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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- III. - PARTIE COMMERCIALE
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- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— 61 —
Le maniement de l'étuve est simple ; il ne demande que quelques précau-
tions faciles à prendre : fermeture hermétique et bon isolement de l'étuve, bon
fonctionnement des lampes, absence des gaz délétères au contact des plantes,
etc.
Les maladies du cocotier
Dans son numéro du 31 janvier dernier, le Journal d'Agriculture tropicale
publie une étude très intéressante, due à la plume autorisée de M. Patouillard,
sur les maladies du cocotier.
L'auteur, attaché au laboratoire de Cryptogamie du Muséum d'Histoire
Naturelle de Paris, passe en revue trois infections déjà signalées par divers
auteurs et qui causent des dommages considérables aux cocoteries des Antilles.
Ce sont: 1° une maladie des racines (root-disease) ; 2° une maladie des feuilles
(leaf disease); 3° une maladie du bourgeon (pourriture) bud rot ou heart rot.
Les deux premières sont d'origine fongique ; la troisième est attribuée à
une bactérie.
I. — Maladie des racines. - Très fréquente et très grave ; elle paraît
occasionnée par un champignon du genre Bolryodiplodia et se présente avec
des caractères bien tranchés, permettant de la reconnaître facilement : jaunis-
sement des feuilles ; apparition sur les pétioles de petites pustules noires por-
tant la fructification des parasites ; enfin le stipe montre souvent une zone annu-
laire rouge et l'écorce des racines est décomposée.
La contagion d'un arbre à l'autre a lieu au travers du sol par le mycélium
émanant des racines, ou par l'air au moyen des spores transportées par le vent.
Divers moyens préventifs ont été proposés :
1° Destruction des souches, des racines, des feuilles malades, soit par le feu,
soit en les enterrant avec de la chaux ;
2° Isolement, à l'aide de tranchées, des portions de terrain envahies ;
3° Repos du sol après désinfection ;
4° Destruction du mycélium et des spores par des agents chimiques ;
5° Reconstitution des cocoteries en ayant recours à des noix mûres prove-
nant d'arbres qui se sont montrés plus résistants à la maladie.
II. — Maladie des feuilles. — Moins grave et plus rare que la précédente.
Elle est due à un champignon du genre Pestalozzia (P. palmarum Cooke) sou-
vent accompagné, aux Antilles, d'une autre espèce, le Diplodia épicocos. On la
reconnaît aux taches jaunâtres qui se montrent vers l'extrémité des segments
foliaires, segments qui, bientôt, deviennent entièrement jaunes, puis bruns,
meurent et pendent verticalement.
Comme traitement préventif, on préconise l'emploi de la bouillie bordelaise.
Pour enrayer le développement du parasite : abattre et brûler les troncs et les
feuilles malades.
III. — Le Bud-rot. — La pourriture du bourgeon attaque les parties jeunes ;
le « chou » terminal et les jeunes inflorescences sont les premiers envahis. On
reconnaît qu'un arbre est atteint de cette maladie à la chute prématurée des
jeunes fruits et au dépérissement des feuilles de l'arbre. Cette pourriture est
attribuée à une bactérie. Des essais de traitement avec les mixtures cupriques
paraissent avoir donné de bons résultats.
Le maniement de l'étuve est simple ; il ne demande que quelques précau-
tions faciles à prendre : fermeture hermétique et bon isolement de l'étuve, bon
fonctionnement des lampes, absence des gaz délétères au contact des plantes,
etc.
Les maladies du cocotier
Dans son numéro du 31 janvier dernier, le Journal d'Agriculture tropicale
publie une étude très intéressante, due à la plume autorisée de M. Patouillard,
sur les maladies du cocotier.
L'auteur, attaché au laboratoire de Cryptogamie du Muséum d'Histoire
Naturelle de Paris, passe en revue trois infections déjà signalées par divers
auteurs et qui causent des dommages considérables aux cocoteries des Antilles.
Ce sont: 1° une maladie des racines (root-disease) ; 2° une maladie des feuilles
(leaf disease); 3° une maladie du bourgeon (pourriture) bud rot ou heart rot.
Les deux premières sont d'origine fongique ; la troisième est attribuée à
une bactérie.
I. — Maladie des racines. - Très fréquente et très grave ; elle paraît
occasionnée par un champignon du genre Bolryodiplodia et se présente avec
des caractères bien tranchés, permettant de la reconnaître facilement : jaunis-
sement des feuilles ; apparition sur les pétioles de petites pustules noires por-
tant la fructification des parasites ; enfin le stipe montre souvent une zone annu-
laire rouge et l'écorce des racines est décomposée.
La contagion d'un arbre à l'autre a lieu au travers du sol par le mycélium
émanant des racines, ou par l'air au moyen des spores transportées par le vent.
Divers moyens préventifs ont été proposés :
1° Destruction des souches, des racines, des feuilles malades, soit par le feu,
soit en les enterrant avec de la chaux ;
2° Isolement, à l'aide de tranchées, des portions de terrain envahies ;
3° Repos du sol après désinfection ;
4° Destruction du mycélium et des spores par des agents chimiques ;
5° Reconstitution des cocoteries en ayant recours à des noix mûres prove-
nant d'arbres qui se sont montrés plus résistants à la maladie.
II. — Maladie des feuilles. — Moins grave et plus rare que la précédente.
Elle est due à un champignon du genre Pestalozzia (P. palmarum Cooke) sou-
vent accompagné, aux Antilles, d'une autre espèce, le Diplodia épicocos. On la
reconnaît aux taches jaunâtres qui se montrent vers l'extrémité des segments
foliaires, segments qui, bientôt, deviennent entièrement jaunes, puis bruns,
meurent et pendent verticalement.
Comme traitement préventif, on préconise l'emploi de la bouillie bordelaise.
Pour enrayer le développement du parasite : abattre et brûler les troncs et les
feuilles malades.
III. — Le Bud-rot. — La pourriture du bourgeon attaque les parties jeunes ;
le « chou » terminal et les jeunes inflorescences sont les premiers envahis. On
reconnaît qu'un arbre est atteint de cette maladie à la chute prématurée des
jeunes fruits et au dépérissement des feuilles de l'arbre. Cette pourriture est
attribuée à une bactérie. Des essais de traitement avec les mixtures cupriques
paraissent avoir donné de bons résultats.
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