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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- III. - PARTIE COMMERCIALE
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- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— 64 —
Les demandes de semences d'Hevea ont été très nombreuses, et pendant
l'année 1906 un nombre considérable de semences de caoutchoutier du Para ont
été exportées des jardins de Singapore et de Penang vers tous les points du
globe. Quelques-unes de ces semences ont été extraites de plantations indépen-
dantes des jardins botaniques, .qui n'ont pu suffire à la demande..
La plupart ont donné de bons résultats, notamment à la Jamaïque, aux îles
Salomon et dans l'Afrique orientale.
Voici les principaux pays où elles ont été exportées (en kilos) :
Singapore, 15.510 ; provinces de Wellesley et Perak, 48.950 ; Selargoy,
80.705 ; îles Christanas, 2.400 ; Bornéo, 100 ; îles Salomon, 600 ; Guinée anglaise,
2.100 ; Queensland, 150; îles Philippines, 500; Honolulu, 800; Nonico, 900 ;
Sumatra, 2.000; destinations diverses, 2.800 ; soit, au total, 155.605.
Le Ficus elastica a été moins demandé qu'autrefois et 500 plants seulement
ont été exportés en 1906 vers Sidney.
Une série d'expériences ont été faites pendant l'année pour observer l'effet
de l'incision sur les plantes à caoutchouc suivant les différentes saisons.
Au jardin de Penang, de vieux arbres à Para incisés ont donné environ
2.000 grammes de caoutchouc exempt d'humidité. La plus forte production a été
obtenue en 1905. Les branches supérieures de ces vieux arbres commencent à
se faner et il n'est pas douteux qu'ils soient en voie de dépérissement.
Ces expériences présentent un intérêt particulier en ce sens que l'altitude
est d'environ 2.000 mètres. Les arbres ont environ onze ans d'existence et le total
de gomme tirée est d'environ 3.000 grammes.
Extrait de la Quinzaine coloniale, N° 4, du 25 février 1908.
La production et la consommation du jute en 1096
M. Pierre Clerget, professeur à l'Ecole Supérieure de Commerce de Lyon,
donne dans la Revue générale des Sciences pures et appliquées (numéro du
15 mars 1908), de très intéressants renseignements sur la production et la
consommation du jute en 1906.
Ce textile est cultivé exclusivement dans les deux provinces du Bengale.
De 1897 à 1906 la surface ensemencée a passé de 817.093 hectares à 1.350.769
hectares et la production de 1.239.230 tonnes métriques à 1.757.640.
Cet accroissement est cependant loin de suffire aux besoins toujours plus
considérables de l'industrie. Aussi des efforts ont été tentés dans l'Inde et
ailleurs, pour constituer de nouvelles sources de production. Des essais ont
été effectués à la Côte d'Or sans grand succès ; ceux des Victoria Falls auraient
mieux réussi. Le delta duTonkin et les zones littorales du sud de Madagascar
conviendraient à cette culture..
Les premières expéditions de jute sur l'Europe eurent lieu vers 1830. Elles
se sont élevées en 1906 à 714.830 tonnes, dont 283.214 tonnes à destination de
l'Angleterre; 168.337, de l'Allemagne ; 86.899, des Etats-Unis et 76.880, de la
France.
La demande n'ayant pas cessé de dépasser l'offre, le prix du jute s'est élevé
dans de fortes proportions; il a doublé de 1899 à 1907, passant de 289 fr. 80 la
tonne à 579 francs.
Une partie du jute récolté dans les Indes est traitée sur .place. En 1906 on
comptait dans le pays trente-neuf manufactures, représentant un capital nominal
Les demandes de semences d'Hevea ont été très nombreuses, et pendant
l'année 1906 un nombre considérable de semences de caoutchoutier du Para ont
été exportées des jardins de Singapore et de Penang vers tous les points du
globe. Quelques-unes de ces semences ont été extraites de plantations indépen-
dantes des jardins botaniques, .qui n'ont pu suffire à la demande..
La plupart ont donné de bons résultats, notamment à la Jamaïque, aux îles
Salomon et dans l'Afrique orientale.
Voici les principaux pays où elles ont été exportées (en kilos) :
Singapore, 15.510 ; provinces de Wellesley et Perak, 48.950 ; Selargoy,
80.705 ; îles Christanas, 2.400 ; Bornéo, 100 ; îles Salomon, 600 ; Guinée anglaise,
2.100 ; Queensland, 150; îles Philippines, 500; Honolulu, 800; Nonico, 900 ;
Sumatra, 2.000; destinations diverses, 2.800 ; soit, au total, 155.605.
Le Ficus elastica a été moins demandé qu'autrefois et 500 plants seulement
ont été exportés en 1906 vers Sidney.
Une série d'expériences ont été faites pendant l'année pour observer l'effet
de l'incision sur les plantes à caoutchouc suivant les différentes saisons.
Au jardin de Penang, de vieux arbres à Para incisés ont donné environ
2.000 grammes de caoutchouc exempt d'humidité. La plus forte production a été
obtenue en 1905. Les branches supérieures de ces vieux arbres commencent à
se faner et il n'est pas douteux qu'ils soient en voie de dépérissement.
Ces expériences présentent un intérêt particulier en ce sens que l'altitude
est d'environ 2.000 mètres. Les arbres ont environ onze ans d'existence et le total
de gomme tirée est d'environ 3.000 grammes.
Extrait de la Quinzaine coloniale, N° 4, du 25 février 1908.
La production et la consommation du jute en 1096
M. Pierre Clerget, professeur à l'Ecole Supérieure de Commerce de Lyon,
donne dans la Revue générale des Sciences pures et appliquées (numéro du
15 mars 1908), de très intéressants renseignements sur la production et la
consommation du jute en 1906.
Ce textile est cultivé exclusivement dans les deux provinces du Bengale.
De 1897 à 1906 la surface ensemencée a passé de 817.093 hectares à 1.350.769
hectares et la production de 1.239.230 tonnes métriques à 1.757.640.
Cet accroissement est cependant loin de suffire aux besoins toujours plus
considérables de l'industrie. Aussi des efforts ont été tentés dans l'Inde et
ailleurs, pour constituer de nouvelles sources de production. Des essais ont
été effectués à la Côte d'Or sans grand succès ; ceux des Victoria Falls auraient
mieux réussi. Le delta duTonkin et les zones littorales du sud de Madagascar
conviendraient à cette culture..
Les premières expéditions de jute sur l'Europe eurent lieu vers 1830. Elles
se sont élevées en 1906 à 714.830 tonnes, dont 283.214 tonnes à destination de
l'Angleterre; 168.337, de l'Allemagne ; 86.899, des Etats-Unis et 76.880, de la
France.
La demande n'ayant pas cessé de dépasser l'offre, le prix du jute s'est élevé
dans de fortes proportions; il a doublé de 1899 à 1907, passant de 289 fr. 80 la
tonne à 579 francs.
Une partie du jute récolté dans les Indes est traitée sur .place. En 1906 on
comptait dans le pays trente-neuf manufactures, représentant un capital nominal
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