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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
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- III. - PARTIE COMMERCIALE
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- IV. - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE
— o9 —
Kapok
On sait que le Kapok, qui n'est autre chose que la bourre fournie par les
fruits de VErioclemlron anfractuosum ou « cotonnier soyeux », grand arbre de la
tribu des Bombacées, sert actuellement à de nombreux usages. C'est ainsi,
notamment, que sa puissance de flottabilité très considérable permet de l'em-
ployer avantageusement dans la confection des appareils de sauvetage.
Par suite, ce produit est assuré de nombreux débouchés. Il semble donc
que la culture de l'Eriodendron pourrait être rémunératrice dans plusieurs de
nos colonies et, en particulier, à Madagascar, où cet arbre est déjà très commun.
Dernièrement, le Jardin Colonial s'est occupé de déterminer le rendement
en fibres et graines des fruits de l'Eriodendron.
Sur cent fruits non encore ouverts et pesant 2 kil. 920, l'on a obtenu :
Bourre (partie fibreuse) 0 kil. 610
Graines.,. 0 984
Coques (enveloppes). 1 170
Placen tas. 0 156
TOTAL 2 kil. 920
Le Coffea excelsa
D'une étude sur les différents caféiers du Congo français, inséréë dans un
ouvrage que vient de publier M. H. JUMELLE, sur les « Ressources agricoles et
forestières des colonies françaises », nous extrayons le passage suivant relatif
au Coffea excelsa, dont l'introduction à Madagascar pourrait être tentée.
Enfin, une espèce plus septentrionale encore et fort intéressante, est celle
qu'a rencontrée M. Chevalier (1) dans les galeries forestières des affluents orien-
taux du Chari, entre 8° et 8° 30 de latitude et qui existe aussi, à 500 et 800 mètres
d'altitude, sur les bords du Bata, affluent de la Kotto, dans le bassin de l'Ouban-
gui. C'est le Coffea excelsa Chev., voisin à la fois du Coffea Dybowskii de la Kémo
et du Coffea Dewevrei de Wild et Dur. du Congo belge.
C'est un arbre de 6 à 15 mètres de hauteur, quelquefois même de 20,
qui fleurit en février et mars; il donne de petits grains qui sont arrondis comme
les «Moka» typiques. Il faut de 1.020 à 1.060 de ces grains pour un poids
de 100 grammes. Leur teneur en caféine est très élevée (1, 89 0/0). Un pied
sauvage de cinq ans, ayant 8 mètres de hauteur, a fourni à M. Chevalier 600
fruits, c'est-à-dire 1.200 graines ; soit une production annuelle de 120 grammes.
Actuellement, ce café est récolté exclusivement dans la vallée du Boro, dans
le sultanat de Snoussi. Il serait à souhaiter que la culture de l'arbre se développe
dans la région, et que, en même temps, elle soit tentée ailleurs, car la sorte est
(1) Chevalier. -' Un caféier nouveau de l'Afrique centrale : Comptes rendus de l'Académie
des sciences, 20 février 1905.
Kapok
On sait que le Kapok, qui n'est autre chose que la bourre fournie par les
fruits de VErioclemlron anfractuosum ou « cotonnier soyeux », grand arbre de la
tribu des Bombacées, sert actuellement à de nombreux usages. C'est ainsi,
notamment, que sa puissance de flottabilité très considérable permet de l'em-
ployer avantageusement dans la confection des appareils de sauvetage.
Par suite, ce produit est assuré de nombreux débouchés. Il semble donc
que la culture de l'Eriodendron pourrait être rémunératrice dans plusieurs de
nos colonies et, en particulier, à Madagascar, où cet arbre est déjà très commun.
Dernièrement, le Jardin Colonial s'est occupé de déterminer le rendement
en fibres et graines des fruits de l'Eriodendron.
Sur cent fruits non encore ouverts et pesant 2 kil. 920, l'on a obtenu :
Bourre (partie fibreuse) 0 kil. 610
Graines.,. 0 984
Coques (enveloppes). 1 170
Placen tas. 0 156
TOTAL 2 kil. 920
Le Coffea excelsa
D'une étude sur les différents caféiers du Congo français, inséréë dans un
ouvrage que vient de publier M. H. JUMELLE, sur les « Ressources agricoles et
forestières des colonies françaises », nous extrayons le passage suivant relatif
au Coffea excelsa, dont l'introduction à Madagascar pourrait être tentée.
Enfin, une espèce plus septentrionale encore et fort intéressante, est celle
qu'a rencontrée M. Chevalier (1) dans les galeries forestières des affluents orien-
taux du Chari, entre 8° et 8° 30 de latitude et qui existe aussi, à 500 et 800 mètres
d'altitude, sur les bords du Bata, affluent de la Kotto, dans le bassin de l'Ouban-
gui. C'est le Coffea excelsa Chev., voisin à la fois du Coffea Dybowskii de la Kémo
et du Coffea Dewevrei de Wild et Dur. du Congo belge.
C'est un arbre de 6 à 15 mètres de hauteur, quelquefois même de 20,
qui fleurit en février et mars; il donne de petits grains qui sont arrondis comme
les «Moka» typiques. Il faut de 1.020 à 1.060 de ces grains pour un poids
de 100 grammes. Leur teneur en caféine est très élevée (1, 89 0/0). Un pied
sauvage de cinq ans, ayant 8 mètres de hauteur, a fourni à M. Chevalier 600
fruits, c'est-à-dire 1.200 graines ; soit une production annuelle de 120 grammes.
Actuellement, ce café est récolté exclusivement dans la vallée du Boro, dans
le sultanat de Snoussi. Il serait à souhaiter que la culture de l'arbre se développe
dans la région, et que, en même temps, elle soit tentée ailleurs, car la sorte est
(1) Chevalier. -' Un caféier nouveau de l'Afrique centrale : Comptes rendus de l'Académie
des sciences, 20 février 1905.
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