que vous puissiez y acclimater les pailles semblables à
« celles récoltées au Japon.
« Aussi, nous nous permettons d'appeler tout particulièrement votre atten-
« tion sur l'intérêt qu'il y aurait à engager quelques maisons européennes, de
« préférence, à s'occuper de suite de cette industrie de tresses de paille.
« Nous ne porvons que vous répéter que nous sommes convaincus qu'il y a
« là une affaire de réel avenir pour la colonie de Madagascar.
« Nous vous adressons de nouveau par la poste quelques échantillons des
<' tresses de paille de Chine et du Japon dans les genres qui ont été les plus de-
« mandés cette saison.
« Nous vous prions, Monsieur le Gouverneur Général, de ne pas craindre
« de nous demander tous les renseignements que vous jugerez utiles pour
« éclairer les commerçants qui auraient l'intention de s'occuper de cette affaire.
« Si vous le désirez, nous vous adresserons des pièces entières de tresses
« de paille pour vous montrer le mode de pliage employé par d'autres pays ;
« de même, nous pouvons vous indiquer le prix coûtant en Chine ou au Japon
« des différents dessins dont nous vous adresserons des pièces.
« Enfin, demandez-nous tous les renseignements que vous jugerez utiles,
« nous nous ferons un plaisir de vous les procurer, certains d'avance que vous
« ferez tous vos efforts pour mener à bien une industrie capable de doter l'île
« d'une source nouvelle et très sérieuse de ressources.
« Nous serions tout disposés, suivant ce que vous nous exprimez, à traiter
« ces affaires par l'entremise des négocients européens de Tananarive, mais à
« l'encontre de ce qu'il était permis d'espérer, surtout après les renseignements
« que vous avez fait publier au Journal Officiel de la Colonie, aucune maison
« européenne ne nous a encore fait des offres pour cette affaire des tresses de
« chapellerie que nous croyons d'un très grand intérêt pour le commerce de Ma-
« dagascar ».
Il y a, sans contredit, dans le long exposé qui précède, des considérations
qui méritent de retenir, d'une manière toute spéciale, l'attention des colons et
industriels de la Grande Ile.
« de l'ouvrage aux indigènes pendant le moment où les chapeaux ne seraient
« plus en faveur par suite d'un changement de mode.
« L'industrie des tresses de paille pour chapeaux a commencé au Japon il
« y a 15 à 18 ans. Aujourd'hui l'exportation des- tresses de paille du Japon est
« d'au moins 20.000.000 de francs par an et, cette saison même, depuis le mois de
« juillet dernier, les négociants japonais ont dû refuser des ordres pour une
« valeur égale à au moins une fois et demie la production totale annuelle de ce
« pays.
« Nous vous faisons connaître ce fait dans le seul but de vous montrer
« que l'industrie des tresses de paille pour chapeaux peut être pour les indi-
« gènes malgaches la source d'un bien-être résultant d'un travail constant.
« Nous pensons, ainsi que nous vous l'avons écrit dans un précédent cour-
« rier, que l'on peut obtenir à Madagascar des pailles pouvant être actuellement
« utilisées en attendant que vous puissiez y acclimater les pailles semblables à
« celles récoltées au Japon.
« Aussi, nous nous permettons d'appeler tout particulièrement votre atten-
« tion sur l'intérêt qu'il y aurait à engager quelques maisons européennes, de
« préférence, à s'occuper de suite de cette industrie de tresses de paille.
« Nous ne porvons que vous répéter que nous sommes convaincus qu'il y a
« là une affaire de réel avenir pour la colonie de Madagascar.
« Nous vous adressons de nouveau par la poste quelques échantillons des
<' tresses de paille de Chine et du Japon dans les genres qui ont été les plus de-
« mandés cette saison.
« Nous vous prions, Monsieur le Gouverneur Général, de ne pas craindre
« de nous demander tous les renseignements que vous jugerez utiles pour
« éclairer les commerçants qui auraient l'intention de s'occuper de cette affaire.
« Si vous le désirez, nous vous adresserons des pièces entières de tresses
« de paille pour vous montrer le mode de pliage employé par d'autres pays ;
« de même, nous pouvons vous indiquer le prix coûtant en Chine ou au Japon
« des différents dessins dont nous vous adresserons des pièces.
« Enfin, demandez-nous tous les renseignements que vous jugerez utiles,
« nous nous ferons un plaisir de vous les procurer, certains d'avance que vous
« ferez tous vos efforts pour mener à bien une industrie capable de doter l'île
« d'une source nouvelle et très sérieuse de ressources.
« Nous serions tout disposés, suivant ce que vous nous exprimez, à traiter
« ces affaires par l'entremise des négocients européens de Tananarive, mais à
« l'encontre de ce qu'il était permis d'espérer, surtout après les renseignements
« que vous avez fait publier au Journal Officiel de la Colonie, aucune maison
« européenne ne nous a encore fait des offres pour cette affaire des tresses de
« chapellerie que nous croyons d'un très grand intérêt pour le commerce de Ma-
« dagascar ».
Il y a, sans contredit, dans le long exposé qui précède, des considérations
qui méritent de retenir, d'une manière toute spéciale, l'attention des colons et
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