Presse et revues
605 pages
Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1903
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 26415 Nombre total de vues : 26415
Description : 1903 1903
Description : 1903 (A3,N1)- (A3,N4). 1903 (A3,N1)- (A3,N4).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : BIPFPIG976 Collection numérique : BIPFPIG976
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Publications officielles... Collection numérique : Publications officielles étrangères ou intergouvernementales
Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
Description : Collection numérique : Zone géographique : Océan... Collection numérique : Zone géographique : Océan indien
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65304382
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
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influeront d'une façon notable sur le taux de placement du capital ; les frais gé-
néraux entrent, en effet, pour la plus large part dans la dépense et ces frais
n'augmentent pas dans la proportion de la surface mise en culture, c'est-à-dire
ne sont pas proportionnels au rendement brut en argent. En règle générale, le
taux de placement sera d'autant plus considérable que l'exploitation portera sur
une étendue plus grande, étendue variable elle-même suivant la capacité finan-
cière du planteur, qui pourra être simple particulier ou société.
Nous ne pourrons donc pas fixer un chiffre unique comme taux de l'intérêt
du capital engagé, mais simplement déterminer ce chiffre pour un cas particu-
lier ; nous verrons ensuite dans quel sens et dans quelle proportion il est sus-
ceptible de varier, suivant la plus ou moins grande extension donnée à l'entre-
prise.
Supposons que le planteur ait fixé à 400 hectares l'étendue définitive de son
exploitation et qu'il ait projeté de planter 40 hectares chaque année, de façon à
se créer une plantation régulièrement aménagée et à révolution de 10 années (1)
Il pourra alors, quand sera venue :
La IIe année, exploiter la parcelle de 40 hectares plantés la 1re année.
La 12e année — - 40 hectares — 2e année.
La 13e année — - 40 hectares — 3e année.
La 14e année — - 40 hectares — 4e année.
-.-.-.
Après cette première révolution, l'exploitation parcourra de nouveau toute
la série des parcelles dans le même ordre que précédemment, c'est-à-dire qu'à:
La 21e année, elle portera une 2e fois sur la parcelle de 40 hectares plantés
la 1re année.
La 22e année, elle portera une 2e fois sur la parcelle de 40 hectares plantés
la 2e année.
La 23e année, elle portera une 2e fois sur la parcelle de 40 hectares plantés
le 3e année.
.-
Il en serait de même pour une 3e, 4e, 5e révolution, jusqu'à ce que les
souches aient perdu leur vitalité ou que le terrain soit épuisé par une longue
série de coupes à retour périodique, circonstance qui ne pourra se produire
qu'après un temps considérable, 6, 8, 10 révolutions ou même davantage, si le
planteur a pris soin de choisir le terrain et d'effectuer la plantation dans les
conditions que nous avons indiquées. Toutefois, pour ne laisser subsister de ce
côté aucun aléa, nous admettrons dans les calculs qui vont suivre qu'après cha-
que exploitation moitié des souches n'auront pas fourni de rejets et auront dû
être remplacées par autant de boutures nouvelles.
Les 40 hectares plantés la lre année ne seront mis en coupe, avons-nous
dit, que la 11e année; le capital engagé sera donc resté improductif pendant
ce laps de temps. Il importe de tenir compte du préjudice qui en résultera pour
le planteur, privé, de ce fait, d'une part de revenu. Nous admettrons, pour cela,
qu'il s'agit de capitaux venus de France et rapportant avant leur entrée dans
l'entreprise coloniale un intérêt de 3
Nous avons précédemment indiqué tout l'avantage qu'il y aurait à entrepren-
dre, avant la création de pépinières, des recherches en vue de posséder quelques
sujets d'élite, lianes étalons à rendements supérieurs devant fournir les éléments
des plantations successives. Nous supposerons que le planteur s'est rangé à cette
opinion et que 8.000 francs ont été consacrés à la recherche de pieds à bouturer.
Cette dépense, que nous inscrirons en tête de liste, pourrait nous permettre, dans
l'évaluation des recettes, d'élever dans la proportion de 1/4 au moins le rende-
ment en caoutchouc par pied de liane, mais, afin de rester au-dessous des
probabilités, nous ne tiendrons aucun compte du surcroît de rendement apporté
par une sélection des boutures ; nous conserverons les chiffres tirés des graphi-
ques précédents et qui correspondent à des moyennes déduites d'un grand nom-
bre d'expériences.
Quand au prix du caoutchouc, nous le fixerons à 5 francs seulement sur le
lieu de production. En mai 1903, le Madagascar rose côte orientale était coté de
(1) En aménagement de forêts, on entend par révolution le temps qui s'écoule entre deux retours
successifs de l'exploitation sur un même point. Dans l'aménagement par étendue, celui que nous
supposons adopté pour une plantation de lianes, le nombre d'années composant une révolution est
forcément égal à l'âge d'exploitabilité.
influeront d'une façon notable sur le taux de placement du capital ; les frais gé-
néraux entrent, en effet, pour la plus large part dans la dépense et ces frais
n'augmentent pas dans la proportion de la surface mise en culture, c'est-à-dire
ne sont pas proportionnels au rendement brut en argent. En règle générale, le
taux de placement sera d'autant plus considérable que l'exploitation portera sur
une étendue plus grande, étendue variable elle-même suivant la capacité finan-
cière du planteur, qui pourra être simple particulier ou société.
Nous ne pourrons donc pas fixer un chiffre unique comme taux de l'intérêt
du capital engagé, mais simplement déterminer ce chiffre pour un cas particu-
lier ; nous verrons ensuite dans quel sens et dans quelle proportion il est sus-
ceptible de varier, suivant la plus ou moins grande extension donnée à l'entre-
prise.
Supposons que le planteur ait fixé à 400 hectares l'étendue définitive de son
exploitation et qu'il ait projeté de planter 40 hectares chaque année, de façon à
se créer une plantation régulièrement aménagée et à révolution de 10 années (1)
Il pourra alors, quand sera venue :
La IIe année, exploiter la parcelle de 40 hectares plantés la 1re année.
La 12e année — - 40 hectares — 2e année.
La 13e année — - 40 hectares — 3e année.
La 14e année — - 40 hectares — 4e année.
-.-.-.
Après cette première révolution, l'exploitation parcourra de nouveau toute
la série des parcelles dans le même ordre que précédemment, c'est-à-dire qu'à:
La 21e année, elle portera une 2e fois sur la parcelle de 40 hectares plantés
la 1re année.
La 22e année, elle portera une 2e fois sur la parcelle de 40 hectares plantés
la 2e année.
La 23e année, elle portera une 2e fois sur la parcelle de 40 hectares plantés
le 3e année.
.-
Il en serait de même pour une 3e, 4e, 5e révolution, jusqu'à ce que les
souches aient perdu leur vitalité ou que le terrain soit épuisé par une longue
série de coupes à retour périodique, circonstance qui ne pourra se produire
qu'après un temps considérable, 6, 8, 10 révolutions ou même davantage, si le
planteur a pris soin de choisir le terrain et d'effectuer la plantation dans les
conditions que nous avons indiquées. Toutefois, pour ne laisser subsister de ce
côté aucun aléa, nous admettrons dans les calculs qui vont suivre qu'après cha-
que exploitation moitié des souches n'auront pas fourni de rejets et auront dû
être remplacées par autant de boutures nouvelles.
Les 40 hectares plantés la lre année ne seront mis en coupe, avons-nous
dit, que la 11e année; le capital engagé sera donc resté improductif pendant
ce laps de temps. Il importe de tenir compte du préjudice qui en résultera pour
le planteur, privé, de ce fait, d'une part de revenu. Nous admettrons, pour cela,
qu'il s'agit de capitaux venus de France et rapportant avant leur entrée dans
l'entreprise coloniale un intérêt de 3
Nous avons précédemment indiqué tout l'avantage qu'il y aurait à entrepren-
dre, avant la création de pépinières, des recherches en vue de posséder quelques
sujets d'élite, lianes étalons à rendements supérieurs devant fournir les éléments
des plantations successives. Nous supposerons que le planteur s'est rangé à cette
opinion et que 8.000 francs ont été consacrés à la recherche de pieds à bouturer.
Cette dépense, que nous inscrirons en tête de liste, pourrait nous permettre, dans
l'évaluation des recettes, d'élever dans la proportion de 1/4 au moins le rende-
ment en caoutchouc par pied de liane, mais, afin de rester au-dessous des
probabilités, nous ne tiendrons aucun compte du surcroît de rendement apporté
par une sélection des boutures ; nous conserverons les chiffres tirés des graphi-
ques précédents et qui correspondent à des moyennes déduites d'un grand nom-
bre d'expériences.
Quand au prix du caoutchouc, nous le fixerons à 5 francs seulement sur le
lieu de production. En mai 1903, le Madagascar rose côte orientale était coté de
(1) En aménagement de forêts, on entend par révolution le temps qui s'écoule entre deux retours
successifs de l'exploitation sur un même point. Dans l'aménagement par étendue, celui que nous
supposons adopté pour une plantation de lianes, le nombre d'années composant une révolution est
forcément égal à l'âge d'exploitabilité.
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